Vacances à Pré-au-Lard
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Console Nintendo Switch Lite édition Hyrule : où la précommander ?
Voir le deal

 

 Mais pourquoi s'entêtent-ils ? [Manoir Malefoy] {Narcissa}

Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité




Mais pourquoi s'entêtent-ils ? [Manoir Malefoy] {Narcissa} Empty
MessageSujet: Mais pourquoi s'entêtent-ils ? [Manoir Malefoy] {Narcissa}   Mais pourquoi s'entêtent-ils ? [Manoir Malefoy] {Narcissa} EmptyMar 29 Juin - 18:46

22 Juillet, Manoir Malefoy


La fête de la semaine précédente résonnait encore comme une véritable catastrophe aux oreilles de Lucius, de un, et le plus important, son couple en avait été salement amoché, de deux, son père avait encore joué au GRAND Abraxas Malefoy, puissant, beau, riche, noble, intelligent ect, et il l’avait fait de manière remarquable durant cette soirée, c’était bien mieux que toutes les autres fois, il avait vraiment été… « Majestueux » faisant souffrir son fils comme pas possible de manières terriblement viles, tel qu’il savait incroyablement bien le faire, à ce demander si cet homme avait un cœur, quoi que rien que le fait de se poser la question révélait de la plus grande imbécillité, digne d’un Sirius Black, troisième problème de la soirée, ce sombre petit crétin, gamin sans cervelle prônant une révolution minable avait ruiné un tapis et avait fait du sien, bien sur. Oh, et puis étaler tout les problèmes de la soirée de servirait strictement à rien, et si il y avait eu une chose positive…Et bien, c’est qu’au moins Lucius savait pas quoi serait dicté son avenir, et plus par qui. Car ce serait son choix propre, et même si il s’engagerait à suivre des ordres, il le fera de son plein gré et car à ses yeux, la mission et la répercussion que cela incomberait était tout à fait logique et nécessaire.

La semaine après une « Party » était peut être pire que celle qui la précédait, car il restait dans le manoir l’odeur infecte de l’opulence des invités, mélangée à celle de l’alcool et des plats qui hanteraient encore quelques jours la pièce de bal, et ça car son père n’aérait jamais la maison, il n’y vivait d’ailleurs pas réellement, et ne sortait de son bureau obscur que pour ses fêtes ou dans quelques limites, pour recevoir, il vivait quasiment dans la pièce, laissant à son fils la lourde tache de gérer la maisonnée, et ce depuis la mort de sa femme, il y a de cela quatre ans. Et Lucius n’avait pour aide que Dobby, on pouvait amplement rêver mieux que cet immonde et incapable elfe de maison.
De ce fait, seule une partie du manoir était comme elle aurait réellement dût l’être, à savoir le rez-de-chaussée, qui mis à part quelques pièces, resplendissait, pour montrer la splendeur de la famille vivant ici aux quelques invités qui franchiraient la porte, après être passés devant une autre des attractions, des paons, albinos ou non qui parcouraient l’atrium.
Mais le reste de la maison, fermé aux curieux, n’était que poussière, abandon, désolemment et mort, comme l’ancienne chambre d’Elodea, dans la quelle Lucius n’était pas entré depuis le décès de sa mère. Il y avait aussi le lieu où reposait le grand piano de la défunte, seul cadeau que lui ai offert son époux, cette pièce avec cet instrument, dans la quelle étaient allés Vitany et les autres, sans se rendre compte de l’endeuillemment même de l’endroit, où les épais rideaux vert émeraude étaient fermés, laissant passer que de très fins rayons de lumière dans la quelle se reflétaient poétiquement, mais d’une manière très mélancolique, la poussière qui alourdissait encore plus l’ambiance des lieux.

C’était pourtant dans cette pièce lugubre qu’était actuellement Lucius, contemplant les traces bien visibles sur la poussière du sol. Quelqu’un était rentré ici, plusieurs personnes même, et si lui était là actuellement, c’était pour vérifier cela justement, qu’il n’y eu personne dans des endroits où ils n’étaient points conviés, car des vols étaient parfois commis, mais les objets revenaient toujours à Abraxas, d’une manière ou d’une autre. Néanmoins, les traces restaient uniquement dans l’entrée, il n’y avait donc rien eu de spécial, peut être deux invités en quête d’intimité, comment pouvait-il le savoir ?
Il n’était guère revenu dans cette pièce depuis son départ pour Poudlard, et encore moins depuis celui de sa mère pour d’autres cieux, et en ce moment il regrettait de n’avoir passé plus de temps avec la femme, qui n’avait que pour désir d’être aimée de son fils et de son époux, mais qui était royalement ignorée par le dernier et finalement rejetée par le premier. Cruelle ironie pour cette dame qui aurait eu besoin d’affection pour survivre et qui n’en eu point assez. Comme un oiseau qui nourrirait dans une cloche de diamant, privé d’air dans toute la richesse du monde.
Oui, Lucius Malefoy était capable de se sentir coupable, et il craignait, il craignait de devenir un jour comme son père, un mari froid et sans amour, qui laisserait dans une cage dorée sa femme, peut importe qu’elle soit celle qu’il aime ou une autre, même Narcissa, et aussi, il craignait de devenir un père dur, froid et cruel, tout comme le sien l’avait été. Il ne désirait définitivement pas suivre les traces du paternel dans ce cadre-ci, et se jurait qu’il ne serait, enfin qu’il essayerait de n’être jamais ainsi, car malgré tout, on ne peut prévoir ce que l’on deviendra dans le futur.

