| | | Malefoy’s Summer Party [Manoir Malefoy] {Invités} |  |
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+2Margaud Nurmengard Brooke Hellis 6 participants | |
| Auteur | Message |
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Regulus Black
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Date d'inscription : 18/06/2010
| | Sujet: Re: Malefoy’s Summer Party [Manoir Malefoy] {Invités} Jeu 24 Juin - 0:50 | |
| - Plus tard.
Regulus sentit une minuscule étincelle d’espoir se former dans son coeur.
‘’Plus tard‘’, ce n’était pas ’’non’’ ou ‘’jamais de la vie’’ ou ‘’hors de ma vue satané Serpentard’’. C’était presque positif, après tout !
- Vous êtes pathétiques ! Certains sont plus doués que vos enfants ! Vous ne jugez que sur la valeur du sang... Le sang, cela ne veut rien dire. Il faut juger sur les choix, voilà la vraie valeur, et vous faites tous les mauvais choix possibles.
La petite étincelle rougeoya avant de s’éteindre, peut-être à tout jamais.
* Sirius arrête… tu sais déjà comment ça va finir… Arrête avant qu‘il ne soit trop tard ! *
Il aurait voulu se précipiter pour faire taire son frère. Pas parce que ses propos le dérangeaient. Toute cette histoire le dépassait, c’était trop abstrait, trop brumeux, trop lointain pour lui, il n’arrivait pas à en saisir la portée. Mais il savait que son frère était en train de commettre un affront grave, irréversible, et qu’il serait impossible de revenir en arrière.
Pourtant, il resta immobile, se contentant de prier intérieurement pour que Sirius reprenne ses esprits. Au contraire, son ainé poursuivit plus fort encore :
- Il n'y a aucune bravoure à faire le mal ! Ce n'est que cruauté et injustice. Il n'y a rien de noble là dedans. Vous n'avez rien de noble. Je n'ai qu'une chose à dire : Ne provoquez pas ce qui vous dépasse, ou bien vous le regretterez.
Et l’inévitable se produisit : Orion Black intervint. Regulus sentit ses joues s’empourprer. Voir sa famille voler en éclats, ce n’était pas assez difficile. Non, le destin avait mieux en réserve pour lui : il fallait que le coup final soit public !
- Mon fils ne comprend pas encore le sens de notre mission... Mais il l'apprendra bien vite, car son sang a beau être brûlant, c'est le sang de tous les Black.
Mais il est l'exception qui confirme la règle... N'est ce pas, Sirius ?
- Oui, Père.
Regulus écarquilla les yeux, il se retourna vers sa mère pour voir son visage. Elle-même paraissait toute aussi surprise. Peut-être même… étrangement déçue ?
Sirius ne les avait jamais habitués à rentrer dans le rang aussi facilement.
* Profitez de votre victoire Père… il se pourrait que ce soit la dernière. *
- Abraxas, les Black te suivront ! Nous mettrons nos fils et nos filles au service de ce sauveur ! Je porte un toast à la nouvelle ère qui commence !
Regulus faillit réellement défaillir. Mais quand, quand est-ce que l’enchaînement cauchemardesque de cette soirée allait s’achever ? Comment est-ce que les choses pouvaient continuer à empirer encore et encore ?
Il serra les poings, manquant exploser sa frêle flutte de cristal. Il maudit sa naïveté. Il avait été assez stupide pour croire que le plus dur de cette soirée serait d’avoir à choisir entre ses parents et son frère. Mais voyons, cela aurait été trop beau. Comment avait-il pu oser rêver d’un avenir si radieux ? Par quelle folie avait-il pu croire un seul instant qu’on lui laisserait le temps et le droit de choisir ?
Il vit le verre levé de son père, il vit le verre levé de sa mère. Il vit son oncle et sa tante les imiter, ses cousines également. Il vacilla, réprimant les larmes de colère qui se bousculaient sous ses paupières. Il lui semblait que le temps s’était arrêté. Il sentait son cœur battre fort, très fort, il le sentait battre jusque dans son poignet, ce poignet qu'il fixait et qui restait immobile. Bougera, bougera pas… Puis il eut une idée très stupide : il releva la tête.
En voyant l'imploration qui vibrait dans les yeux de Walburga, si différente de leur habituelle froideur, il cessa aussitôt de lutter. Non, il n'avait jamais eu le choix. On n'est pas réellement libre si l'on n'accepte pas de faire pleurer sa mère.
Il vit une dernière fois l’expression obstinée, impénétrable de Sirius. Son frère avait toujours joué dans une autre catégorie. Le cadet des Black n'avait jamais été, ne serait jamais à la hauteur. Il ne pouvait pas soutenir ce regard.
Regulus baissa les yeux, et leva son verre.
Dernière édition par Regulus Black le Ven 25 Juin - 15:44, édité 1 fois | |
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| | Sujet: Re: Malefoy’s Summer Party [Manoir Malefoy] {Invités} Jeu 24 Juin - 11:06 | |
| Vous êtes pathétiques ! Certains sont plus doués que vos enfants ! Vous ne jugez que sur la valeur du sang... Le sang, cela ne veut rien dire. Il faut juger sur les choix, voilà la vraie valeur, et vous faites tous les mauvais choix possibles.
Brad n'en croyait pas ses oreilles. Sirius Black se permettait de faire la moral à la crême du monde de la magie ! Qui plus est, devant le messager de cet étrange Mage Noir qui ne devait certainement pas être clément envers les eventuels fauteurs de trouble. C'était noble et courageux, il fallait bien l'avouer. Si Sirius était lapidé sur place, il aurait une mort héroique et stupide à la fois.. Une mort à son image en somme.
Cependant, personne ne sembla faire un geste ormi Papa Black qui vint à la rencontre de son fils avec la ferme intention de faire passer son fils pour un petit garçon immature incapable de comprendre le vrai sens de la mission de cet étrange Mage Noir. Comme s'il fallait être stupide pour le comprendre !
Toujours assis aux côtés d'Euphorion qui avait suivi la scène avec attention, Bradley se sentait étrangement mal. Etait-ce en raison du discours d'Abraxas et de celui de Sirius ? Deux opinions radicalement opposés étaient rassemblées en ces lieux et le Serpentard ne savait plus laquelle était celle qu'il fallait adopter. La tranquilité de la pureté par le massacre et la peur ou la paix dans le monde de la magie avec la domination moldu ? Est-ce que la guerre était necessaire pour parvenir à un meilleur monde ?
Euphorion eut un bref sursaut, se leva d'un bond et traversa la foule avec une fougue qu'il ne le connaissait que dans ses moments de colère. Inquiet, Bradley lui emboita le pas et gagna avec son cousin une petite pièce où se trouvaient.. Sirius et Vitany ? Que faisaient-ils ensemble ces deux la ? Si c'était encore une relation inter-maison dont il n'avait pas connaissance, il...
Tiens toi éloignée de lui, Brown.
