Fêtons l'arrivée des vacances ! [ Dan Everton ]

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Alix entra dans les Trois Balais et enleva son chapeau. Dehors, le soleil brillait à vous en brûler la rétine et ses rayons ardents faisaient même ployer les tournesols. La Gryffondor aux cheveux bruns avisa une table libre dans un coin et s'y assit, cherchant Mme Rosemerta des yeux. Cette dernière s'approcha et prit la commande d'Alix : un verre de jus de citrouille pour elle, une Bièreaubeurre pour Dan. D'ailleurs, le Serdaigle se faisait attendre !

La jeune fille s'étira, jetant des regards discrets aux autres tables. Des élèves de toutes les maisons et toutes les années s'y côtoyaient, dans une ambiance bonne enfant et chaleureuse. Jamais Alix n'avait vu de débordements dû à l'alcool. De toute façon, Mme Rosemerta aurait vite fait de les sortir à coups de balai au derrière.

Portant son verre à ses lèvres, elle bu un peu du breuvage orange qu'elle adorait. Elle leva la tête vers la porte et le vit enfin entrer. Il la chercha du regard et, la voyant au fond, traversa la salle jusqu'à la petite table. Alix poussa vers lui la Bièreaubeurre.

Ils ne s'étaient pas vus depuis presque deux semaines et le Serdaigle lui avait vraiment manqué. Ils avaient du temps devant eux pour rattraper celui qu'ils avaient perdu. Les vacances commençaient à peine et promettaient d'être belles.

Il allait être en retard, encore. Le serdaigle devrait se greffer une montre ou quelque chose qui lui permettrait de ne pas rater de rendez-vous, avec Alix en plus il avait bien choisi son jour. Il s'était baladé près du lac et s'était endormi comme un bébé. Mais réveillait par la chaleur étouffante, il remarqua qu'il avait déjà cinq minutes de retard. Il poussa un juron et commença un sprint, jamais il n'avait couru aussi vite. Il prit bien soin de ne pas se prendre les pieds dans des racines ou divers objets qui aurait pu causer sa chute

-Elle va m'en vouloir, fallait vraiment que je m'endorme comme ça, quel crétin !

Il arriva devant les trois balais, essouflait, rouge, non seulement par l'éffort qu'il avait du fournir mais par la chaleur. Note pour lui même, ne jamais courir quand il fait trop chaud, on à la tête qui tourne.
Il entra et chercha la gryffondor des yeux, le serdaigle voyait beaucoup de monde de poudlard mais pas Alix, ne serait-elle pas venue ? Il l'aperçu finalement sur une petit table au fond. Il avança dans sa direction. Cela faisait deux semaines qu'ils ne s'étaient pas vu, et Alix lui avait vraiment manqué, cela avait créé un vide en lui. Il s'assit et elle lui tendit une chope de bierreaubeurre, il sourit, elle le connaissait bien.

-Excuse moi Alix d'être en retard, j'ai pas vu le temps passé. Merci pour la boisson au faite.

Il la regarda , elle était encore plus jolie que dans ses souvenirs. Dan épprouvait une attirance envers la rouge et or , il n'avait jamais su comment lui dire, et pire il ne savait pas ce que Alix ressentait pour lui.

-Alors quoi de nouveau depuis la dernière fois ?

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-Excuse moi Alix d'être en retard, j'ai pas vu le temps passé. Merci pour la boisson au fait.

Elle lui sourit. Il avait une certaine habitude à être en retard, mais la Gryffondor s'y était habituée. Elle trouva même que seulement 5 petites minutes était une amélioration. Amusée, elle lui tendit son verre.

- Alors quoi de nouveau depuis la dernière fois ?

Depuis la dernière fois ? Ca remontait à longtemps ! Environ deux semaines, qui avaient semblé à Alix comme un long mois. Ne pas pouvoir se confier, se lover dans ses bras, tout simplement voir son visage. Ce sont les jours d'absence, qu'on se rend compte de l'importance d'une personne. Et Dan, c'était son meilleur ami ! Ils partageaient une relation différente de celle qu'elle avait avec Ted, son autre meilleur ami. Mais bon, il n'était là pas question de Ted.

Alix lui sourit et prit la parole.