La vue du piano abandonné depuis si longtemps ne le laissa pas de marbre comme il l’aurait voulu, car certes, il ne désirait pas être comme son père, mais avait l’envie d’être insensibles aux petites blessures quotidiennes, et espérait que les deux ne fussent pas impossible. Nonobstant, la tentation était trop forte, il ne savait plus depuis combien de temps ses doigts n’avaient pas sentit la douce sensation des touches d’ivoire et d’ébène, trop longtemps sans doute.
Il sortit sa baguette, et dans un murmure, il prononça une formule qu’il connaissait depuis sa tendre enfance, un sortilège d’accordage. Il jouerait aujourd’hui, cela faisait trop longtemps qu’il ne l’avait pas fait, et le prendrait comme un espèce de Pardon pour sa mère disparue, et qui sais si il rejouerait un jour, car ceux qu’il s’apprêtait à rejoindre n‘étaient pas des enfants de cœur, et leur mission serait dangereuse, on parlait déjà de morts, et bien qu’il en eu très peur, de la mort, il rejoindrait quand même le glorieux mage, par sa propre volonté, ainsi que pour la prestance et l’ampleur du geste. Alors qui sais si il ses doigts refouleraient un jour les touches du dit instrument ?
Et puis, il avait l’après-midi devant lui, il ne retournerait qu’à Pré-au-Lard dans cinq jours mais partait dès demain pour Londres, ses valises étaient déjà prêtes. De plus, il ne lui semblait pas que son père ai prévu de la visite aujourd’hui.

Pour s’échauffer, après s’être assit sur le siège poussiéreux et avoir découvert les touches blanches et noires de leur protection, il joua quelques bagatelles, rien de très original, juste pour voir si il ne s’était pas trop sclérosé. Cela fît néanmoins assez de bruit pour qu’il n’entende point celle de l’arrivée d’invités surprises (pour sa part) dans sa demeure, et dès qu’il eu fini les échauffements, il commença l’un de ses morceaux préférés, le premier que lui avait apprit sa mère, à l’époque où il pouvait prétendre l’aimer encore.
Les premiers accords cachèrent les bruits de pas féminins, et pour le reste, il plongea totalement dans sa bulle et n’entendit personne entrer.
Les emplacement de ses doigts venaient tout seuls, et intérieurement, il était fier de réussir à jouer sans fausses notes toute la partition, et ce fût uniquement une fois qu’il eu totalement terminé, que les cordes s’étaient arrêtées de vibrer qu’il se rendit compte qu’il était observé.
Vif, il attrapa sa baguette et mis en joue l’intrus, enfin l’intruse, avant de se rendre compte qu’elle était effectivement tout sauf désirée mais pas dangereuse et de lâcher involontairement une grimace de mécontentement.
Il était relativement en colère, la fureur était là pour deux raisons, la première car il détesta sur le coup être surprit en train de jouer, cela le rendait plus « faible » et plus attendrissant, et il n’avait besoin de personne pour s’apitoyer sur son sort, il faisait très bien ça tout seul, et la seconde, c’est que ce fût elle qui le découvre. Mais par Merlin ! Qu’avait-il fait pour mériter cela ?
Lucius reprit vite la moue dédaigneuse qui avait sa place sur son visage, et fixant la jeune femme blonde, il lâcha d’un ton acide qui laissait tout à fait voir son déplaisir.


Narcissa…Aurait-tu l’obligeance de me dire la raison de ta présence en ces lieux à cet instant précis ? Tu aurais au moins pu t’annoncer….J’espère que tu a une bonne raison de te trouver ici, la parentale excusant tout.

Si le début était dit avec une terrible ironie et un ton acerbe, la fin s’était faîte comme plus douce, sans raison apparente, comme si il s’excusait sans vraiment le faire de l’agresser ainsi. On dit que la musique détend et rend plus sympathique, mais pas à ce point quand même non ? En fait, au plus profond de lui même, Lucius ne lui en voulait pas, il savait parfaitement qu’elle n’était pas là de son plein gré et était juste vexé de s’être laisser surprendre, mais bon, pour qu’il l’admette, Mozart et Beethoven jouant ensemble ne suffiraient pas.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Mais pourquoi s'entêtent-ils ? [Manoir Malefoy] {Narcissa} Empty
MessageSujet: Re: Mais pourquoi s'entêtent-ils ? [Manoir Malefoy] {Narcissa}   Mais pourquoi s'entêtent-ils ? [Manoir Malefoy] {Narcissa} EmptyMer 30 Juin - 14:37

Voilà une semaine que l'annonce avait été faites... La soirée d'Abraxas avait marqué tous les esprits, en partie par le grand mage, mais également par l'annonce des fiançailles de son fils et de Narcissa. La jeune fille avait elle aussi marquée les esprits, en ne se présentant pas devant les invités. Le plan qu'elle avait élaboré avec Daisy avait parfaitement marché, mais lorsque le père Malefoy avait fait son spectacle, Cissy, Brad et Chuck avait fuit la fête, sans dire un mot, s'enfonçant à pas de loup dans la forêt voisine. Evidemment, ils furent ramener chez eux bien vite, leurs parents n'appréciant pas vraiment leur petite fugue... En y repensant, il était vrai que leur départ de la fête avait été des plus immature. Elle devait bien s'y faire, Narcissa épouserait Lucius qu'elle le veuille ou non, l'idée devrait un jour s'ancrée dans son esprit...
Une semaine après cette fête chaotique, les parents Blacks étaient invités chez Abraxas. Leur traditionnel dimanche en "famille" évidemment... Cette fois, Cissy n'avait pas imposé à ses parents une raison quelconque de ne pas venir. Privée de vacances entre amis pendant encore 2 semaines, enfin, plutôt 2 jours vu l'autorité de sa mère, la jeune fille jouait à la petite fille modèle, alors qu'au fond d'elle, la colère lui nouait la gorge.