La voix d'Euphorion avait claqué, menacante. Bradley lui jeta un regard surpris et reporta son attention sur Vitany qui semblait étrangement calme, malgré son regard infinement glacial. Son cousin l'avait toujours mis en garde contre Vitany et il n'avait jamais pris ses avertissements au sérieux. Il connaissait la jeune femme depuis.. Non, il ne pouvait prétendre connaitre la jeune femme. Il avait beau partagé pas mal de souvenirs, Vitany avait toujours entretenu un aura de mystère autour de sa personne et ne s'était confié à lui dans ses moments de chagrin. Elle avait toujours veillé à batir un mur entre eux, le disuadant de chercher à aller au dela de leur rapports "sympathiques". Cependant, il n'avait jamais compris pourquoi Euphorion détestait à ce point la jeune femme. Un jour, il lui avait avoué que Vitany finirait par sombrer comme la plupart de ses camarades et qu'elle tenterait d'emmener le plus de gens possible dans sa chute. Etait-ce ce qu'elle était en train d'essayer de faire aujourd'hui avec Sirius ? Non, Vitany était quelqu'un de bien !
Euph' tu...
A sa grande surprise, Euphorion lui adressa un regard noir et lui fit signe de se taire.
Cette soirée est une réunion de partisans de la magie noire. Rien ne leur ferait plus plaisir qu'une guerre ouverte avec les moldus. Aujourd'hui, ils ont l'occasion de suivre un chef et ils ne s'en priveront pas. Ces crétins sont à deux doigts de déclencher un conflit dont les repercussions seront terribles pour notre Monde. EST-CE QUE TU CAUTIONNES CA BRADLEY ??
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| | Sujet: Re: Malefoy’s Summer Party [Manoir Malefoy] {Invités} Jeu 24 Juin - 19:42 | |
| Lucius eu un petit sourire gêné devant ce qu’il identifia comme un compliment de la part de sa petite amie, mais voilà, il ne fallait jamais tout prendre à la lettre, comme le discourt de son père par exemple, tout ces mages qui, inspirés, s’étaient précipités vers le messager n’avaient pas réfléchit. Quelques braves y étaient allés en premiers, les autres avaient suivit le mouvement. Des moutons. Et il n’était pas le seul à le penser.
Lui savait déjà, la haine qu’il avait développé en lui, non seulement à cause de son père mais aussi à cause d’expériences personnelles, était si grande qu’il ne voyait en aucun point le mal d’une extermination massive des vermines exécrables qu’étaient les moldus et tout leurs descendants. Holà, lecteur, ne t’offusque point, tu ne saura jamais comment dans le même cas tu aurais prit la chose, et les belles paroles et les belles idées face à des réalités que l’on ne connaît pas sont souvent les façades des choses que l’on oserait ou que l’on ne ferait point, voir même dont on exécuterait tout le contraire.
Néanmoins, sa haine n’ayant atteint son paroxysme, il n’irait pas voir l’envoyé sur le champ, il ne voulait pas qu’on le mêle à cette foule non pensante mais tout simplement emplie d’une haine qu’ils ne comprenaient par car elle leur était elle aussi transmise en héritage avec leur titre et leur argent. Comprendre ses sentiments, même les plus violents, était l’une des premières clef du succès.
Mais voilà, il fallut absolument qu’un se révolte, le nom ne sera pas donné, l’évidence étant trop présente.
Lucius sur le moment n’eu pas de haine contre Black, juste une écœurante pitié face à ce gosse qui se croyait supérieur dans un monde qu’il ne comprenait pas et qui se révoltait contre une puissance et une vérité dont il n’évaluait même pas la force. Il n’était qu’une feuille emportée par un courant, résister ne le mènerait qu’à sa perte, peu importe ses actions futures et le temps qu’il résisterait. Ce n’était qu’un minable enfant, un gamin qui saisissait à peine les subtilités d’un monde trop grand, trop fort, trop complexe, trop vieux pour qu’il y impose sa voix de cette manière, en plus, il en faisait trop.
La véritable rébellion n’est pas celle qui fait du bruit, mais la discrète, celle qui laissera sa marque bien plus profondément encore, mais plus tard. Toutefois, la pitié de Lucius ne fît que s’accentuer quand Orion dût agir, quand il se sentit obligé d’aller éteindre la flammèche qu’était son fils. Il n’aurait pas dût. Laisser Sirius s’énerver tout seul, se couvrir de ridicule et finir par s’éteindre de son gré par le froid ambiant aurait été une manière on ne peut plus exquise pour le punir, pour calmer réellement la révolte enfantine d’un enfant gâté qui se croyait au dessus de tout dans son petit monde. Mais non, le punir ainsi comme il venait de le faire, en le faisant devenir la risée de tous ne ferait qu’accentuer la folie adolescente passagère du jeune homme, et ça, les parents Black avaient un mal fou à le comprendre. On ne guérit pas la tumeur d’un coup, il faut y aller petit à petit, vicieusement, la détruire mentalement pour qu’elle se rende compte par elle même qu’elle n’est qu’une chose infecte dont le comportement puéril et enfantin est complètement inutile et futile, que ce n’est qu’un caprice de gosse. L’ignorer aurait été la meilleure de chose, il aurait pût crier sa révolution au monde entier, personne n’aurait été là pour l’encourager, même en essayant de l’arrêter, car s’était une forme d’encouragement au final, et il aurait fini par abandonner par sa propre volonté et se serait rangé dans les rangs. Cette famille était réellement pitoyable, même Regulus ne rehaussait pas totalement la chose. Et dire qu’il devrait se marier avec la cousine. Par Merlin, quel supplice. Le pire était peut-être dans le fait que jamais il ne pourrais imposer sa voix dans cette décision. Hors de question de se révolter, de tout manière, cela ne servait à rien et ne servirait jamais à rien à part le ramener au très bas niveau de la révolte enfantine et capricieuse de Sirius, qui ne méritait en rien d’être Anglais, car il ne maîtrisait pas le flegme qui fait la cruelle et vile ironie de ce peuple face aux agressions permanentes des autres. Ne pas réagir faisait souvent la pire des tortures pour ceux qui essayaient de nous attaquer. Contre cela, il y avait deux armes, l’autodérision (mais Lucius ne s’abaisserait jamais à telle gaminerie) et la principale arme de ceux qui pouvaient fièrement se proclamer héritiers de Salazar, le dédain face à ces attaques, quelles qu’elles soient.
Abraxas quant à lui, n’avait volontairement point ouï les sottises du jeune rebelle, il n’avait fait que faire revenir la musique, et il n’avait pas choisit n’importe la quelle en attendant que ses convives se reconcentrent, il voulait toucher son fils, par pûre cruauté car il n’était pas allé voir le messager, déception une fois de plus, mais qui sais, plus tard peut-être, les enfants réservent bien des surprises.
