Correspondance anonyme...pas si anonyme...{Orphée

Invité

Dans le camping-car dernière génération de Liah et Marlene
13h27

"DEBOUT LA DEDANS !"

Hein ? Quoi ? Quelle heure il était ? Marlene s'était couchée tard la veille, elle avait fait la fête avec des amis et elle n'avait même pas bu une goutte d'alcool ! Enfin...elle ne se souvenait plus, elle savait juste qu'elle était revenu dans le camping-car la tête dans les chaussettes, elle s'était presque écroulée avant d'atteindre sa chambre, heureusement que son amie Liah était là, ahlala, que ferait-elle sans elle, seulement aujourd'hui, elle aurait pu se passer du réveil matin (ou midi) super bruyant !

"Liah...il est quelle heure ? Laisses mois dormir, chui fatiguée..." répondit-elle en mettant sa tête sous l'oreiller

"Il est tard ma vieille ! Bouges toi un peu !"

La serdaigle souleva sa couette et la balança dans la chambre, ce qui ne réveilla pas plus la marmotte...ce n'est qu'au bout de 20 minutes qu'elle émergea enfin, elle prit un petit déjeuner (enfin plutôt un repas vu l'heure...) et s'habilla en vitesse, le programme de la journée ? Prendre l'air n'importe où et toute seule, elle avait besoin d'un peu de solitude, depuis le début des vacances, elle n'avait pas eu une seconde pour elle, entre les amis, les soirées, les sorties sur la plage ou au bar...ceci dit, elle était heureuse de pouvoir passer tout son temps libre en compagnie des gens auquel elle tenait particulièrement !

"Woody ! Je sors, à plus !" dit-elle en quittant le camping-car un sac à la main...

Place Rufus Oldridge
14h15

Marlene trouvait cet endroit tranquille, il n'y avait personne pour l'instant, elle pouvait se reposer en paix. Elle s'assit à une table et sortit un parchemin ainsi qu'une plume qu'elle avait achetée quelques jours plus tôt pour pouvoir répondre à ses lettres...tout avait commencé un soir, la serpentard déambulait dans les couloirs du château comme à son habitude lorsqu'elle n'arrivait pas à dormir ou que des mauvaises pensées l'envahissait, un hiboux lui était parvenue, intriguée, elle ouvrit l'enveloppe et y trouva un mot assez bizarre, enfin plutôt idiot...sans doute quelqu'un qui s'ennuyait, elle avait voulu la déchirer mais une irrésistible envie d'y répondre la prit, après tout...elle avait donc répondu sans se douter qu'elle aurait une réponse de la personne mystérieuse...pourtant quelques heures plus tard, pouf ! Une autre lettre. C'est ainsi que depuis ce soir là, elle correspondait avec une jeune fille de Poudlard, elle ne chercherait pas à trouver qui était cette élève, elle ne voulait pas être déçue.
Dans ces hiboux, elles se racontaient tout, absolument tout, leurs joies, leurs peines, tout !

Marlene sortit donc sa nouvelle plume, un bout de parchemin vierge et commença...

"Coucou Тайна
Désolé, j'ai mis du temps à te répondre mais j'étais en Angleterre, je voyageais avec une amie et j'étais assez chargée, mais je suis de retour et en pleine forme ! Et figures toi que mon humeur est bien meilleure, c'est les vacances et j'ai mis tout mes soucis de côté ! Je veux profiter à fond, je veux me créer des souvenirs avec des êtres chers et puis tu sais quoi ? Ça fait super longtemps que je n'ai pas vu la mer, c'est si beau, j'ai l'impression d'être en plein rêve !

Mais il y a quelque chose que je ne t'ai pas encore dis, j'aurais aimé le faire depuis longtemps mais je n'avais pas le courage, ça fait un bout de temps maintenant qu'on correspond et je me sens plus en confiance, j'aimerais te parler de mon passé, ça te permettra de mieux me comprendre.

Je n'ai pas toujours été comme je le suis maintenant, avant, j'étais quelqu'un de méchant, de sadique, je ne pensais qu'à moi et pas aux autres mais il y a une raison à ça, mes parents...ils m'ont abandonnés lorsque j'avais 10 ans, ils ne voulaient plus de moi, j'ai été idiote de croire qu'ils m'aimaient, j'étais insouciante et innocente mais à cause d'eux, je suis devenu un monstre, je pensais qu'ils avaient gachés ma vie toute entière, que plus jamais je ne pourrais sourire, rire, jouer et être heureuse et pourtant, il y a peu de temps, je me suis rendu compte que je pouvais prendre ma vie en main, je me suis rendu compte qu'ils n'étaient pas maitre de mon destin, j'ai donc pris mon présent et mon avenir en main, je me sens maintenant bien plus libre et si j'ai réussi à avancer, c'est grâce à des gens comme toi, des personnes précieuses...