Les Blacks arrivèrent à l'heure, comme à leur habitude. La mère de Narcissa portait un tailleur sophistiqué et élégant, et son père revenait tout juste de son cours de golf. Leur fille quand à elle avait opté pour une robe vintage, bleu à ceinture haute beige, qui mettait en valeur ses yeux bleus perçants, et portait des escarpins sortis tout droit de la boutique la plus cher de Londres. Sa longue chevelure blonde tombait en cascade sur ses épaules, et les quelques fantaisies qu'elle portait seraient sans doute sa seule distraction de l'après-midi... Laissant sa cape à l'elfe de maison, à qui elle n'accorda pas un regard, elle suivit ses parents jusqu'au salon. Le charismatique Abraxas vint à leur rencontre, saluant chaleureusement les parents de la jeune fille, avant de se retourner vers elle.


Narcissa... Aurais-tu l'obligeance d'aller chercher Lucius, fais comme chez toi évidemment.


Le sourire faux qu'arborait Narcissa s'évanouit une fois qu'elle était hors de vue, marchant d'un pas léger dans l'imposante demeure des Malefoys. Comme chez elle... Belle vengeance de la part du père de Lucius. Si elle était condamnée à vivre dans un endroit pareil à celui ci, autant s'attendre au pire. Regardant à peine autour d'elle, la jeune fille avançait toujours, sans se soucier d'où elle était, ruminant de mauvaises pensées. Cependant, elle fut alertée par une douce mélodie qui lui parvenait de derrière une porte voisine. Fronçant les sourcils, elle s'approcha de la porte en bois, et sans réfléchir, entrouvrit la porte.
Un piano... Des souvenirs montèrent en elle comme une vague de douceur, se remémorant les après midi qu'elle passait en compagnie de Daisy, à jouer du piano pendant que leurs parents parlaient affaires... Son instinct lui disait de partir, de ne pas déranger plus longtemps l'homme qui jouait cette magnifique partition, mais la curiosité l'emporta, et la jeune Black se rapprocha encore un peu plus.
Dès qu'elle aperçu Lucius, elle eut un mouvement de recul, comme à son habitude. Il ne l'avait pas remarquer, et à son humble avis, c'était mieux ainsi. Ne pouvant défaire son regard des touches noirs et blanches du beau piano à queue, Narcissa fut presque déçue en voyant Lucius terminer son morceau.

Le voyant attraper sa baguette, la jeune fille leva les yeux au ciel, et s'avança encore un peu plus, jusqu'à lui faire face.


Narcissa…Aurait-tu l’obligeance de me dire la raison de ta présence en ces lieux à cet instant précis ? Tu aurais au moins pu t’annoncer….J’espère que tu a une bonne raison de te trouver ici, la parentale excusant tout.



Légèrement contrariée, Narcissa ne répondit pas, laissant un silence pesant envahir les lieux. Sans lui demander l'autorisation, la jeune fille s'assit à ses côtés, le poussant sur le côté. Il n'était pas utile d'engager une dispute, l'humeur n'y était pas. Posant ses doigts fins sur les touches lisses du piano, la voix flutée de Narcissa Black envahit les lieux, en même temps qu'elle jouait son morceau favoris. Les derniers accords se firent entendre, et le nouveau silence gênant qui s'installa fit baisser les yeux de Narcissa. Elle sentait la colère de Lucius, et en même temps, ça lui était égal... C'était la chose chose pour laquelle elle ne voulait pas de ce mariage. Vivre avec un homme qui la détestait, ce n'était pas une vie. Jouer au couple heureux en publique, et rentrer pour s'ignorer... Elle ne voulait pas de ça.

C'était peu avouable pour elle, mais Narcissa Black tenait aux liens du mariage, malgré elle.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Mais pourquoi s'entêtent-ils ? [Manoir Malefoy] {Narcissa} Empty
MessageSujet: Re: Mais pourquoi s'entêtent-ils ? [Manoir Malefoy] {Narcissa}   Mais pourquoi s'entêtent-ils ? [Manoir Malefoy] {Narcissa} EmptyVen 2 Juil - 4:42


Lucius eu un vague regret en voyant l’indignation et la très légère, presque invisible, pointe de tristesse dans les yeux de Narcissa, mais il n’en avait pas grand chose à faire au final, et il accueillit ça, en apparence, avec un très discret hochement d’épaule, mais intérieurement, il était en conflit, car il avait hérité d’une face de douceur de sa mère, face qu’il essayait de cacher, de détruire, car cela ne pouvait être qu’une faiblesse que de ne vouloir être cruel en permanence.
Mais le temps n’était pas aux remontrances et aux combats moraux, car la jolie, et ça on ne pouvait le nier, blonde s’assit sans rien demander à ses côtés, le poussant un peu, et commença à jouer sur son piano sans sa permission.
Néanmoins, l’air et la voix de la jeune femme embaumants le lieu et la colère du Serpentard, il ne fît aucune remarque, ce n’était pas le moment ni l’endroit, il ne se permettrait pas cela dans cette pièce.
Il la laissa jouer et chanter sans un mot, reposant sa baguette qu’il avait garder en main sur le bord du piano.