Lucius se figea aux premiers accords de piano. Que c’était vil de la part de son père ! Car si le jeune homme n’avait pas montré de tristesse particulière à la mort de sa mère, il avait toujours eu une certaine tendresse envers cette femme qui essayait de se faire froide et distante mais qui était toujours trop aimante, et bien trop fragile pour ce monde. Elodea Malefoy jouait du Piano, dans la salle même où étaient présentement Vitany et Sirius, et Chopin était son artiste préféré elle connaissait toute son œuvre presque par coeur, particulièrement un prélude en « E minor » (comme on le disait en anglais), opus 28, n°4. Exactement le morceau que le piano de l’orchestre enchanté jouait en ce moment. Lucius aussi aurait pût le jouer, sa mère lui avait enseigné l’instrument lors des longues journées de solitude du garçon. Mais, le passé, c’est le passé, et la torture paternelle ne dura qu’un peu plus de deux minutes. Minutes pendant les quelles arriva celle qui semblait être la fille Black, Narcissa, qui eu un comportement bien étrange, comparable à ceux des dindes qui entouraient presque en permanence son cousin, cet être presque abject qui se prenait pourtant pour un dieu de beauté.
Lucius écouta d’une oreille distraite les compliments (étrange…) de la jeune femme face à sa petite amie, se délectant des derniers accords des morceaux de piano, craignant le pire pour la suite quand il sentit une main, autre que la délicieusement glacée qu’il tenait quelques secondes auparavant, l’attraper et le tirer hors de son coin, il jeta un regard désolé à Margaud et essaya de comprendre ce qui se passait enfin.
Deux secondes… Narcissa qui l’emmène danser ?! C’était quoi ce délire ?! Entre eux, depuis l’annonce du mariage, c’était comme la relation Américano-russe actuelle, la guerre froide. C’était vraiment étrange. A ce demander combien de flûtes elle avait prit…Ou alors si s’était vraiment elle.
Mais voilà, questions questions, vous nous faîtes perdre du temps, et dans ce laps, Abraxas avait bien eu l’occasion de voir tout cela, et il lança la partie danse de cette soirée.
Non de…Par la barbe…Une valse ! Mais c’était quoi ça ?! Une valse, s’était joyeux, s’était gai, c’était plein d’entrain, c'était pour ça qu’il en casait au moins une par soirée, mais là, dès le début, alors que Narcissa semblait emprise d’une subite et surprenante envie de danser avec Lucius…Damned, avouez, c’était une farce ? Un coup monté ? Pitié !
Malheureusement, quelques couples de danseurs s’exécutaient déjà, et à rester là, planté au beau milieu de la piste, il aurait eu l’aif idiot, alors se positionnant correctement face à la demoiselle, il entreprit de valser, sans aucune envie, avec une grande réticence, mais remarquablement bien, car en plus du piano et d’autres dons, il fallait bien un dernier talent qui fasse de lui un parfait gentleman (enfin presque).
Néanmoins, dès qu’il y eu assez de monde pour le couvrir du regard paternel, il se pencha vers la supposée Narcissa et murmura d’un ton acerbe et glacial.Sache que ça me fait TOUT sauf plaisir très chère, et un tour, et que peut importe ton comportement durant cette soirée, je serais malencontreusement obligé de t’épouser, alors, un autre tour, m’écraser les pieds ne servirait à rien , je te serais donc gré de ne point le faire.La valse avançait, prenant des allures de plus en plus joyeuse, alors que Lucius lui, avait de plus en plus envie de s’enfuir, de partir, voir de mourir, avant que cette danse ne sonne son glas et le prétexte d’annoncer les fiançailles de deux jeunes gens.
Une fugace idée lui traversa l’esprit, et il était près à prier n’importe qui pour qu’elle n’aille point se loger dans la tête de son père, car là, ça aurait été sa fin définitive et complète. Il ne restait plus qu’à espérer qu’il restait un peu d’humanité et d’amour dans le cœur de l’homme, mais rien qu’avoir l’espoir de cela ,c’était trop demander.[Hj : Je pense que tout le monde se mettra en accord que jusqu'à « Abraxas » c’est détestablement exquis (je sais  ) mais c’était terriblement plaisant d’écrire cela. Quoiqu’il en sois, les démontés ne doivent pas le prendre mal
Sinon, en souligné, les liens vers les deux musiques d’ambiance.
A oui, on danse jusqu’à mon prochain post mes agneaux =P (Je ne vous ferrais pas souffrir longtemps néanmoins)] |
| | | | Brionan O'Shea
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| | Sujet: Re: Malefoy’s Summer Party [Manoir Malefoy] {Invités} Jeu 24 Juin - 21:49 | |
| Brionan, parmi ses amis aux impressions mitigées quant à la soirée des Lucius, s'était absorbée à la contemplations de la grande salle où elle se trouvait. Sa flûte de champagne à la main, elle attrapa au vol un petit toast de saumon fumé sur blinis, tout en continuant sa petite observation des lieux. Les convives présents.
Abraxas Malefoy, au centre de la pièce, un essaim de mondains gravitant autours de lui. Ses propres parents n'étaient plus là, et elle ne prit pas la peine de les chercher parmi la foule ; ce fût été mission impossible.
Et ce même Abraxas commença à attirer l'attention de tout les invités pour débuter son discours, pièce incontournable de ce genre de cérémonie.
C'est ce moment précis que choisirent Vitany et Kris pour arriver enfin, à quelques minutes seulement d'intervalle. Vitany était splendide, et ce mélange de dédain et de nonchalance qu'elle affichait ce soir lui seyait étrangement bien. Quant à Kris ... Il était tout simplement parfait. Très élégant dans son costume de sorcier et avec sa cape. Très classe. Bree ne pût s'empêcher de se rengorger quelque peu durant un instant, lançant un regard de fierté à son petit ami et sa meilleure amie. Voilà ce qu'était la vraie société sorcière ; classe, élégante, influente.
Elle adressa au jeune homme un petit signe de la main tout en mordant sa lèvre inférieure dans une petite moue mutine, lorsqu'elle entendit Mister Hawke Senior les présenter. Kris ...tobalt ?!? Mettant une main devant sa bouche pour empêcher de rire - vilaine Bree - la jeune femme allait se diriger vers lui lorsque les premières paroles d'Abraxas la figèrent sur place.
La jeune brune était littéralement subjuguée par les paroles du père de son camarade ; avide, pendue à ses lèvres, elle écoutait attentivement les paroles de celui qu'elle considérait comme une sorte de leader. Car après tout, qui pouvait se vanter d'avoir une telle prestance ? Un tel charisme ? Une telle façon de s'adresser à son public ?
Et bien que le début de son discours comblée Brionan, qui partageait, sous l'influence de sa famille et de ses camarades, les mêmes idées de " monde souillé par la vermine moldue ", le reste la fit tout de même frissonner quelques peu.
Un sorcier avait enfin eu la bravoure de se rebeller contre cela ... Écoutant toujours les paroles du maître de cérémonie, Bree referma ses bras autours de sa taille, en un semblant de geste protecteur. Beaucoup applaudissaient aux paroles d'Abraxas, levaient leurs verres, lançaient quelques exclamations.