J'espère que mon discours a pas été trop barbant, maintenant, suffit de parler de moi, tu vas bien ? Tu passes de bonnes vacances ?

Je t'embrasse ♥

L'âme errante.."

La jeune fille sourit et envoya le hiboux sans regarder la destination, et sans se douter qu'elle racontait les moments les plus marquant de sa vie à une de ses ennemis...la vie est parfois bien étrange...

Messages : 41 Date d'inscription : 08/06/2010

Gueule de bois. Le cerveau de Orphée tout comme son corps avaient passé une mauvaise nuit et ses neurones fonctionnaient à deux à l’heure. Maintenant, elle ne pourrait plus le nier, le whisky pur feu était mauvais pour la santé et surtout pour l’esprit. Mais contrairement à certaines personnes le lendemain des soirées où elle avait beaucoup bu, Orphée ne faisait pas de grâce matinée. Qu’elle se lève tôt ou tard, le résultat était le même, un affreux mal de tête s’emparait d’elle, la matinée était fichue et ceux qui avait le malheur de croiser son chemin faisait les frais de son humeur exécrable. Bien heureusement, Rosaline dormait toujours. Se retirant difficilement de son sac de couchage, Orphée poussa un bâillement sonore et jeta un coup d’œil à la montre que son père lui avait offert pour son quinzième anniversaire, il était six heures du matin, s’étant couché dans les environs de trois heures du matin, elle avait très peu dormi, mais étant insomniaque c’était devenue une habitude. A peine eut-elle posé un pied sur le sol, qu’un affreux mal de tête vint la mettre de plus mauvaise humeur. La matinée se passa au ralenti, chacun de ses gestes étaient une épreuve et même le plus infime bruit venait amplifier sa migraine déjà très douloureuse, cependant cette matinée se déroula relativement bien.

Voilà bien une heure que Orphée était assise à une table de la Place Rufus Oldridge et vingt bonne minutes, qu’elle avait débuter la rédaction d’une lettre destinée à ses sœurs aînées, qui voulaient absolument tout savoir sur les vacances que passaient Orphée. Cependant, la jeune fille ne voyait pas vraiment ce qu’il avait à raconter, mis à part les fêtes au Lac et les sortit entre amis. Bien sur qu’elle adorait ça, mais elle ne voyait pas l’utilité d’en faire un long récit à ses sœurs, mais étant de vrai commères les deux jumelles voulaient tout savoir. Orphée n’eu pas le temps de réfléchir plus longtemps à ce qu’elle allait écrire, qu’un hiboux vint se poser gracieusement à l’extrémité de sa table, celui-ci déposa une lettre et repartit aussitôt. Le cœur de Orphée fit un bond dans sa poitrine, peut-être est-ce « L’âme errante », enfin plutôt sa correspondante anonyme, à qui elle écrivait depuis maintenant quelques mois. C’était aussi une sorte de confidente, à qui on pouvait tout dire sans avoir peur d’être juger.

Au début, cela avait été un simple jeu pour Orphée, un soir où elle s’ennuyait profondément, la jeune fille avait griffonner quelques mots sur un bout de parchemin et l’avait donner à son hiboux pour qu’il l’apporte au premier qui croiserait sa route. Sa lettre, Orphée l’avait signé avec le pseudonyme Тайна, qui en Russe voulait dire secret.Puis quelques heures plus tard, un hiboux lui apporta une lettre. Quelqu’un avait donc répondu, la fin de la lettre était signé « L’âme errante ». Mais au fils des jours et des lettres, tout cela n’était plus un jeu et les deux jeunes filles continuaient à s’écrire régulièrement, mais Orphée ne voulait pas connaître l’identité de sa correspondante, tout ce qu’elle s’avait sur elle c’était que elle aussi faisait ses études à Poudlard et que c’était une fille et même si quelques fois l’envie de savoir qui était cette fameuse jeune fille la tiraillait, Orphée se ravisait immédiatement…