Si il avait été en colère, c’était par la surprise de s’être fait surprendre, rien de plus au final. Bien sur, le fait que ce sois cette femme qu’il devait épouser qui sois la cause de cette interruption augmentait un peu son mécontentement, mais si l’on regardait, avant qu’ils ne découvrent qu’ils devaient se marier, il n’y avait aucune tension entre les deux jeunes gens, et depuis….
Lucius ne ferait aucun commentaire sur cela, il ne se le concédait pas, pour lui, le froid mépris qu’il ressentait pour Narcissa n’était guère justifiable que par le plan de leurs parents, et après, pour ce qu’elle pensait, il n’en savait rien et ne voulait pas savoir, on ne s’improvisait pas expert en psychologie féminine comme ça.
Quand elle eu fini de jouer, il plongea ses yeux de glace dans les turquoises froides de la Black, puis avec un petit « joli » mi-sarcastique mi-sincère, il entreprit de jouer un autre morceau, mais là, il ne pouvait plus dire si il le faisait pour lui ou pour le plaisir d’être entendu, même d’elle.
Celui-ci était bien plus mélancolique que le premier, tout de même sans pousser à la dépression, et puis, ça partait, rejouant le même rythme plusieurs fois, pour autant on ne s’en laissait point.
Il aimait cet air presque autant que l’autre, ils étaient un peu dans le même style, et agréables à l’écoute, doux sans être ennuyant, grave et triste sans devenir agressifs et déprimants. Les morceaux parfaits à ses yeux.

Lucius ne vivait pas trop dans son temps, si il avait pût, il serai né 100 ans avant, voir un peu plus. Son goût pour les choses anciennes et parfois occultes, ainsi que sa nette préférence pour la musique classique le prouvaient aisément, tout comme sa manière de se vêtir en dehors de l’école et des lieux où il faisait mieux de porter un jean et un polo que d’être correctement habillé. Aujourd’hui par exemple, alors qu’il n’était point au courant de la visite de sa future belle-famille, il portait une chemise, un peu froissée, mais classe, avec un simple pantalon de costume, on aurait presque dit qu’il se rendait en soirée, mais non, il s’habillait juste ainsi normalement, chacun ses trucs.
Mais aux lieux de réfléchir à sa manière de se vêtir, revenons à nos moutons.
Les derniers accords résonnèrent dans la salle, et Lucius, retirant ses doigts des touches se retourna vers sa fiancée indésirée, et il s’apprêta à faire quelque chose de rare et précieux venant de sa part. S’excuser de s’être conduit en parfait rustre, car ce n’était que la pure vérité. Oui, vraiment, la musique adoucit, mais quand même, fallait pas en faire trop, c’était juste de très vagues excuses pour un comportement qui n’aurait pas eu lieu d’être.


Narcissa, par rapport à ce qui vient de ce passer, je suis dé…

Le grincement de la porte interrompit Lucius dans l’abrupte aventure du repentir, et il eu un soupir las. Quoi encore ?! Il se retourna pour voir qui était l’intrus cette fois , avec un peu de malchance ce serait ce très cher Sirius, lui aussi peut-être convié, qui viendrait les éclairer de sa lumière. Mais ce ne fût point un élément aussi désagréable que celui-ci, mais pas pour autant appréciable, car c’était également un être abject qui finirait pas commettre l’incroyable bêtise qu’était la rébellion, à savoir Dobby

Maître Lucius, le repas est servit et votre père a ordonné à Dobby de venir vous le dire car Monsieur Abraxas sollicite votre présence à table, ainsi que celle de mademoiselle Black, Dobby est donc venu et…

Suffit ! Retourne à tes besognes, nous y allons…

CRAC et l’elfe disparut. Mais quel crétin celui là, incapable de parler correctement, au moins, il y avait bien un chose que Lucius appréciait, c’était le fait que la créature l’appelle Maître alors qu’elle ne disait que Monsieur à son père, mais bon, c’était juste un tout petit plaisir qui lui donnait une vague impression d’être important, mais venant d’un elfe de maison, cela n’avait rien de glorieux.
Enfin, Lucius, qui avait tout sauf envie de partager un repas avec son père, et encore moins en présence d’invités, se leva doucement, puis il tendit une main à Narcissa pour l’aider à se relever, par pur réflexe, car il était un jeune homme bien élevé et galant, contrairement à d’autres.
Une fois la demoiselle debout, il se dirigea vers la sortie, lui tenant la porte et remarquant donc la robe style années 20 qu’elle portait, pensant qu’elle irait superbement à Margaud, qui portait à merveille des vêtements de modes anciennes.
Il la dépassa dans le couloir, pour la guider sans vraiment le faire, mais il faudrait bien un jour lui montrer tout le manoir, vu qu’il deviendrait tôt ou tard son domaine.
Ils arrivèrent dans la salle à manger qui était, ô miracle, éclairée par la lumière naturelle, les volets ayant été ouverts, et incroyablement propre pour une salle qui n’avait pas été utilisée depuis un bout de temps. L’endroit lui rappelait en permanence sa mère, va savoir pourquoi.
Cette fois, c’était le jeu de chaises (car ils en avaient plusieurs) « basses » qui avaient été mises, c’est à dire que la tête des invités dépassait, elle n’avait pas de support, contrairement au jeu de chaises « hautes » où il était impossible de voir qui était assit, le dossier prenant toute la place. Bref, ne parlons plus chaises.
Abraxas et Cygnus abordaient le même sourire de sadiques satisfaits -ou de gentils psychopathes, selon les versions- bien que celui du père de Lucius paraissait bien plus sincère et habituel. Evidement les deux pères étaient ravis de savoir que leurs enfants avaient passés quelques instants seuls dans un pièce clause. Ça rapproche. Le pire c’est qu’on pouvait lire cela en eux comme dans un livre ouvert, l’horreur.