Un regard rivé sur sa nuque lui fit tourner la tête vers l'arrière. Son père la regardait d'un regard ardent, abaissant légèrement la tête en un signe qui lui prouvait qu'il adhérait totalement au discours de leur hôte, et la main qu'il avait crispée sur l'épaule de son jeune frère la fit grimacer quelques peu.
Battant des mains fortement à la fin du discours, Brionan savait qu'au fond d'elle-même elle avait choisi. Et son choix ne fut que confirmer lorsqu'elle entendit, à la suite d'Orion Black son propre père clamer haut et fort ;
" - Et nous mettrons nous aussi nos enfants au service de ce noble prince, mon ami ! " Il leva lui aussi son verre, tout comme sa femme, à l'instar de Black Senior.
Perdue dans ses pensées, Bree, elle, porta sa coupe directement à ses lèvres après l'avoir brièvement levée. Diversion, il lui fallait maintenant faire diversion. Se diriger vers Kris, ou ses douces vipères, par exemple, alors que la musique commençait, et que quelques couples, déjà, se lançaient dans une valse ... | |
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| | Sujet: Re: Malefoy’s Summer Party [Manoir Malefoy] {Invités} Jeu 24 Juin - 23:37 | |
| A peine le discours de son père terminé, Sirius fut entraîné par Vitany Brown. Vitany... La peste de Poudlard, comme certains l'appelaient. Peut-être Sirius était t-il trop abasourdi par ce qu'il venait de faire et d'entendre pour se débattre. Peut-être était t-il simplement trop étonné qu'elle le prenne ainsi par la main pour reprendre la sienne. Toujours est-il qu'il se laissa faire et suivit la jeune demoiselle. Elle n'hésitait pas, tournait dans les couloirs avec une dextérité de maître, ne laissant rien au hasard comme si elle avait fait ça toute sa vie. Vitany connaissait apparemment bien les lieux. Elle referma la porte sur eux dès qu'elle l'eut entraîné dans une petite pièce.
- Ton attitude est honorable Sirius Black. Tu sais pourtant qu'il est vain de t'attirer les foudres de ta famille. Tu ne changeras pas leurs opinions. Tu ne peux rien faire pour eux. Il faut parfois savoir rester dans l'ombre pour son propre bien. Mets ta rage de côté Black , et joue finement. Construis quelque chose, ne fonce pas tête baissée.
Les premières paroles qu'ils échangeaient, lui le rebelle et elle l'âme sombre. Elle n'était pourtant pas habituée à jouer les grandes soeurs, à donner une image positive d'elle-même. Mais Sirius sut qu'elle avait raison.
- Campes tes positions. Reste qui tu es. Tu es bien plus grand que ceux qui ont applaudi.
Rester qui il était... Sirius haussa brièvement un sourcil. Oui, il en avait bien l'intention. Les obstacles paraissaient plus petits à mesure que lui grandissait. Des obstacles qu'il savait qu'il franchirait un jour. Les compliments que Vitany lui faisaient ne tombèrent pas dans l'oreille d'un sourd.
Sirius Black, qui avait toujours vu Vitany comme quelqu'un de fourbe et de cruel ne méritant pas la moindre considération, se rendit soudain compte qu'elle était autre chose. Quelque chose de bien plus noble. Un combat. Un combat...
Sirius l'arrêta au moment où elle allait ouvrir la porte et doucement sa voix grave retentit.
- Même si mes paroles n'ont pas servi à grand chose sur ces aveuglés, ouvre tes yeux, toi, Vitany Brown. Ouvre les yeux si tu le peux encore...
Mais déjà elle le ramenait d'où ils venaient. Sirius la suivit à contrecoeur. Il aurait de loin préféré rester dans l'ombre, loin de cette volupté et de ce luxe, de ce superflu inutiles et ridicules...
Mais il eut à peine le temps de prononcer ces mots qu'Euphorion arriva vers eux, le visage contracté par la rage.
- Tiens toi éloignée de lui, Brown.
Les mots avaient claqué comme un fouet et Sirius posa sa main sur le bras d'Euphorion, qu'il appréciait. Il devait se calmer.
- Calme toi, Euph. Vitany ne faisait rien de mal, bien au contraire, elle me semble moins bête que la plupart de ces moutons sans opinion aucune que leur aveuglement cruel...
Bradley ramena ensuite ses fesses d'enfant gâté mais se fit rabrouer nettement par son cousin. Décidément la révolte que Sirius avait amorcé n'avait donc pas servi à rien.
-Cette soirée est une réunion de partisans de la magie noire. Rien ne leur ferait plus plaisir qu'une guerre ouverte avec les moldus. Aujourd'hui, ils ont l'occasion de suivre un chef et ils ne s'en priveront pas. Ces crétins sont à deux doigts de déclencher un conflit dont les repercussions seront terribles pour notre Monde. EST-CE QUE TU CAUTIONNES CA BRADLEY ??
Sirius Black contempla le conflit avec tact. Gardant son sang-froid face au désarroi de Bradley, il prit la parole calmement.
- Il y a en chacun de nous deux loups. L'un est le mal; il est méchanceté, vanité, colère, orgueil, avarice, cruauté, soumission, rancune, vengeance, sadisme. L'autre est le bien; il est paix, courage, ambition, loyauté, intelligence, sagesse, gentillesse, bonté.
Il laissa un petit silence ponctuer ses paroles.
- Pour ce qui est de savoir lequel des deux loups gagne, la réponse est très simple...
Son regard se fit plus noir quand ses yeux rencontrèrent tour à tour ceux d'Euphorion et de Vitany.
- ... C'est celui que l'on nourrit.
Le jeune Black savait pertinemment qu'il n'était pas à sa place ici. Il était absolument le seul qui avait assez de courage et d'inconscience, assez de folie et de bravoure - le plus étonnant, c'est que ces qualités allaient souvent ensemble - pour pouvoir oser s'opposer à tant de cruauté.
Puisqu'il fallait que quelqu'un s'y oppose - mais c'était un enfant. Un enfant... Sirius avait 14 ans, et qu'est-on, à 14 ans ? On n'est rien du tout. Les yeux pleins de fureur de Sirius se posèrent un instant sur Lucius. L'héritier des Malefoy était en septième année, et pourtant il était beaucoup moins fort que l'était Sirius. Car après tout, qu'était-il supposé faire de sa vie ? Obéir à son père. Oui, et il le ferait... Il le ferait car Lucius était tout simplement quelqu'un de soumis. Il aimait se donner de grands airs, malgré son teint terne et l'absence de beauté dans sa famille - beauté que les Black possédaient tous en revanche. Oui, il avait beau critiquer les Black, il avait beau les détester au plus haut point puisqu'il devrait se marier avec l'une d'entre elles plus tard, Lucius était tout à fait conscient que les Black et les Malefoy étaient à mettre dans le même sac. Les Black étaient simplement en surnombre, et dominaient du même coup le monde des sangs-pur.