- Eh bien... Je suis allée chez Carel, pour l'enterrement de sa grand-mère. C'était pas joyeux et je n'ai qu'une envie à présent, rire et profiter des vacances ! Oh tiens ! J'allais oublier ! Je t'ai acheté quelque chose !

Elle se pencha vers son sac et le prit sur ses genoux, cherchant parmi les livres, son porte-monnaie, des mouchoirs, des parchemins, sa plume. C'était vraiment un fourre-tout, ce sac ! Enfin, elle le trouva. La jeune fille réussit à la sortir et tendit le sac de craft marron à son ami.

- Ce n'est pas grand chose, mais comme ça, tu ne m'oublieras pas ! dit-elle avec un sourire malicieux, une étincelle d'amusement dans ses grands yeux sombres.

Il s'agissait d'une gourmette, sur laquelle elle avait fait graver le prénom Dan, ainsi qu'un petit A sur l'intérieur. Elle était en argent, les lettres étant gravées dans le métal. Alix espérait que son présent plairait à son ami.

Attendant qu'il ouvre le paquet, elle but une gorgée de jus de citrouille.

- Ce n'est pas grand chose, mais comme ça, tu ne m'oublieras pas !

Elle lui offrait un cadeau en plus, il ne pu qu'afficher un énorme sourire.
Il l'ouvrit doucement et laissa tomber dans sa main une gourmette, à son nom, avec un petit A pour Alix, elle était magnifique, il l'accrocha à son poignée. Dan attrapa la main de la gryffondor et la porta à ses lévres, il l'embrassa doucement et la reposa.

-Merci beaucoup Alix elle est magnifique, c'est surement l'un des plus beau cadeau que j'ai reçu.

Soudain une pensée lui traversa l'esprit, il n'avait rien prit pour elle. Quel naze ... Il arrive en retard et n'a rien à lui offrir. Deuxième note pour lui même: penser à prendre un cadeau pour Alix la prochaine fois. Il baissa les yeux et lui dit:

-Je suis désolée, je ne t'ai rien apporté, aujourd'hui j'ai vraiment tout faux. Je te trouverai quelque chose la prochaine fois, enfin en espérant qu'il y ai une prochaine fois.

La pour le coup il lui adressa un petit clin d'oeil, et porta sa chope à sa bouche.

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- Je suis désolé, je ne t'ai rien apporté, aujourd'hui j'ai vraiment tout faux. Je te trouverai quelque chose la prochaine fois, enfin en espérant qu'il y ai une prochaine fois.

Alix éclata de rire. Elle ne lui avait rien demandé et puis son cadeau, c'était spontané !

- Tu sais, tu n'es pas obligé de m'offrir quelque chose ! Je n'attendais rien en échange de cette gourmette, Dan ! C'est pour cela, qu'on nomme ça un cadeau !

Elle rougit lorsqu'il porta sa main à ses lèvres. Rougir. Non mais quelle idiote elle faisait ! Il était son meilleur ami, elle n'avait pas à rougir ! Elle sentit soudain une armée de papillons danser la polka dans son estomac. Depuis quelques temps, cette danse avait lieu en présence de Dan, étrangement. Alix se ressaisit. Elle adressa un sourire radieux à Dan et bu de nouveau de son jus de citrouille.

- Elle te va bien ! dit-elle en regardant le poignet de son ami.

Ils étaient assis l'un à côté de l'autre, sur une banquette, dans un coin de la grande salle. Alix posa sa tête sur l'épaule de Dan et prit son poignet.

- Oui, je ne regrette pas mon choix. Il y en avait plusieurs, de toutes les formes, mais celle-là a tout de suite attiré mon regard . C'est chouette si elle te plaît ! ajouta-t-elle en relevant la tête, plantant son regard dans celui de son ami.

Elle se redressa et déposa un baiser sur la joue du jeune homme.

- Alors, qu'as-tu fais pendant tout ce temps où tu étais loin de moi ? J'espère que je t'ai manqué !

Elle sourit à sa question. * Non Alix, tu n'es pas le centre du monde ! * se dit-elle.

Alix se rapprocha de Dan, elle posa sa tête sur son épaule, le garçon déglutit " ressaisie toi se disait-il". Puis elle posa un baiser sur sa joue, cela ne dura que quelques instants, mais c'était tendre. Le serdaigle devait lutter pour ne pas refermer ses bras autour de la gryffondor.