Monsieur Malefoy trônait au bout de la longue table d’ébène où était posée une nappe de soie verte émeraude sur la quelle reposaient l’argenterie, les assiettes de porcelaine et les innombrables plats, assez pour nourrir un bataillon, et dont plus de la moitié finirait à la poubelle.
Lucius remarqua que la manière dont la table avait été mise faisait en sorte que les adultes étaient à un bout, madame Black à la droite d’Abraxas et son époux à la gauche, et les adolescent à l’autre bout, exactement quatre mètres plus loin, Lucius face à son père et Narcissa à sa droite. Seuls pour qu’ils puissent « discuter tranquillement » sachant très bien que tout les mots qui sortiraient de leurs bouches seraient attentivement attendus par les adultes. On aurait dit des vautours face à une bête agonisante, ils n’attendaient plus que la fin de l’affaire. Cela déclencha un nouveau soupir chez le jeune homme blond, qui après être aller saluer les époux Black avait prit place quand son père lui en avait fait le signe. C’était terriblement protocolaire, mais c’était cela qui faisait la classe même de la haute société.
Les assiettes, agrémentée des armoiries des Malefoy étaient, déjà pleine d’un fin potage de légumes frais pour ouvrir l’appétit, et saisissant l’une des cinq différentes cuillères, et après que son père eu commencé, Lucius ,dont l’estomac commençait à lui crier sa faim, s’apprêtait à la plonger dans la soupe clair quand il eu un terrible doute.

Que pouvait-il bien avoir là-dedans à par des légumes ? Un filtre d’amour ? Possible.
Le doute étant trop fort, le Serpentard sortit sa précieuse baguette qu’il tendit le plus discrètement possible vers l’assiette creuse, murmurant un sort qui permettait de voir la composition d’une potion, et qui marchait fort heureusement avec les plats.
Ses doutes étaient logiques, mais ils se révélaient faux, c’était un simple potage avec de simples légumes. Son geste n’avait néanmoins pas échappé à Narcissa qui elle aussi avait dût se poser des questions quant à l’innocence de la soupe, alors pour ne pas qu’elle prenne le risque de se faire repérer en sortant sa baguette à son tour, il fît la vérification sur son bol à elle, et le résulta fût à nouveau négatif, et il lui fît comprendre cela par un petit signe de la tête. Mais il savait désormais que tout les plats qui arriveraient seraient soumis au même test, pas question de se laisser avoir de cette façon là ! Même à en devenir un peu paranoïaque, Lucius ne laisserait pas un filtre d’amour dicter sa vie, son père le faisait déjà, et c’était assez pénible comme ça.
Mais voilà, il n’y aurait aucun filtre dans les plats, c’était ridicule, et au fond de lui il le savait, Abraxas ne s’abaisserait pas à cela, et rien que pour essayer de rester à sa hauteur, les Black non plus.
Il fût interrompu dans ses pensées par le puissant rire de son père, vite suivit par ceux des invités, à croire qu’ils avaient oubliés les jeunes. Lucius ne savait pas de quoi ils riaient, mais tendant l’oreille, il constata vite que c’était à propos d’un certain mariage, désiré par certains, craint et haï par d’autres. Décidément, ce repas promettait d’être bien long, mais tant que les adultes conspirateurs ne leur adressaient pas la parole, tout allait bien, mis à part le fait que toute cette histoire lui avait littéralement coupé l’appétit


Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Mais pourquoi s'entêtent-ils ? [Manoir Malefoy] {Narcissa} Empty
MessageSujet: Re: Mais pourquoi s'entêtent-ils ? [Manoir Malefoy] {Narcissa}   Mais pourquoi s'entêtent-ils ? [Manoir Malefoy] {Narcissa} EmptyVen 2 Juil - 14:00

Malgré elle, un sourire se dessiné sur les lèvres de Narcissa, voyant Lucius commencer un second morceau. Elle devait bien avouer que le jeune homme avait un talent pour le piano, qu'elle ne pouvait battre. Il était vrai que ce n'était pas vraiment la première activités que l'on apprenait à une fille. Pendant son enfance, les seuls cours qu'elle avait reçu était pour la danse, évidemment, et apprendre à quoi servait chaque cuillère, fourchette, ou couteau, sous peine d'être consignée dans sa chambre le reste de la journée. Une enfance peu joyeuse certes, mais au bout du compte, elle avait fini par comprendre ce que souhaitait ses parents, voir leur fille devenir ce qu'elle était aujourd'hui, une femme froide, éduquée pour être enviée, dont la beauté rendait plus d'une envieuse, et plus d'un bouche bée. Elle ne pouvait pas dire qu'elle en avait rêvé, mais elle s'y était faites, et depuis quelques années, tous les regards posés sur elle comptaient. Relativement populaire, elle nourrissait son égo depuis son plus jeune âge, habituée dès sa naissance à recevoir des tas de compliments. Seul Lucius paraissait indifférent, la traitant comme n'importe qui, ne lui accordant aucun regard. Cela avait un côté vexant, mais elle devait avouer que d'être ignorée était plutôt reposant...