Sirius eut un sourire triste. Qu'il était beau, alors, les yeux perdus dans le vague. Il ne savait pas que son destin serait ô combien plus noble et plus beau que celui du lâche devant lui. Il ne savait pas alors qu'il paierait pour le crime d'un autre, ni qu'il combattrait avec courage pour gagner des vies innocentes, ces vies même que Lucius et les autres prendraient sans réfléchir puisqu'il n'en était même pas capable.
Oh, bien sûr, on pouvait dire que Sirius était un rebelle passager, un adolescent gâté qui n'était bon qu'à être maté pour rentrer dans le rang doré d'où il était sorti. Mais ç'eût été se voiler la face que de dire ça. Sirius n'estimait pas sa famille. Il la détestait. Il détestait ce monde où il avait vu le jour. Il détestait cette cruauté et ces idées terribles. Il était brave. Brave et fou. Le contraire de Lucius, dont le courage n'existait pas, être affreux, vil et lâche, qui ne méritait que de la pitié et de la compassion, Lucius qui se marierait sur l'ordre de son père en bon fils, bon fils qu'il n'était même pas, Lucius qui suivrait puisqu'il était un suiveur et rien de plus, Lucius qui regardait Sirius comme si celui-ci était réellement inférieur à lui... Alors que c'était tout le contraire.
Mais c'était de toute façon peine perdue que d'essayer de détester Lucius. Il ne méritait même pas d'être détesté... Non. Après tout il était dans la même situation que Sirius. Forcé d'obéir à son père.
La seule différence entre Sirius et Lucius, c'était que Sirius était assez fort pour relever la tête, regarder son géniteur dans les yeux et lui dire sans haine mais avec une sincérité et une bravoure que Lucius ne connaîtrait jamais, "Non."
[HJ : Pour ton petit discours dont la puérilité me passe au dessus de la tête, ne t'inquiète pas, je ne suis pas vexé par tant de stupides et hâtives conclusions Le "démonté" se sent très bien *mode sirius je précise x)*] |
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| | Sujet: Re: Malefoy’s Summer Party [Manoir Malefoy] {Invités} Ven 25 Juin - 15:43 | |
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(Narcissa en mode Daisy)
Silencieuse, Narcissa sirotait seule son verre de punch, son regard bleu observant chaque invité. Sirius, son cousin, venait de faire un speech digne d'un crétin, criant haut et fort la stupidité du discours d'Abraxas Malefoy. Quel imbécile... Il n'avait donc aucune tenue ? Aucune subtilité ? Aucun honneur ? Certes, seul gryffondor, de la noble famille Black avec Andromeda, Sirius avait ses raisons pour haïr chaque personne ici présente. Mais il aurait du garder une contenance... Se donner ainsi en spectacle... C'était simplement pathétique.
Pourtant, Cissy n'avait rien contre lui. Seul sa maison l'empêchait d'approfondir leur lien familial. Et ce soir encore, il venait de lui prouver son manque total de maturité... Tant pis, ce n'était pas le genre de la jeune fille de compatir.
Secouant la tête, elle posa ensuite son regard sur Brad. Il n'avait rien remarquer, assis aux côtés de son cousin, Euphorion. Tiraillée entre aller le rejoindre et laisser couler, elle se mordilla la lèvre inférieur comme elle le faisait à son habitude. Daisy ne le faisait sûrement pas, mais la situation n'était pas des plus simple pour elle. Et si Brad allait voir la fausse Narcissa ? Si il ne remarquait même pas le piège ? Que pouvait être pire que de voir votre petit ami dans les bras d'une autre, vous prouvant qu'il ne pouvait même pas vous différenciez ?! Et elle, que faisait elle seule dans son coin ? Daisy était populaire, elle allait voir des gens, elle ne restait pas comme une idiote seule avec son verre dans la main droite et l'autre se refermant en un poing...
Lachant son verre, elle secoua la tête et afficha son plus beau sourire. Au boulot... A l'instant ou elle partait voir Bree, meilleure amie de Day, une main ferme se posa sur son épaule.
Daisy, va donc saluer la fille Nurmengard, et cesse de te comporter comme une idiote.
Pardon ?! Elle avait du mal entendre... Qui osait traiter ainsi Narcissa Black ?! Enfin, Daisy Blackstone... Se dégageant froidement, elle se retourna, un sourire cruel aux lèvres... Qui s'évanouit bien vite. Le père Blackstone... Aïe. Il avait du la démasquer maintenant, c'était clair que lui et Daisy ne devait pas être aussi... Non ! Il s'en allait ? Comme ça ? Sans même remarquer que sa fille n'était pas devant lui, que c'était une manigance ? Un air dégouté sur le visage, Cissy éprouva malgré elle de la peine pour Day, et de la pitié pour ce père. Quel genre de père ne remarquait même pas une autre fille que la sienne ? C'était tellement gros...
Mal à l'aise, la jeune Black commençait à regretter ce plan machiavélique. Cherchant la vraie Day dans la foule, elle la remarqua un peu plus loin, collée contre Lucius. Non, ce n'était pas le plan ! Cette soirée n'était pas faites pour les rapprocher, mais pour les éloignés encore un peu plus ! Narcissa accordait une confiance sans limite pour Daisy mais là... N'allait elle pas créer une histoire ? Remarquant le regard insistant du père Blackstone, Narcissa se dirigea vers Margaud, n'ayant aucune idée de la relation qu'elle entretenait avec la vraie Daisy.
Salut Margaud...
Un ton neutre, parfait. Amies ou ennemies, la voix calme et posée de Cissy ne pouvait déclencher aucune hostilité.... Non ?
Comment se passe ta soirée ?
Un sourire en coin mi-cruel, mi-amusé aux lèvres, la fausse Daisy posa une main sur ses hanches, essayant de déceler les émotions de son amie Margaud de son regard perçant.
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| | Sujet: Re: Malefoy’s Summer Party [Manoir Malefoy] {Invités} Sam 26 Juin - 9:36 | |
| Chuck, dans ses toilettes, penché au-dessus du lavabo, devint encore plus pâle - si c'était possible - qu'auparavant dès que la voix d'Abraxas retentit. Il se tendit, et très vite fut pris de nausée. Ses parents allaient annoncé qu'ils rejoignaient ce mage. Et que leur fils en ferait de même. Non ! Il ne pouvait pas choisir comme ça. Il lui fallait du temps, il lui fallait réfléchir, envisager toutes les possibilités. Car il savait que dès le moment où lui aussi devrait porter un bandage autour du poignet pour cacher... Quelque chose... Ce serait fini, il ne pourrait plus faire demi-tour. L'oreille aux aguets, le jeune homme ne perdit pas un seul mot du discours de Malefoy senior. Les mots se répétaient encore et encore dans son crâne. Il devait se décider maintenant, et transplaner dans la seconde si son choix n'était pas celui des attentes de son père. Une panique folle s'empara de Chuck quand Sirius s'interposa. Il savait qu'il devrait le rejoindre si il ne voulait pas rejoindre le " Mage ".