Alors, qu'as-tu fais pendant tout ce temps où tu étais loin de moi ? J'espère que je t'ai manqué !

-T'imagine surement pas à quel point tu m'as manqué. En faite pendant la première semaine je suis retourné chez ma mère, puis je suis revenu la deuxième semaine, profité de mes amis.

Dan scruta le visage de la jeune fille, il pourrait admirait ses yeux une éternité. Il secoua la tête, "ressaisie toi" se dit il encore.

-Comment va Carel, pas très bien j'imagine, je n'ai pas eu le temps de le voir dernièrement.

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- Comment va Carel, pas très bien j'imagine, je n'ai pas eu le temps de le voir dernièrement.

- Oh, ça va ! Tu sais, il n'appréciait pas du tout sa grand-mère. Mais j'ai trouvé choquant la façon dont sa mère s'est comportée. Elle était ravie de ce décès, car les parents de Carel récupèrent ainsi une très grosse somme d'argent. Comme s'ils n'étaient pas déjà assez riches comme ça ! ajouta-t-elle sur le ton de la plaisanterie.

La Gryffondor bu une autre gorgée de jus de citrouille, puis regarda son ami. Ses cheveux lui paraissaient plus longs, ses yeux plus brillants. En fait, ne pas le voir pendant deux semaines lui avait fait resentir une étrange sensation de vide, comme si elle n'avait pas été entière pendant son absence.

Elle enleva sa veste, se retrouvant en T-shirt. Même à l'intérieur du pub, la chaleur s'infiltrait partout. Les rayons du soleil passaient à travers les vitres et donnaient à la pièce un air magique. Alix se retourna encore une fois vers Dan. Il lui avait beaucoup manqué, elle s'en rendait à présent compte. Elle passa ses bras autour de son cou et se serra contre lui.

- Tu m'as manqué Dan, ça me fait vraiment plaisir de te revoir ! dit-elle en déposant un nouveau baiser sur sa joue. Que veux-tu faire aujourd'hui ? Après tout, on a les vacances pour profiter !

Alix passa ses bras autour du coup de Dan qui se sentit rougir comme une pivoine, mais ce n'était face à la couleur de sa tête lorsqu'elle l'embrassa sur la joue, il la regarda et l'embrassa sur la joue à son tour, ça lui avait manqué.

-Aujourd'hui je pense qu'on pourrait déjà finir notre verre, puis aller nous balader quelque part, nous raconter ce qu'on à fait durant ces deux semaines de séparation.

Il avait dit tout cela avec un sourire pleins de sous entendus, il le savait bien qu'un jour il devrait lui avouait ce qu'il ressent, une chose qu'il n'avait jamais eu avec aucune autres filles

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- Aujourd'hui je pense qu'on pourrait déjà finir notre verre, puis aller nous balader quelque part, nous raconter ce qu'on à fait durant ces deux semaines de séparation.

Ca pouvait en effet être un option. Mais après tout, elle n'avait pas pyé deux verres pour les laisser vides sur une table ! Elle porta donc le sien à ses lèvres et vida le reste de jus de citrouille dans sa bouche. La jeune fille s'appuya contre le dossier de sa chaise et regarda à travers les vitres claires. Dehors, le soleil brillait, la chaleur régnait et les vacances étaient bel et bien là. Vacances. Ce mot, Alix l'aimait et le détestait. Il sonnait la fin de l'année, enfin du temps pour profiter avec les amis, mais il sonnait aussi le retour à la maison, les disputes et brimades incessantes. Non, ce n'était pas si désagréable de ne pas être en vacances. Mais pour la première fois, Alix avait été autorisée à rester à Pré-au-Lard pour les vacances et son père avait lui-même payé l'emplacement de camping, pour elle et Linoa.

La jeune fille sortit de sa rêverie et sourit à son ami. Elle ne faisait que cela, sourire, dans toutes les occasions. Comme si tout se réglait d'un sourire, d'un regard. Elle l'avait toujours espéré, mais savait très bien que c'était faux. Mais après tout, elle ne perdait rien à sourire tout le temps et puis joyeuse elle était, joyeuse elle resterait !

Son regard se posa de nouveau sur la gourmette de Dan. L'argent rendait bien, surtout sur sa peau bronzée. La jeune fille reprit la parole.