Perdue dans ses pensées, la jeune fille ne remarqua pas que Lucius avait terminé son morceau, et qu'à présent, il la fixait avec une certaine intensité dérangeante.


Narcissa, par rapport à ce qui vient de ce passer, je suis dé…


Clignant plusieurs fois des yeux, elle se rappela où elle était, et avec qui. Le jeune homme ne termina pas sa phrase que la porte derrière eux s'ouvrit. Jugeant la distance entre elle et Lucius trop mince, Narcissa s'écarta légèrement, avant de se retourner vers le nouveau venu. Priant pour que ce ne soit pas un des parents, qui verrait cette intimité comme une révélation pour le mariage, elle fut soulagée de voir un elfe de maison entrée dans la pièce. La ridicule créature se tourna vers Lucius, et le regard de la jeune fille osa pour la première fois regarder la pièce, laissant les deux autres réglé leur discussion.


Maître Lucius, le repas est servit et votre père a ordonné à Dobby de venir vous le dire car Monsieur Abraxas sollicite votre présence à table, ainsi que celle de mademoiselle Black, Dobby est donc venu et…


Suffit ! Retourne à tes besognes, nous y allons…


La pièce sombre sentait le renfermé, ce qui avait d'abord dégouté la jeune Black habituée à l'odeur de rose qui parcourait les murs de son manoir. La poussière habitait ici depuis un bout de temps, moins présente dans certains endroits, révélant que quelques objets avaient été déplacés. Aucune lumière ne filtrait, à part quelques brides de rayons de soleil, et seul le piano était en parfait état. Ne sachant pas à qui était dédié cet instrument, la jeune fille n'eut pas le temps de se poser longtemps la question que déjà Lucius lui proposait sa main. Tirée de sa contemplation, elle la prit, se levant pour suivre le garçon. L'elfe avait disparu on ne sait où, elle n'y avait fait que très peu attention. Passant devant son fiancé, qui lui tenait la porte, elle le suivit mains derrière le dos jusqu'à la salle à manger.
Pour l'occasion, la table avait été recouverte d'une belle nappe verte, en soie si son toucher ne la trompait pas, et l'argenterie avait été sortie. Accordant une attention particulière aux places qui avaient été attribué, elle remarqua bien vite que leur plan était de les rapprocher encore et encore. Eloignés des parents par quelques mètres, Narcissa et Lucius seraient donc en "tête à tête" tout le long du dîner. Poussant un discret soupir, elle prit place à la droite du garçon, adressant un regard plein de reproches à sa mère.

Narcissa connaissait assez sa mère pour savoir qu'elle avait joué un rôle dans cette rencontre habituelle, d'habitude si discrète. Pour cette occasion, Druella affichait un sourire radieux, qui sonnait vrai pour le reste des invités. Mais pour sa fille, qui savait tout de cette femme, l'idée du rapprochement au diner venait d'elle, sans aucun doute. Assise droite comme un piquet, Narcissa n'accordait plus aucune importance aux trois traitres du bout de table, regardant d'un air louche la soupe qui tronait dans son assiette. Prenant la cuillère à soupe, elle hésita avant de la plonger dans le mélange. Et si elle était truquée ? Un simple filtre d'amour pourrait satisfaire les parents... Regardant discrètement Lucius, elle vit le même air soupçonneux sur son visage. Quelques instants plus tard, il lui adressa un air entendu, et la jeun fille commença à manger. Chaque geste, chaque prise en main était ponctué par la grâce de la jeune fille, qui passait ses dimanches à apprendre l'art de manger avec noblesse.

Attendant le second plat, le silence qui régnait autour des deux promis rendait Cissy mal à l'aise, seulement brisé par les rires exagérés des parents en bout de table. Baissant les yeux, elle aurait tout fait pour avoir une présence avec elle, qui ne la détestait pas. Le visage de Bradley apparut dans son esprit, et la tristesse envahi le visage d'habitude si inexpressif de la jeune fille. Oui, elle aurait remué ciel et terre pour revoir le sourire de son petit ami, savoir qu'il l'aimait, et être à ses côtés. Prise de vertiges, Narcissa enfonça ses ongles dans la nappe fragile, fermant les yeux fermement. Elle devait se reprendre, le seul qui était présent à ses côtés était Lucius, et il le serait jusqu'à la fin. Cette seule pensée la fit craquer, et la jeune fille se leva précipitamment, se retenant péniblement au bord de la table. Elle sentit quatre paires d'yeux la regarder avec étonnement, et elle finit par lacher quelques mots, d'une voix chevrotante.


Excusez moi, j'ai besoins d'air. Je ne me sens pas très bien...

Narcissa reviens t'asseoir !