Les secondes durant lesquelles Sirius parla furent sûrement les plus longues de la vie de Chuck. Devenir une personne vouée à la destruction, dont le seul souhait est de régner, de détruire les moldus. Ou bien suivre Sirius, se battre contre ces gens et leurs ambitions ridicules, faire en sortes que les moldus survivent. Le cerveau de Chuck tournait à plein régime. Il pensa à Sue. Il pensa au professeur Tchakarov, qui avait si bien sût lire le doute dans son esprit, et qui faisait tout son possible depuis qu'il était arrivé pour convaincre Chuck de ne pas suivre ses parents. Puis il pensa à ses parents, qu'il commençait tout juste à rendre fiers, qui attendaient tant de lui. A Bradley, Narcissa, et tous ses amis de Serpentard. Puis à Fraise, Sirius, et tous ceux qui n'y étaient pas. Que faire, que faire ? La respiration du jeune homme se fit saccadé, et il commença à transpirer. Orion Black avait empoigné son fils. C'était le moment ou jamais. Soutenir Sirius. L'empêcher de se soumettre à l'autorité paternelle. C'était le moment. Chuck se redressa, ouvrit la porte des toilettes, et s'essuya le front du revers de la manche.
Sirius était au centre de la salle, son père lui parlait dans l'oreille. Autour d'eux, un attroupement. Chuck marqua un arrêt. Il était lâche. Il ne pouvait pas faire comme le fier Gryffondor, il ne pouvait pas se rebeller ainsi devant ses amis et leurs parents, devant la crème de la société sorcière Anglaise. Les cinq secondes durant lesquelles il s'arrêta furent celles de trop. Sirius acquiesca. Chuck serait comme ses parents.
Anthony, d'ailleurs, venait de le remarquer, et lui faisait signe de venir vers lui. Chuck voulait aller voir Sirius, s'excuser, lui expliquer... Mais son père le demandait. Et l'évènement qui venait de se passer avait enlevé au Serpentard toute envie de rebellion. Il s'en voulait terriblement, et sa lacheté le suivrait pendant longtemps. Regardant Sirius s'en aller en compagnie de... Vitany ? Que voulait lui dire la belle jeune femme ? Et Bradley et son cousin qui les suivaient... Chuck devait y aller. Sirius serait seul face à deux Serpentards et à Euphorion - qui ne se battrait pas contre son cousin - . Mais son père...
Chuck planta ses yeux dans ceux de son paternel, et... Se dirigea vers lui, maudissant une fois de plus ce qu'il était devenu, et regrettant les années où Sirius et lui étaient les meilleurs amis du monde. Car il savait que s'il l'avait suivi, il serait à ses côtés au moment même, il aurait partagé son point de vue à 100%, et non juste
en partie. Mais ce n'était pas le cas, et Chuck était à présent devant le mage, avec ses parents, qui lui posaient des questions par dizaines.
" Voici mon fils, Chuck. Il rejoindra les rangs du Grand Mage dès qu'il aura quitté Poudlard... "
Ainsi donc était son destin. Un frisson parcouru l'échine du jeune homme, et il s'excusa auprès de son père, pretextant un mal de ventre urgent.
Dès qu'il se fut écarté assez de sa famille pour qu'ils ne le voit plus, Chuck se précipita par le chemin où avaient disparus ses amis. Entendant la voix d'Euphorion, il se dirigea vers une pièce dont la porte était entre-ouverte.
A l'intérieur, un piano immense. Et Sirius, Vitany, Bradley et Euphorion.
Chuck se dirigea immédiatement vers Sirius. Il savait que son ami lirait dans ses yeux sa culpabilité, et qu'il comprendrait immédiatement qu'il avait rejoint les rangs. Qu'ils seraient l'un contre l'autre plus tard. Ne sachant quoi dire, le jeune homme posa sa main sur l'épaule du Gryffondor, et laissa parler ses yeux. " Je suis désolé mec. Pardonnes-moi, je t'en prie, c'est pas mon propre choix, je sais pas ce que j'aurais fait si on m'avait laissé décider de mon avenir. Pardonnes-moi. Si tu savais comme je m'en veux. "
Mais il savait, au fond de lui, que ça ne suffirait pas. Qu'il l'avait trahi. Et que c'était fini. Il baissa la tête pour que le jeune Black ne voit pas la tristesse qui les habitait, et il recula de quelques pas, rompant le contact - peut-être le dernier - qui les unissait. Regardant Bradley, il s'avança vers lui et lui chuchota dans l'oreille.
" Ils ont choisi pour moi. J'ai plus le choix. Ne rejoint pas ce mec. Y a un truc bizarre. S'il te plait, empêche moi de sombrer... "
Comme pour illustrer ce qu'il entendait par sombrer, Chuck jeta un regard à Vitany, sombre, noire, vide. Car si il devait rejoindre ce " Mage ", il voulait le faire en restant lui-même. Et en ne le regrettant pas. |
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| | Sujet: Re: Malefoy’s Summer Party [Manoir Malefoy] {Invités} Sam 26 Juin - 10:19 | |
| EST-CE QUE TU CAUTIONNES CA BRADLEY ?? Cautonnier une guerre qui risquait de plonger le monde de la magie des ténèbres ? Non, bien sûr que non. Pourtant, il avait longtemps esperé la venue d'un homme assez puissant pour retablir l'ordre parmi les différents statuts sociaux. Retablir l'ordre et non détruire les indésirables. De plus, voir la rivalité à genoux était beaucoup plus grisant que sa disparition totale. De toute façon, il était hors de question qu'il se livre à un massacre de moldu en compagnie de ses sauvages et de cet étrange Mage Noir qui semblait bien décidé à asseoir son autorité sur ses ennemis comme sur ses partisans. Que pensaient-ils, ses gens bouffis d'orgueil ? Esperaient-ils que leur messie leur ferait une place sur le trône ? Non, ils ne lui serviront qu'a executer les tâches les plus ardues et à instaurer la terreur. Des esclaves en somme. C'était clair dans l'esprit du Serpentard : il avait beau détester les moldus et la facon dont ils avaient réduit les sorciers à la clandestinité, il était hors de question qu'il participe à des actes contre nature et qu'il soit réduit à l'état d'esclave pour un Mage, aussi soit-il ! Il y a en chacun de nous deux loups. L'un est le mal; il est méchanceté, vanité, colère, orgueil, avarice, cruauté, soumission, rancune, vengeance, sadisme. L'autre est le bien; il est paix, courage, ambition, loyauté, intelligence, sagesse, gentillesse, bonté. Ce n'était pourtant pas aussi simple. Le mal et le bien n'étaient pas deux choses bien disctinctes mais un tout. Le mal n'existait pas sans lumière et la lumière ne pouvait briller sans le mal. De nombreuses personnes revinrent vers la lumière après avoir commis des