N’attendant plus une seconde de plus, Orphée décacheta l’enveloppe avec hâte et déplia la lettre de façon à pouvoir la lire. Son regard parcouru chacune des phrases joliment écrites d‘une écriture penchée, elle arqua un sourcil d’étonnement. C’était donc pour cette raison, que L’âme errante lui évoquait souvent la méchanceté dont-elle avait fait preuve envers d’autres élèves. D’une certaine manière Orphée la comprenait. La rouge entreprit donc de lui répondre, elle sortit un parchemin de sa sacoche et sa saisit de la plume posée sur la table. D’une fine écriture penchée, elle écrivit :

« Salut L’âme errante,
Ce n’est pas grave, je comprend, moi aussi j’était d’ailleurs bien chargé. Je passe mes vacances à Près Au Lard, avec ma meilleure amie, nous partageons une tente ensemble. Et la cohabitation se passe super bien. Toutes les conditions sont réunies, le soleil, la mer, les amis, pour passer de super vacance. C’est super, alors si tu passe de bonne vacance et oui la mer c’est magnifique. Je ne la vois que rarement moi aussi, il faut dire que à Londres la pluie domine le plus souvent.

Oh…Je suis vraiment désolé. Mais tu sait ce qui compte le plus c’est la personne que tu es maintenant, pas celle que tu était avant. Bon nombre de personne dises que l’on ne peut pas changer, mais moi je crois que si, si on à la volonté de pouvoir le faire et je suis sure que cette volonté tu l’as. Si tu as besoin de parler tu sait que je suis là. Ton discours n’est absolument pas barbant, je suis contente que tu me fasse confiance et que tu puisse te confier à moi, sache que la mienne t’est acquise.

Tu sais ma famille non plus n’est pas un modèle. Mon père est un homme plein de préjugé qui pense que les nés moldus ne devraient pas être accepté à Poudlard. Que seul ceux descendant d’une famille de sorcier devrait y être et fréquente que des personnes soit disant de sang pur. Quant à ma mère c’est une fan incontestable des moldus, elle est même journaliste dans un journal moldus de Londres. Je ne la vois presque, jamais, elle est tout le temps en déplacement à l’étranger. Elle est omnibuler par son travail et ne pense que à cela. Alors même si cet été, elle rentre pour une semaine, je ne sais pas si je vais renter chez moi.

Tu sais, sa peut paraître vraiment étrange, on ne se connaît pas vraiment. Mais j’ai l’impression de te connaître depuis toujours et je me sens vraiment en confiance quand je t’écris. Peut-être que c’est plus facile de se confier à un inconnu. Même si maintenant je ne te considère plus comme une inconnue, tu es une amie.

Je t’embrasse aussi.
Тайна… »

Orphée tendit la lettre à son hiboux, qui s'en saisit des deux pattes et s'envola. Un sourire c'était forger sur les lèvres d'Orphée, maintenant, elle était de bonne humeur.

Invité

Marlene attendit quelques minutes, la réponse arriva enfin, la jeune fille bondit et l'attrapa au vol, impatiente de voir ce que lui avait répondu Тайна. Elle décacheta l'enveloppe et lit une par une les lettres écrites à l'encre, elle sourit, elle avait trouvée quelqu'un qui partageait en quelque sorte sa souffrance, ce n'était pas exactement la même chose mais tout de même, c'était agréable...bien sur, Marlene pouvait aussi partager sa souffrance avec ses amis, ceux qu'elle voyait en vrai, devant ses yeux mais ce n'était pas pareil car elle ne voulait pas les inquiéter avec ses histoires. Autrefois, elle donnait sa souffrance, elle ne la partageait pas, elle laissait les autres la porter et c'était un lourd fardeaux pour eux mais comme le disait Тайна, l'important c'est ce qu'elle était maintenant, le passé était loin, très loin, enfouie à jamais. Elle garderait toujours ce souvenir douloureux gravé en elle, dans son cœur et dans sa mémoire mais elle pouvait ne plus y penser à chaque seconde de sa vie.

Elle prit un nouveau bout de parchemin et entreprit de lui répondre...

"Je suis vraiment très heureuse de pouvoir ainsi partager ma souffrance, de pouvoir me libérer d'un fardeau au moins quelques instants, et surtout de pouvoir parler avec quelqu'un en qui j'ai pleinement confiance...je ne regrette pas d'avoir répondu à cette lettre, d'ailleurs, je les garde toutes dans un coffre, il me suit partout et lorsque je me sens mal, je les relis.