- Avant de sortir, dis-moi ce que tu as prévu pour l'été ?

Alix détourna son visage et regarda à travers la fenêtre, le soleil se reflétait sur sa peau, la rendant encore plus irrésistible. Puis elle sourit, et automatiquement Dan sourit, ça doit être une sorte de réflexe. Mais le serdaigle ne pouvait pas s'en empêcher.

- Avant de sortir, dis-moi ce que tu as prévu pour l'été ?

Ah ! Dan aurait aimé dire à la gryffondor ce qu'il ressentait, profiter des vacances dans ses bras, mais quelque chose l'en empêcher, il n'aurait pas su dire quoi.

-Je ne sais pas trop, profiter des vacances des amis, pouvoir flâner tranquillement. Je pense retourner chez moi voir comment vont ma mère et mon frère. Si jamais tu voulais venir avec moi, ce serait avec plaisir. C'est un superbe endroit, un environnement agréable et tout et tout .

Le serdaigle espérait une réponse positif évidemment, mais il ne voulait surtout pas forcer la main de la jeune fille.

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Alix sourit à la propostion de son ami. Venir chez lui serait un grand plaisir et elle avait envie de rencontrer Mme Everton et le frère de Dan.

- Ce serait avec plaisir, Dan, mais je vais tout d'abord en parler avec mes parents. Je tenterai de les convaincre de me laisser venir ! ajouta-t-elle en riant. Mais je pense qu'il n'y aura aucun problème. Après tout, que je sois ici ou bien chez toi, cela ne change pas ! Tant que je ne suis pas chez moi, toutes les options plaisent à ma mère.

Elle finit sa phrase et son visage s'assombrit. Sa mère. Sa pire ennemie, car elle la connaissait par coeur. Leur amour s'était très rapidement mué en haine, dès la petite enfance d'Alix et depuis, la jeune fille se désolait de cette relation que ne faisait que s'enterrer plus profondément dans un sol stérile. Elle aurait aimé pouvoir ne former qu'un avec sa mère, pouvoir tout lui confier, ses douleurs, ses peines de coeur, tout comme des joies et ses réussites. Malheureusement, la vie n'en avait pas décidé ainsi. Mais Alix espérait que cela change un jour. Peut-être se rendrait-elle compte du manque qu'elle provoquait chez sa fille ? Peut-être se rendrait-elle compte combien elle avait pu être odieuse en la repoussant toutes ces années, lui interdisant de l'appeler "maman", la brimant sans cesse. Non, Alix ne vivait pas dans une famille aimant, contrairement à Carel, dont elle enviait la situation.

La jeune Gryffondor leva les yeux vers Dan. Oui, passer quelques jours chez lui pourrait être agréable.

- Rien n'est certain, mais je pense pouvoir te répondre que lorsque tu iras rendre visite à ta famille, je t'accompagnerais, à moins qu'un évènement hors du commun ne se déclenche d'ici là !

- Rien n'est certain, mais je pense pouvoir te répondre que lorsque tu iras rendre visite à ta famille, je t'accompagnerais, à moins qu'un évènement hors du commun ne se déclenche d'ici là !

-Bon alors je vais prévenir ma mère que nous auront une invitée alors.

Quel bonheur si Alix pouvait venir,il imagine déjà l'ambiance qu'il y aurait, il lui ferrait visiter Cardiff, sa ville natale. Il l'emménerait dans ce petit restaurant français, un bel endroit ou les plats y sont divins. C'est dans cet endroit apparemment que la mère et le père de Dan se sont rencontraient. Elle était cliente, lui serveur. Elle était avec son fiancé de l'époque, et dès qu'elle a vu son père, elle eut comme un déclic, un genre de coup de foudre. Ils se sont revus puis aimer. Puis il est parti. La mère du serdaigle n'a jamais voulu leur dire pourquoi il était parti. C'est une chose que Dan compte bien découvrir par la suite.

-Sincèrement j'aimerai vraiment que tu puisses venir.

Le coeur de Dan s'emballa car il eut envie d'essayer quelque chose. Il se rapprocha d'Alix, lui prit la main,et pencha sa tête prés du visage de la gryffondor espérant ainsi obtenir la réponse à ses questions.

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- Sincèrement j'aimerai vraiment que tu puisses venir.