actes effroyables ! Etaient-elle bonnes en fin de compte ? Le mal commis n'avait été qu'un moyen de pouvoir mieux comprendre le bien ? Les gens évoluaient en permanence entre le bien et le mal, jouant avec "leurs loups" qui ne se revelaient pas si différents que ça en fin de compte. Une personne n'était pas divisée en deux mais était constituée d'un mélange de sentiments parfois contradictoires. Il était donc également possible de nourir les deux côtés en même temps, créeant ainsi une personne équilibrée. Etre que bon ou que mauvais n'était pas la solution. Il fallait apprendre à gérer le mal et le bien.. ( HJ : Remballe ta vieille philo  ) Non Euphorion, je ne cautionne d'aucune facon le discours d'Abraxas et la venue de ce Mage Noir qui estime que seul un massacre peut venir à boût de nos problèmes. Son cousin lui adressa un sourire mauvais et se passa une main dans les cheveux dans une parfaite parodie de lui même. Non, biensur quelle idée ! Un massacre ? J'avais plutôt en tête l'idée de mettre les moldus à genoux. Humiliés et réduit à l'état d'esclave, mais vivants ! J'ai du coeur, voyons !Comment réagir quand l'une des personnes les plus importantes à vos yeux vous balancait vos travers en plein visage ? Euphorion avait raison, il n'était qu'un lache, une parodie d'héroisme. Il ne pouvait prétendre être offensé du discours d'Abraxas sous pretexte que le vieil homme avait été un peu trop loin dans ses propos. Depuis des années, il n'avait cessé de clamer qu'il était temps pour les sorciers de reprendre le dessus sur les moldus. Aujourd'hui, un homme proposait de réaliser son souhait - incluant le massacre - et il se retractait comme un petit chien apeuré. Ses paroles n'avaient été que du vent durant toutes ses années ? Avait-il approuver les paroles de ses parents pour pouvoir se persuader que c'était la meilleure des pensées ? Sa haine des moldus était-elle du à son conditionnement plus qu'a une véritable colère à leur égard ? Les moldus lui avaient-ils volé sa richesse, son sang, sa famille ? Non, ils n'avaient rien fait de tel et n'étaient même pas au courant de son existence. Sa haine n'était-elle donc pas superflue ? J'ai pris conscience de beaucoup de choses ce soir. J'ai fait fausse route .Il esperait que les personnes présentes dans la pièce se rendent compte de la fierté qu'il avait du mettre de côté pour leur faire cette confidence. Comme quoi, on n'était pas tout blanc ou tout noir... si on avait deux loups en nous, ce n'était pas pour rien !
Dernière édition par Bradley Cooper Johnson le Mer 30 Juin - 16:06, édité 1 fois |
| | | | Margaud Nurmengard
Messages : 19
Date d'inscription : 08/06/2010
| | Sujet: Re: Malefoy’s Summer Party [Manoir Malefoy] {Invités} Sam 26 Juin - 13:12 | |
| Et c'est ainsi que la jeune fille Nurmengard se retrouva bien seule, simplement accompagnée par le souvenir du sourire de son petit ami avant de la quitter pour une autre. Lorsque Narcissa était arrivée près d'eux, les sourcils de la jeune fille s'étaient plissés. Que voulait-elle donc ? Les compliments qu'elle faisait à Margaud ne touchèrent pas l'adolescente qui n'eut même pas le temps de répondre quoique ce soit que Lucius était déjà parti dans ses bras le temps d'une valse. Soupirante, Margaud regarda autour d'elle. Peu rassurée, elle remarqua qu'elle était à présent la seule idiote dans un coin. D'une traite, elle but la flûte de Champagne que lui avait offerte Lucius peu de temps avant. C'était une soirée qui promettait vraiment d'être... Spéciale.
Le dos droit, les mains jointes devant son petit ventre moulé dans sa robe blanche, Margaud attendait, regardant de droite à gauche un semblant d'ambiance. De l'ambiance, il y en avait. Le Black ne s'était toujours pas remis du discours d'Abraxas, et puis la réaction des autres... C'était si intéressant de regarder, de lui, la réaction de ceux qui essayaient, pour le coup, de la cacher. On voyait à présent la vraie nature de certains Serpents, peu attirés finalement par les forces obscures... Certains savaient pertinemment cacher leur vraie personnalité pour se faire accepter dans la société Poudlarienne. Sauf que s’ils avaient été envoyé à Serpentard, il ne faisait aucun doute qu’ils finiraient tôt ou tard du mauvais côté de la barre. Margaud serait bien entendu aux premières loges pour voir cela.
Puis Daisy fit son apparition. Sans sourire, Margaud la salua d’un signe de tête. Si sa soirée se passait bien, mortelle. Narcissa venait de lui piquer son petit ami, elle était même en train de lui chuchoter deux ou trois choses à l’oreille que l’adolescente ne pouvait entendre, et un fou, le père de son petit ami, juste pour l’anecdote, voulait rallier des personnes à sa cause pour tuer son père, et tous les autres moldus de ce monde. Mais quelle soirée fantastique, n’est-ce-pas ?
« Je passe une soirée sympathique. La musique est bonne, l’ambiance ne manque pas… Un vrai Paradis, je me crois au théâtre. Et toi, tu apprécies ? Surtout le discours, je pense qu’il t’a mis en haleine, tout comme les autres, y compris moi. »
Plus fausse, ce fut impossible. Il ne fallait que personne ne sache ses impressions au sujet de ce discours, pour qu’elle puisse attaquer le moment venu, lors de la montée en puissance de ce peuple ignoble. S’il y avait une montée en puissance, bien entendu… Margaud serait là, elle est toujours là, de toute façon. Il n'y a qu'à voir, comment une jeune fille de moldue s'était elle retrouvé dans une fête méga anti moldu ? | |
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| | Sujet: Re: Malefoy’s Summer Party [Manoir Malefoy] {Invités} Jeu 1 Juil - 16:33 | |
| Le Gryffondor l'arrêta et Vitany réussit à afficher un sourire désolé. Mais il avait du le dire, pour elle ou pour lui même, sachant très bien que les choses ne changeraient pas pour la jeune femme.
Alors qu'ils souhaitaient retourner aux festivités qui n'en étaient pas, Bradley son ami ainsi que son Serdaigle de cousin barrèrent le chemin du retour. Un ordre claqua demandant qu'elle s'éloigne, elle jeta un oeil au Gryffondor à qui elle venait de parler. Euphorion lâcha ensuite un petit discours ou perçait la rage...Le pauvre agneau sentait l'odeur du sang... Vitany ancra son regard glacial dans celui du Serdaigle, un sourire mauvais naissant sur ses lèvres.