Je passe aussi mes vacances avec ma meilleure amie, nous avons un camping-car en bord de mer, la classe hein ? Et c'est sur que ça change de Londres...ça fait six ans que je n'ai pas pris de vraies vacances, habituellement, je les passe chez ma tante, je la déteste, elle est idiote et ses gamins aussi donc je suis vraiment heureuse de venir m'amuser ici, avec mes amis. Il ne se passe pas une journée où je ne fais rien, aujourd'hui, je vais rester tranquille mais je ne fais pas rien, je t'écris.

C'est un début de vacances super mais je sais pas pourquoi, j'ai comme l'impression que quelque chose va se passer, je sais pas quoi et je sais pas quand ni où mais c'est étrange...enfin bon, on verra bien, pour le moment, je suis heureuse et je profite ! Franchement, je sais pas si je vivrais sans des personnes comme toi, même si on est presque des inconnus...mais comme tu le dis, on est bien plus que des inconnus, on est des amies...

Ah et puis............"

OH NON ! La lettre....elle....elle était partie ! Un coup de vent et plus rien, bon sang...la jeune fille se leva d'un bond de sa chaise et regarda le ciel, plus une seule trace de la lettre. Prise de panique, elle ne savait pas quoi faire, c'est alors qu'elle la vit, sur une table. Elle courra à travers la place et arriva face à la table, elle dit :

"Euh...excusez moi, c'est à moi..."

Elle avait l'impression de connaitre la fille qui....oups...Orphée Warren, une de ses plus grandes ennemis, elle espérait qu'elle n'avait pas eu le temps de lire sa précieuse lettre, elle lui arracha des mains et siffla :

"Orphée...ne t'avises pas de lire ça...mais, qu'est-ce que...?"

Marlene se pencha sur la table de la rouge et or et aperçut quelque chose qu'elle n'aurait peut-être jamais du voir. Elle resta là, la bouche ouverte, sans rien dire, ne sachant pas quoi faire, était-ce un rêve ? Ou un cauchemar ? En même temps, la vie n'est qu'un cauchemar permanent, et un rêve pour certain mais à ce moment précis, elle était bien en face de Orphée qui avait à côté d'elle une lettre, sa lettre, sa réponse !

"Toi..." dit-elle en pointant le parchemin du bout du doigt...

Ce n'était pas possible, la personne mystérieuse...sa confidente...son amie...et Orphée, c'était la même personne ? Elle avait confiée sa vie à une ennemie ? La vie voulait peut-être qu'elle rétablisse de bons liens avec les autres...la vie est parfois bien faite finalement..

Messages : 41 Date d'inscription : 08/06/2010

Orphée ne prit même pas la peine de regarder dans qu’elle direction volait son hiboux pour apporter la lettre à son destinataire. Oui, car elle ne voulait pas connaître l’identité de l’âme errante. Elle ne voulait tout simplement pas être déçue. Même si maintenant cette correspondante anonyme était son amie, Orphée avait peur de savoir si à Poudlard cette jeune fille était quelqu’un qu’elle connaissait, et ci c’était le cas elle avait peur que la vision de l’âme errante sur elle soit faussé à cause des relation qu’elle entretiendrait en dehors des lettres. Cette part de mystère plaisait à Orphée, car d’une certaine manière c’était rassurant de ne pas connaître l’identité de sa correspondante.

Juste après le départ de son hiboux, un autre vint se poser sur la table de Orphée, un petit colis entre les pattes. Orphée prit le petit colis et le hiboux s’envola sans plus tarder. Une petit lettre était attaché sur le dessus du colis. La jeune fille entreprit donc de la lire, c’était sa mère qui lui annonçait qu’elle rentrait un peu plus tôt d’Afrique du Sud (où elle devait faire un reportage) et lui demandait de la rejoindre à Londres dans la maison familiale dans environ trois jour et ensuite Orphée pourrait revenir à Près au Lard. La petite blonde poussa un soupir d’agacement et ouvrit le colis. A l’intérieur se trouvait un appareil photo de moldus, un petit papier était collé au dos, sur celui-ci était inscrit « Pour que tu puisse immortalisé tes plus beaux moments à Près au Lard. » Chaque cadeau que lui faisait sa mère se rapportait quasiment toujours aux moldus. Au moins sa mère, ses sœurs et son frère ne l’avaient pas oubliés, contrairement à quelqu’un d’autre de la famille…