Elle aussi, avait vraiment envie de venir, de découvrir la maison de Dan, de voir comment il vivait. Jamais elle n'avait été chez ses amis. Seule Andromeda était venu chez elle.

Soudain, Dan lui prit la main. Elle tourna la tête vers lui. Que faisait-il ? Depuis quelque temps, elle avait l'impression que la façon d'être du Serdaigle s'était tranformée. Il n'était plus le même lorsqu'il était avec elle. Le jeune homme approcha son visage de celui de la Gryffondor. Elle ne bougea pas, cependant, c'était car elle ignorait comment réagir. Que ressentait Dan pour elle ? Plus que de l'amitié ? Elle ne le savait pas trop, mais s'était déjà posé la question plusieurs fois. Que devait-elle faire ? Le repousser et lui briser le coeur ? Ecouter son coeur et lui avouer qu'elle en aimait un autre ? Le laisser faire et réagir plus tard, lui faire encore plus mal ? Elle ne savait plus que faire. Pour la première fois, Alix était complètement perdue. Le contact avec la main de Dan lui semblait avoir un autre sens pour le jeune homme. Lorsqu'elle était avec lui, elle se sentait en sécurité. Elle le considérait un peu comme un grand frère, mais le seul amour qu'elle avait à lui offrir, était celui d'une soeur.

Elle avala sa salive et ne bougea pas. Elle préféra le laisser continuer, même si ce choix était lâche.

Dan ne bougea pas, attendant une réponse, qui ne venait pas. Il sentait la tension qu'il venait de créer, et l'embarras qu'il venait de causer à Alix. Il se recula, préférant arrêter, ne pas pouvoir toucher ses lévres.

-Je suis désolé Alix j'aurais pas du faire ça. Mais depuis quelques temps je ne pense plus qu'à toi, c'est enivrant et frustrant à la fois de pouvoir d'avoir près de moi et de ne pas savoir ce que tu ressens. Pas la même chose que moi apparemment.

Dan lui lâcha la main,se détourna complétement de la gryffondor. Il prit sa chope et vida d'un train son verre. Quel idiot, il n'aurait vraiment pas du agir comme ça. Le coeur en miette il mit les mains dans ses poches et regarda misérablement ses pieds.

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- Je suis désolé Alix j'aurais pas du faire ça. Mais depuis quelques temps je ne pense plus qu'à toi, c'est enivrant et frustrant à la fois de pouvoir t'avoir près de moi et de ne pas savoir ce que tu ressens. Pas la même chose que moi apparemment.

La Gryffondor le sentit lâcher sa main. La bouche ouverte, comme un poisson, elle ne savait comment réagir. Elle avait donc vu juste. Dan était amoureux d'elle. Pourquoi fallait-il que leur relation finisse ainsi ? Elle aurait tant aimé qu'il ne l'aime pas d'amour, qu'ils soient juste amis, et que les choses s'arrêtent là.

Elle le regarda baisser la tête, penaud. Fermant la bouche, elle se reprit. Elle devait parler, dire quelque chose, s'expliquer.

- Dan, dit-elle en prenant sa main dans la sienne. Je suis très flattée que tu ressentes cela pour moi, mais de mon côté, ce n'est malheureusement pas mon cas. J'en suis vraiment désolée. Je n'ai aucune envie de te faire mal, bien que je sache que chaque mot que je prononce est une épreuve pour toi. Je tiens plus que tout à notre amitié, elle représente énormément pour moi. Mais je ne peux pas te donner ce que tu cherches. Tu trouveras une fille bien plus belle que moi, plus intelligente, qui te conviendras à merveille et à qui tu pourras offrir tout cet amour.

Elle posa sa main sur la joue du jeune homme. Elle ne voulait pas lui faire mal mais elle savait, pour l'avoir déjà vécu, que chacun de ses mots lui transperçait le coeur.

- Je ne sais pas comment te faire comprendre que je ne veux pas te faire du mal, je ne veux pas te blesser, je tiens énormément à toi ! Seulement...

Elle devait le dire, pour que Dan comprenne pourquoi elle refusait tout cet amour qu'il avait à lui offrir. Mais comment faire pour ne pas faire éclater son coeur et leur amitié ?

- Je... je suis déjà amoureuse, dit-elle en baissant les yeux, comme si elle en avait honte.