Sirius Black resta aussi calme que possible et Vitany ne bougea pas lorsque celui-ci parla. Chuck arriva ensuite dans la salle, l'expression étrange, il lanca un regard au Gryffondor. Le spectacle commençait à la fatiguer, les preuves d'affection lui donnèrent la nausée lorsqu'elle perçut le regard que lui jetait Chuck. Une fois de plus , ses sourcils se haussèrent, ainsi il comprenait, et ne lui disait rien, était déçu ou dégouté... Le regard de la vipère se perdit un instant, voilà une personne avec laquelle l'éffort d'être courtoise était à présent vain.
Mais qu'ils étaient faibles. Ils voyaient Vitany , comprenaient ce qu'il se passait, n'appréciaient pas le spectacle et n'avaient pourtant pas le cran de s'y opposer.
Alors qu'elle allait quitter la salle, sa présence n'étant bénéfique à aucun d'entre eux, la phrase de Bradley l'empêcha de partir. Elle planta son regard sur son visage, l'analysant autant qu'elle le pouvait... Un des derniers éclairs de tristesse qu'elle éprouverait dans sa vie la transperça. Bradley, à qui elle portait, quoi qu'ils en disent, une profonde amitié, n'emprunterait pas le même chemin. Qu'il ouvre les yeux ou prenne peur, le résultat pour Vitany resterait le même mais elle ne jugerait pas.
Soudain , le regard de la seule femme de la pièce se fit une nouvelle fois absent, les malaises recommencaient. Dans un geste de faiblesse, elle porta une main à son visage et ferma les yeux avant de soupirer.
- Je vous laisse à vos discours héroïques...
Une fois la main sur la porte, sa vue se fit trouble , elle perdit toute force et s'éffondra sur le sol. |
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| | Sujet: Re: Malefoy’s Summer Party [Manoir Malefoy] {Invités} Dim 18 Juil - 22:34 | |
| Sirius leva les yeux au ciel. Après tout cette soirée était bien plus que ce qu'elle laissait présager. Ce n'était pas que les habituelles élucubrations séniles du vieux Malefoy. Non, c'était bien plus que cela - et tous ne venaient que de s'en rendre compte. Il s'agissait de choisir son camp. Et pour beaucoup le pas était déjà fait, irrémédiablement. Pour beaucoup il était trop tard, bien trop tard. Black le savait. Mais il était de la race de ceux qui jamais ne s'avouent vaincu. Il était de la race de ceux qui ne se soumettent pas. Il était Sirius Black, et ce simple nom vous évoque à l'instant tout ce qu'il était.
Mais lorsque Euphorion parodia Bradley - d'une manière très réussie d'ailleurs - et que ce dernier parut montrer - chose vraiment extraordinaire - des signes d'intelligence, Sirius comprit qu'il avait bien fait de parler. Puisque cela avait su éveiller ce qui restait de bon en l'héritier des Cooper-Johnson. Le jeune Black ouvrit la bouche pour annoncer qu'il allait prendre l'air - Chuck n'était pas là et il avait beau apprécier Euph, Bradley restait l'archétype du fils à papa qu'il détestait, et de surcroît son ennemi -, lorsque Vitany le devança. - Je vous laisse à vos discours héroïques... Tout se passa très vite et elle s'écroula sur le sol. Le sang de Sirius ne fit qu'un tour. Il se précipita sur la jeune héritière et la prit dans ses bras. Chose qu'il n'aurait jamais imaginé faire quelques minutes auparavant. La Serpentard était peut-être ce qu'il détestait. Mais elle était autre chose , et c'était cet autre chose qui intriguait et touchait Sirius. Elle avairt lu en lui comme dans un livre ouvert, avait su quels étaient ses défauts et ses qualités. Elle l'avait protégé alors que rien ne l'y contraignait. Elle était douée, très douée. Et il savait pertinemment qu'une telle arme entre les mains du mal serait désastreux. Bien qu'il sût qu'elle allait tuer - et tuer sans pouvoir s'arrêter -, il espérait pouvoir la sauver. Même s'il savait qu'il n'y parviendrait pas. Il n'était pas comme Kingsley, qui, dans ses actions et ses choix, avait une contenance et une lucidité hors normes, bien que pleines d'espoir. Il ne savait pas s'arrêter. Il était hors normes, inconscient. Et cette manie de faire des siennes et de se rebeller constamment causerait sa perte. Il se pencha et murmura à l'oreille de la beauté froide quelques mots. - Nous sommes déterminés par des opportunités, même celles que nous manquons. Cela voulait dire qu'elle allait sur le mauvais chemin. Cela voulait dire qu'elle manquait l'opportunité d'avoir une vie heureuse. Cela voulait dire qu'il n'était pas trop tard.
Le beau jeune homme la tenait toujours dans ses bras quand il se mit debout et que quelques personnes accoururent. Leurs regards étonnés contrastaient avec celui, glacial, qu'il leur accordait à peine. Il les ignora résolument, posa la belle sur un sofa de cuir vert, l'embrassa discrètement sur le front et se détourna de tous ces imbéciles qui couraient à leur perte et à celle des autres en riant. |
| | | | Daisy Blackstone
Messages : 52
Date d'inscription : 08/06/2010
| | Sujet: Re: Malefoy’s Summer Party [Manoir Malefoy] {Invités} Jeu 22 Juil - 11:48 | |
| Daisy en mode Narcissa:
Sirius s'opposa vivement aux paroles d'Abraxas, s'attirant les foudres de sa famille et les regards méprisants des autres convives. Elle regarda la scène de loin, circonspecte, et ne cessa de s'imaginer à la place du jeune homme. Courage ou idiotie ? Folie ou vaillance ? Ils avaient été amis, il y a quelque temps... mais l'attitude rebelle de Sirius n'allait plus vraiment avec la soumission de la jolie blonde.
Entamant la valse avec Lucius, les deux élèves tournoyaient au centre de la salle. Le jeune homme profita de la venue des autres danseurs pour lui murmurer des paroles acerbes. Ah mes quel type arrogant ce Lucius..!
Croyait-il sincèrement que Nana désirait cette union ? Elle ne le voulait pas plus que lui, mais il semblait si résigné, fataliste... N'y avait-il rien à faire pour éviter ce mariage ? Lucius était-il à ce point terrifié de défier son père et de refuser ce contrat ?
Daisy posa son regard perçant sur le jeune homme, et le naturel revint aussitôt :
- Si tu crois que c'est une partie de plaisir pour moi aussi, détrompe-toi..... C'est un fardeau d'être une fille Black (elle aurait pu rajouté -stone à la fin, c'était la même chose)...
Oh oui, les deux jeunes femmes se ressemblaient plus qu'on ne l'imaginait. Elle continua sa tirade d'un ton froid et calme.... et ironique :
- Résignons-nous, tu as raison.
Ce furent ses dernières paroles de cette danse.... Enchainant les pas, guidée par le future mari de Nana.... ce garçon froid et narcissique..... qui ne comptait pas se battre pour garder se liberté... qui ne comptait pas se rebeller contre sa famille........Il était si lâche......Il était comme elle ....... | |
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