Orphée décida donc d’essayer de faire fonctionner l’appareil photo moldus. Elle le tourna dans tous les sens avant de comprendre, qu’il fallait simplement appuyer sur un petit boutons noir pour faire fonctionner l’engin. Après de nombreuses minutes, Orphée visa donc à travers son appareil photo ce qu’elle souhaitait prendre en photo, c’était un magnifique petit oiseau qui s’était posé sur la chaise en face d’elle. La jeune fille s’apprêtait à appuyer sur le bouton mais l’oiseau s’envola, car une personne venait de ce précipiter sur lui. Orphée remonta l’objectif en direction du visage de la personne, c’était Marléne McKinon une de ses pires ennemies, Orphée se serait bien passé de la rencontrer ici.

« Qu’est-ce que tu fiche ici, Mckinnon ? »

Mais qu’Est-ce que, sur la table d’Orphée avait atterri une lettre et Marléne avait l’air en colère. Orphée se saisit de la lettre qu’il ne fallait pas qu’elle lise, juste pour mettre un peu plus en colère cette vipère de Marléne, mais elle ne comptait absolument pas la lire. Cependant Miss MacKinnon, venait d’apercevoir la lettre que Orphée avait reçu de l’âme errante. Au seul et dernier mot de Marléne, Orphée comprit bien vite que l’âme errante, la jeune fille à qui elle avait raconter ses joies, ses peines, sa vie n’était autre que Marlène McKinnon…

« C’est impossible, que ce soit toi ! » Elle avait dit cela avec une certaine colère dans la voix. Pourquoi ne s’en était-elle pas rendu compte avant, Orphée ne comprenait pas. L’âme errante, ne pouvait pas être Marléne. Toutes les lettres que Marléne avait envoyer à Orphée, lui revinrent à l’esprit , tout concordait et pourtant elle avait du mal à y croire…

Invité

Impossible...oui, c'était impossible...une claque et elle allait se réveiller, non ? Ça semblait pourtant si réel, et apparemment, ça l'était. Mais elle avait beaucoup, beaucoup de mal à le croire. Marlene, encore une fois s'était laissée aveuglé par la colère et le mépris, elle n'avait pas cherché à connaitre
vraiment Orphée, enfin, du moins c'était ce qu'elle croyait...car à présent, elle pouvait dire qu'elle la connaissait, elle connaissait ses pensées, un bout de sa vie...elle ne savait plus quoi penser, était-elle déçu ? Dans un sens, oui, elle aurait préférée ne jamais savoir ça mais en même temps...en même temps elle pouvait peut-être se faire une ennemie de moins, elle n'avait pas trop le choix, après tout ce qu'elles s'étaient dit dans leurs lettres, tous les états d'âmes qu'elles avaient partagés...de plus, elle ne pouvait qu'admettre que Orphée était quelqu'un de bien...le drapeau blanc venait d'être levé ?

Elle prit place en face de la jeune fille et la fixa, peut-être avec trop d'insistance...comment prendre cela ? C'était assez gros tout de même, Orphée était en colère, c'était normal, Marlene était plutôt calme mais malgré tout, elle était perdue...à présent, elle connaissait bien plus de choses sur Тайнa que sur Orphée Warren...mais c'était la même personne....Marlene ne comprenait plus rien, ses pensées étaient contradictoires, elle se sentait à la fois mal et soulagée. Il fallait dire quelque chose, mais quoi ? Les deux filles, dans leurs lettres étaient amies mais dans la "réalité", elles étaient ennemies, c'était difficile de changer ça, fallait-il tout recommencer ? Repartir de zéro ?

Et qu'allait-il se passer ? Marlene comme Orphée, réussiraient-elles à se confier des choses ? Sachant qu'elles s'étaient méprisées pendant des années ? Il fallait du temps...peut-être moins que ce qu'elle pensait...
La jeune fille fit le vide dans sa tête et dit non sans peine :

"Rien n'est impossible on dirait bien...c'est étrange mais...je pense que je te dois des excuses, je n'ai pas pris le temps de te connaitre toi, je connais Тайнa mais je ne te connais pas toi, Orphée Warren...on devrait peut-être...tout reprendre à zéro, sans pour autant oublier ce que l'on s'est dis dans les lettres..."

Étrange...vraiment étrange de dire ça à une ennemie..une ennemie qui ne l'était peut-être plus maintenant, Marlene l'avait jugée bien trop vite mais Orphée aussi, sans doutes...

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