N'écoutant pas la voix de son paternel, Narcissa se mit en marche, sans savoir où elle allait. Partout mais autre part que qu'à cette table. Ouvrant une porte au hasard, elle se retrouva dans le jardin, l'air frais lui remettant les idées en place. Elle avait quittés la table... Impardonnable. Reprenant difficilement son souffle, la jeune Black posa une main tremblante sur sa bouche, tentant de retenir le cri qui allait s'en échappé. Les larmes aux coins des yeux, elle resta là, debout, comprenant pour la première fois qu'elle n'échapperait pas à son destin.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Mais pourquoi s'entêtent-ils ? [Manoir Malefoy] {Narcissa} Empty
MessageSujet: Re: Mais pourquoi s'entêtent-ils ? [Manoir Malefoy] {Narcissa}   Mais pourquoi s'entêtent-ils ? [Manoir Malefoy] {Narcissa} EmptySam 17 Juil - 17:40

Elle s’était redressée soudainement, après qu’une plainte silencieuse ait fait son apparition sur son visage et une impression de grande peine avait prit tout son corps. Puis elle était partie, donnant pour raison un malaise et désobéissant ouvertement à son père. Lucius ne la plaignait ni ne la blâmait. Il fallait être fort dans ce monde, il fallait résister devant tout les petits désagréments de la vie, toutes les petites blessures que le destin nous assène pour voir si nous sommes assez fort pour pouvoir le suivre. Et elle avait craquée. Elle s’était montrée faible. Ce n’était pas si grave, la vie ne serait rien sans des petits instants de faiblesse, mais on se montrait courageux quand on résistait et qu’on ne les montrait pas en publique, ces instants.
L’air offusqués et terriblement confus des parents Black fît sourire le jeune homme qui continuait à boire sa soupe tandis que son père jouait encore au grand, pardonnant « leur pêché » aux deux invités par un simple « c’est l’âge, ne vous inquiétez pas, ça passera » puis plongeant son regard de glace dans celui de son fils, car il avait bien sur remarqué l’amusement de son héritier, il lui ordonna d’une voix froide, autoritaire et avec le ton sadique presque présent en permanence


Lucius, va donc voir comment ce porte cette pauvre Narcissa, nous ne voudrions pas qu’elle fasse un malaise en nos lieux

Mais pè…

Lucius…

Et le Serpentard se leva, vaincu, devant l’air satisfait de son paternel qui semblait lancer aux Black « vous voyez, c’est comme ça qu’on les dresses ». Mais il ne s’était pas couché car il obéissait comme un vulgaire chien à son père, non, pas non plus car il craignait la réprimande, mais juste pour ne pas faire d’histoires, comme si ce n’était pas assez humiliant comme ça de devoir aller chercher la brebis égarée.
Il ne la détestait pas. C’était juste….étrange. Il prenait ses distances avec elle alors qu’il savait qu’il ne pouvait échapper au destin, cruel d’ailleurs de l’avoir choisi elle et non pas sa sœur Bellatrix avec qui Lucius était beaucoup plus intime. Il lui en voulait certes, mais il savait que Narcissa éprouvait le même sentiment envers lui, donc, pour ne pas être ridicule il le lui rendait. Lucius avait une logique fort compliquée et pensait bien des degrés au dessus des autres, ce qui faisait en sorte qu’il était imprévisible et qu’on se méprenait bien souvent sur son cas.
Bon, là n’est pas la question de toute manière.
Il la chercha peu de temps, se basant sur les portes ouvertes pour la retrouver.
Elle était dans le jardin arrière, apparemment bouleversée, comme si elle venait de comprendre qu’elle ne pourrait jamais influencer tout ce que leurs parents avaient aménagés depuis bien longtemps pour eux. On pouvait lire en elle comme dans un livre ouvert en cet instant, mais encore une fois c’était compréhensible, et il posa un court instant sa main sur la blanche épaule de la demoiselle, pour lui rappeler gentiment qu’elle n’était seule dans cette histoire, car il ne fallait pas l’oublier, lui aussi n’approuvait pas cette union. Puis retirant sa main pour ne pas l’incommoder, il se posta à ses côtés, lui laissant une distance d’intimité pour qu’elle puisse se remettre. Puis il laissa le silence planer.
Il aimait cette partie du jardin, il s’en occupait d’ailleurs, avant s’était sa mère, qui s’éventrait à être une bonne maîtresse de maison et qui allait même jusqu’à se préoccuper de la moindre touffe d’herbe.
Des rosiers non loin lançaient leurs effluves jusqu’aux nez des deux jeunes gens et le gazouillement des oiseaux agrémentait cela d’un délicat son. C’était écœurement dégoulinant de tendresse ce jardin, on aurait pût se croire dans un disney si ce n’est la tension présente avec l’entrée des deux fiancés.
Lucius décida de briser le silence qui commençait à se faire pesant entre deux gazouillis, et il cassa la « blanche-neige-ambiance » par un philosophique ;


Tu sais, le destin on y peut rien… On ne pourra jamais le contrer ni le contourner. Mais on peux toujours essayer de l’aménager pour le rendre plus agréable, ça marchera déjà mieux que le refus catégorique…

Puis se retournant en la plantant un peu là-dessus, il eu un petit sourire en coin, non pas pour ce qu’il venait de dire, mais pour ce qu’il s’apprêtait à sortir d’une voix certes un poil malicieuse mais sincère et respirant la sagesse , sans en faire trop quand même (Ah, ce Lucius n’empêche, quelle classe)

Je pense que nous ferions mieux d’y retourner, car mine de rien, le temps passe, et ils vont finir par se faire des idées, si tu vois ce que je veux dire…Mais si tu désire rester encore un peu avec toi-même, pour te calmer, dis-le, je trouverais une excuse, mais peu importe ton choix, il ne faudra pas trop tarder non plus. Histoire qu’ils ne te soupçonnent pas de refaire le coup de la fête…

Et voilà, en une phrase il avait réussit à être galant, finement ironique et de pouvoir placer sa petite remontrance face à son comportement lors de la party sans avoir l’air d’un idiot ou d’un Abraxas de première. Tout ce qu’il disait était calculé, il ne parlait jamais pour ne rien dire, ou en tout cas rarement. Et tout cela car il avait comprit depuis longtemps ce qu’il lui avait dit auparavant, à savoir qu’on ne pouvait changer littéralement le destin, mais qu’en s’y prenant finement on pouvait toujours l’améliorer dans son sens.