Alix lui débita, des phrases, Dan ne les écoutaient qu'à moitié, il en comprenait le sens alors il n'était pas important de saisir les mots.

- Je... je suis déjà amoureuse, lui dit-elle

Se furent les mots de trop, Dan se mordit les lèvres, son chagrin lui comprima les poumons lui rendant la respiration difficile. Il sentait même les larmes lui montaient aux yeux. Il n'avait jamais ressentit une peine aussi intense, il n'avait jamais pleuré non plus. Il voulait garder sa fierté, mais la pour le moment il s'en fichait pas mal.
La seule chose c'est que la fille dont il était amoureux ne l'aimé pas et qu'elle lui avouait que son coeur était déjà prit.
Dan ravala sa salive, et avec un certains éffort lui demanda:

-Je peux savoir de qui alors ?

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- Je peux savoir de qui alors ?

Alix se mordit la lèvre inférieur. Devait-elle le lui dire ? Après tout, ce n'était peut-être qu'un amour irrationel ? C'était un amour irrationel. Ce garçon ne remarquerait peut-être jamais son existence, bien trop occupé avec d'autres filles et ses propres problèmes. Elle ouvrit la bouche, mais aucun son ne sortit. Elle n'y arrivait pas. Elle savait qu'elle lui brisait le coeur. Lui faire autant de peine la blessait plus qu'il ne pouvait l'imaginer. Elle prit son courage à deux mains et murmura :

- De Sirius Black.

C'était stupide, infantil, inutile, d'être amoureuse de Sirius Black. Et pourtant, c'était bien le cas. Depuis le début de l'année, son regard s'était tourné vers ce brun ténébreux dont les yeux sombres renfermaient de nombreux secrets. Elle n'avait jamais compris ce que les filles lui trouvaient, jusqu'au jour où elle l'avait vu à la Bibliothèque. Le croiser dans un endroit qui lui était à elle si familier et où rarement elle croisait un beau jeune homme, lui avait paru une marque du destin. Puis, elle s'était rendue compte que cette espérance était bien ridicule. Mais chaque jour, dès qu'elle était en sa présence, elle sentait des papillons danser dans son ventre et son visage rougir.

Elle regarda Dan, les larmes aux yeux. Elle passa ses bras autour de lui et posa sa tête sur son épaule.

- Je t'en prie ne m'en veux pas. Je ne cherche pas à te blesser, même si je sais que je viens de te briser le coeur, Dan. Je tiens à toi plus que tu ne peux l'imaginer, dit-elle en prenant son visage à deux mains.

Elle déposa un baiser sur sa joue.

- Je m'en veux, mais je ne peux pas t'offrir ce que tu espères de moi.

Elle baissa la tête et s'écarta de lui. Si sa réaction était violente, s'il désirait ne plus la revoir, ne plus lui parler, elle accepterait sans sourciller. Elle laisserait passer la tempête et attendrait le calme pour espérer reformer leur belle amitié qui venait de voler en éclats.

- De Sirius Black.

Se fut plus de la colère qui pris place dans la tête de Dan. Sirius Black... Comment pouvait-elle faire pour avoir une quelconque admiration pour ce type. Son but n'étant que d'accumuler un maximum de fille à son tableau de chasse. Il ne ressent rien pour elles, s'en sépare sans reproches.

Je m'en veux, mais je ne peux pas t'offrir ce que tu espères de moi.

Elle s'écarta de lui. Le serdaigle ne savait pas si c'était une bonne ou une mauvaise chose. Car il aimait son contact, mais ne pouvait plus en profitait désormais.

-Je peux pas t'en vouloir Alix, je ne peux pas te forcer à m'aimer plus que ce que tu fais déjà. Je n'approuve pas vraiment le fait que tu ai choisi Sirius, mais si il peut te rendre heureuse alors tant mieux. Mais je serais la pour recoler les morceaux.

Evidemment qu'il serait la pour la réconforter. Car si la gryffondor avait une quelconque relation avec Sirius cela ne durerait pas. Dan détourna son regard de la jeune fille pour regarder à nouveau ses chaussures.

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- Mais je serais la pour recoler les morceaux.

Alix détourna son regard. Elle savait tout ce qu'on racontait sur Sirius Black, sur ses nombreuses conquêtes et ses abandons. Elle espérait que c'était faux. Peut-être cherchait-il juste LA bonne fille, la seule et unique compagne pour le restant de ses jours ? A voir le nombre de filles qui se vantaient avoir été ses ex, son tableau de chasse était impressionant. Mais Alix espérait secrètement qu'il la remarque, qu'il la voit enfin, comme il avait vu, ou du moins aperçu, toutes les autres.

Elle savait forte l'amitié qu'avait Dan pour elle. Sa trahison n'en était que plus grande. Il lui montrait son amitié en lui promettant de rester à ses côtés, même si elle ne pouvait lui donner ce qu'il était si près à lui offrir. La tristesse flagrante du jeune homme lui torturait le coeur. Elle était entièrement de sa faute.

Lorsque le jeune homme baissa de nouveau la tête vers ses chaussures, Alix passa ses bras autour de lui et posa sa tête sur son épaule.

- Je t'aime énormément, Dan. Je te considère comme mon grand-frère et j'espère plus que tout que notre amitié restera telle qu'elle l'est. Je sais qu'être amoureuse de Sirius Black est inconscient, irresponsable, idiot. Je sais qu'il ne me remarquera jamais. Qu'ais-je donc de si extraordinaire, après tout ? Rien, je pense. Sache que notre amitié est bien plus importante à mes yeux.

Elle planta son regard dans le sien, souhaitant appuyer ainsi ses propos. Il comptait énormément pour elle. Et il le savait, elle le lui avait souvent dit. Elle espérait vraiment pouvoir venir chez lui, rencontrer sa mère et son frère, dont il lui avait tant parlé.

- Dan, murmura-t-elle. Je m'excuse pour le mal que je t'ai fait.

Je m'excuse pour le mal que je t'ai fait.

Ce fut au tour de Dan de prendre Alix dans ses bras. Il posa sa tête sur son épaule, et lui frotta doucement le dos. Le serdaigle ne savait pas trop comment interpreter la situation. Il n'y avait aucune trahison, puisqu'Alix ne lui avait jamais rien promi. Dan se détacha de la jeune fille et lui prit son visage dans ses mains.

-Ne t'en fais pas pour moi Alix. Je ne vais pas t'obliger à m'aimer. Si ton choix s'est porté sur Sirius Black pas de soucis. J'espere juste que ça ne t'empechera pas de venir chez moi à Cardiff.

Dan libéra le visage de la gryffondor et recommanda une autre bierreaubeurre, il faisait chaud et il avait de plus en plus soif.

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La réaction de Dan enchanta Alix. Elle lui réchauffa le coeur. Il acceptait ses décisions et l'amitié qu'elle avait à lui offrir. Lorsqu'il la prit dans ses bras, elle posa sa tête contre son torse. Leur amitié avait passé la plus dure des étapes, la fine frontière entre amour et amitié. Cependant, ils s'en sortaient plutôt bien.

Le jeune homme commanda une seconde Bièreaubeurre et Alix demanda un autre jus de citrouille. Bien entendu qu'elle viendrait à Cardiff ! Tout cela ne changeait rien ! Elle avait eu peur que Dan retire sa proposition, ce qui aurait été bien compréhensible, après tout.

Eh bien, pour des retrouvailles, elles étaient quelque peu mouvementées ! Alix sourit doucement à Dan et leva son verre, pour trinquer.

- A nous ! dit-elle.

Elle déposa un baiser sur sa joue et rit.

- Décris-moi ta maison, Dan. Comment est-elle ?

La Gryffondor avait hâte d'y être, de rencontrer Mme Everton, son frère, d'être à la campagne, de pouvoir profiter des vacances dans un cadre plus familial.

- Décris-moi ta maison, Dan. Comment est-elle ?

-Hum je vais plutôt te laisser la surprise, lui dit il avec un sourire, mais il n'y aura aucunes mauvaises surprises, c'est un environnement plutôt agréable.

Dan vida sa chope d'un seul trait et invita Alix à faire de même, il appela madame Rosmerta pour payer l'addition. Un bon gentleman il se leva tendit une main à la gryffondor pour l'aider à se relever. Puis il lui tendit un bras qu'elle accepta en rigolant. Autant essayer de détendre au mieux l'atmosphère.
Puis les deux jeunes gens sortir des trois balais, afin de régler les préparatifs de départ.