[Hj ; pas super^^’]

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Mais pourquoi s'entêtent-ils ? [Manoir Malefoy] {Narcissa} Empty
MessageSujet: Re: Mais pourquoi s'entêtent-ils ? [Manoir Malefoy] {Narcissa}   Mais pourquoi s'entêtent-ils ? [Manoir Malefoy] {Narcissa} EmptyLun 19 Juil - 0:50

Pourquoi ? Pourquoi Narcissa Black avait craqué devant eux, devant lui...? Honteuse, elle remuait toutes ses pensées, arrivant finalement à une conclusion peu glorieuse. Son masque de glace avait fini par se fissurer. Et il y avait des tas de raisons. La première était Brad. Elle ne se l'avouait que maintenant, alors que depuis des semaines, la jeune fille apparaissait joyeuse, détendue, sereine... Tout ce qu'elle n'avait jamais été. La Narcissa qui terrorisait les premières années d'un simple regard était devenue une âme sensible, osant même trouver de la compassion chez un poufsouffle. Une fleur bleue, versant une larme en voyant un film moldu à l'eau de rose, et riant aux éclats. Mais était-elle sûre de vouloir devenir cette Cissy ? Ne voulait elle pas rester la femme froide et intouchable, celle que tout le monde admirait pour sa beauté froide ? Voulait elle vraiment être considérée comme n'importe quel autre élève ?

Sans qu'elle n'est pu en finir avec son analyse, elle sentit une main froide se poser délicatement sur son épaule. Pas besoins de se retourner pour savoir qu'il s'agissait de Lucius. Se dégageant d'un geste presque imperceptible, Narcissa se remit en état, essuyant les larmes qui perlaient de ses yeux du bout des doigts, et se raclant la gorge. Le silence froid qui suivit donna l'occasion à la jeune fille de s'aventurer à regarder enfin l'endroit où elle était venu se réfugier. Un jardin, tout ce qu'il y avait de charmant, peut être un peu trop charmant d'ailleurs...



Tu sais, le destin on y peut rien… On ne pourra jamais le contrer ni le contourner. Mais on peux toujours essayer de l’aménager pour le rendre plus agréable, ça marchera déjà mieux que le refus catégorique…


Plongeant enfin son regard bleu dans celui du jeune homme, Cissy ne savait pas comment interpréter ces paroles... Etait-ce de la gentillesse ? Certes, ils ne pouvaient pas éviter leur destin... Lucius avait raison, se voiler la face ne servait à rien. Ils seraient mariés l'année prochaine, Narcissa emmenagerait avec lui, et qui peut savoir où ce mariage irait...? La seule chose qui était certain, c'était que l'homme devant elle était son futur. Pourquoi devait-elle toujours chercher à éviter ce qui était écrit ? Elle était fatiguée de toutes ces choses cachées.


Je pense que nous ferions mieux d’y retourner, car mine de rien, le temps passe, et ils vont finir par se faire des idées, si tu vois ce que je veux dire…Mais si tu désire rester encore un peu avec toi-même, pour te calmer, dis-le, je trouverais une excuse, mais peu importe ton choix, il ne faudra pas trop tarder non plus. Histoire qu’ils ne te soupçonnent pas de refaire le coup de la fête…


Des idées... Les parents ne faisaient que cela. Devant le silence de Narcissa, Lucius tourna les talons, s'appretant à retourner à table. La jeune fille n'avait aucune envie d'y retourner. Aller partout, sauf manger là bas, sous les regards insistants des Blacks et du père Malfoy.


Attend...


Elle avait lacher ça comme une bombe, prenant une voix soudainement aigue. Pourquoi elle le retenait ici ? Il n'avait aucune raison de rester. Elle avait été mauvaise avec lui, comme avec pas mal de gens... Mais elle pouvait toujours se rattraper, du moins, essayer. C'est pourquoi, de la façon la plus innocente possible, Narcissa pointa le terrain du doigt.


Tu me fais visiter ?
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Mais pourquoi s'entêtent-ils ? [Manoir Malefoy] {Narcissa} Empty
MessageSujet: Re: Mais pourquoi s'entêtent-ils ? [Manoir Malefoy] {Narcissa}   Mais pourquoi s'entêtent-ils ? [Manoir Malefoy] {Narcissa} Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Mais pourquoi s'entêtent-ils ? [Manoir Malefoy] {Narcissa}
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Malefoy’s Summer Party [Manoir Malefoy] {Invités}
» Demande d'avatar pour Narcissa =)
» Le manoir des terres de Leeds ouvre ses portes [ Invités ]
» Une rencontre peu possible...Mais pas impossible!
» Ja sais je suis exigeante mais bon... je suis fan et accro de vos vava, j'y peux rien!

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Vacances à Pré-au-Lard :: La Sortie du Village :: L'Ailleurs-
Sauter vers: