Vacances à Pré-au-Lard
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 Non, Maman, on ne sera pas couchées avant longtemps ! [Marly :D]

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MessageSujet: Non, Maman, on ne sera pas couchées avant longtemps ! [Marly :D]   Non, Maman, on ne sera pas couchées avant longtemps ! [Marly :D] EmptySam 26 Juin - 22:31

Le temps était au beau fixe, et ça, c'était parfait. Même Londres avait l'air d'être en été. Les gens étaient toujours aussi pressés et stressés qu'à l'habitude, mais ils étaient de bonne humeur. Presque tout le monde était de bonne humeur, du moins. Il n'y avait que quelques personnes "hermétiques" à la bonne humeur qui était pourtant si contagieuse. Certaines personnes étaient comme immunisées contre la joie. Généralement, quand on dit ça, on s'en fiche, parce que ces personnes là, on les connait pas. Mais si Marie disait ça, elle, bien au contraire, ne s'en fichait pas. Elle, des personnes hermétiques à la bonne humeur, elle en connaissait au moins une. Son père. Henry Scott-Livingston était toujours d'humeur exécrable. Et pourtant ! Il le disait lui-même, il faisait des efforts. Ne serait-ce que pour sa fille cadette. Non, il ne l'aimait pas tant que ça. Elle était trop stupide. Elle avait réussi à aller à Serpentard, heureusement, mais franchement, qu'avait-elle de plus ? Il faisait des efforts, aussi, pour l'apprécier. Elle avait réussi à passer du cran "personne inutile" à "personne susceptible d'être intéressante" dans son esprit, mais rien de plus. Sauf qu'aujourd'hui, des efforts, il avait devoir en faire. Ida, sa femme, avait été catégorique : "Henry, te souviens-tu de la dernière fois où tu as souris à ta fille ? Elle avait neuf ans, et elle a dit 'Les moldus sont des êtres détestables et stupides.' Tu es ignoble avec elle. Et elle en souffre. Marie a changé, aujourd'hui. Apprends à pardonner, Henry. Elle avait neuf ans, bon sang ! Aujourd'hui, elle reçoit une amie Si tu ne te montres pas gentil avec ta fille, Henry... Tu sais très bien ce qui se passera." Il avait blêmit. Ida savait se montrer cruelle, parfois. Très cruelle. Il avait marmonné un "Hmm, oui, c'est bon, je serais... Gentil avec elle." Il avait prononcé la dernière partie de sa phrase avec une sorte de dégoût.

Samedi 26 juin 1975 - 18h00

Marie était dans sa chambre. Cette pièce immense, si grande qu'elle aurait pu se perdre dedans... Ce n'était pas une pièce, c'était plutôt une sorte d'appartement. Il y avait tout avec : une salle de bain, une bibliothèque, un bureau, une salle de jeu... Elle avait tout pour elle ; une des plus belles maisons de Londres, une famille riche et puissante ; et pourtant, elle n'était pas vraiment heureuse. Elle sentait en son père un homme froid, cruel, méprisant. Pire que le pire des Serpentard. Pire que beaucoup d'autre hommes. Mais elle savait qu'il avait un "bon fond". Il savait se montrer aimant. Pas souvent, mais lorsqu'il y arrivait, il était alors un bon père. A part ça, elle était heureuse. A part ça, bien sûr.

En attendant, ce soir, elle rangeait ses peines au placard. Elle avait fait un énorme ménage dans sa chambre - bien sûr, les Scott-Livingston avaient un elfe de maison, mais il était interdit d'entrée dans sa chambre - pour accueillir Marlene. Cette dernière était déjà venue plusieurs fois chez elle, et pourtant, ce soir, c'était une première. Jamais Marlene McKinnon n'avait vu son père. Peut-être était-ce mieux comme ça ? Peu importe, ce soir, Henry Scott-Livingston était là, et il ferait donc la connaissance de Marlene. D'ailleurs, Marie appréhendait énormément cette rencontre. Non pas qu'elle ait eu honte de Marlene ou de son père, non, mais elle ne savait pas ce que son père penserai de Marlene. Oui, elle était intelligente, jolie, bien éduquée, mais... Avec Henry, on ne savait jamais à quoi s'attendre. Il était si lunatique... Même si, à ce point là, ce n'était plus être lunatique. C'était bien pire.

Elle avait descendu les escaliers, car il lui semblait avoir entendu du bruit en bas... Marlene était là !

- Marleeeeeeeene !

Elle venait de descendre les marches du perron, avait couru sur les graviers, et s'était jetée dans les bras de la-dite Marlene.
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MessageSujet: Re: Non, Maman, on ne sera pas couchées avant longtemps ! [Marly :D]   Non, Maman, on ne sera pas couchées avant longtemps ! [Marly :D] EmptyDim 27 Juin - 0:12

"Liaaaaaaaaaah ! J'ai un énorme service à te demander ! C'est très important !" avait crié Marlene en sortant du camping-car -dernière génération Cool-, son amie allait en direction de la plage pour une soirée entre potes mais...elle avait besoin d'elle car ce soir là, elle allait chez Marie ! Et elle devait à se rendre chez elle, mais pas à pied, c'était beaucoup trop loin et elle ne serait jamais à l'heure...elle aurait bien transplanée mais elle n'avait pas encore tout à fait l'âge et donc, pas encore son permis.

"Marly, qu'est-ce qu'il y a ? Dépêche je vais être en retard !"

"Ben.......tu peux m'emmener chez Marie, elle habite Londres dans une grande maison et j'ai besoin de quelqu'un pour m'y conduire...enfin, j'aimerais que tu me fasse transplaner là bas....s'il te plait..."
répondit-elle en la regardant avec des yeux suppliants

"Mais je dois aller à ma...me regardes pas comme ça ! Bon, t'as gagné, je t'emmène vite fait et je reviens."

"MERCIIIIIIIII"
cria Marlene en lui sautant au cou.

Lorsque la serpentard fut devant la grande maison de Marie, elle sourit, elle était heureuse de pouvoir passer la nuit chez sa grande amie, celle avec qui elle avait passée des années merveilleuses, et le mieux était toutes les bêtises qu'elles avaient fait ensemble et même si Marlene avait grandement changée, elle aimait toujours autant ça ! Batailles de polochon, cache cache avec l'elfe de maison, etc....comme il était plaisant de voir que ça, ça n'avait pas changé, que leur amitié n'avait pas changé, elle avait même évoluée dans le bon sens !

Mais malgré la joie grandissante de la jeune fille, une boule se formait dans son estomac, elle avait peur...Marie lui avait dit qu'elle rencontrerait son père pour la première fois...pourquoi angoissait-elle ainsi ? Premièrement, parce que son amie lui avait dit qu'il n'était pas très....enfin voilà quoi...et deuxièmement, le pire, c'était qu'il n'aimait pas beaucoup sa fille -d'après ce que lui avait dit Marie- et Marlene avait peur de voir son propre père en face d'elle, un double en quelque sorte, elle ne voulait pas que des souvenirs reviennent, elle ne voulait pas revoir son passé en face, elle ne voulait pas. Mais elle devait faire face une bonne fois pour toute, elle devait être forte devant Marie, lui montrer qu'elle avait évoluée aussi dans ce sens.

Elle prit donc sa respiration, remercia Liah et lui fit un bise avant d'aller sonner à la porte des Livingston. Elle n'attendit pas longtemps, le père de Marie vint lui ouvrir, elle le regarda un instant sans bouger....
*papa...*, ce fut la première pensée qui lui vint, il lui ressemblait, même visage, même expression froide, même caractère peut-être...RESSAISIS TOI MARLENE ! Elle sourit et dit en essayant de ne pas trembler :

"Bonsoir monsieur, enchantée."

Elle continua de sourire, lui se contenta de la regarder avec ses yeux de glace, reflet de son propre père mais aussi celui de l'ancienne Marlene, dans ces yeux froids, elle se voyait, elle voyait le monstre qu'elle avait été, mais cette époque était loin, ses parents, son père était loin, dans les étoiles ou en enfer peut-être, peu importe, elle ne devait plus y penser. Si elle était là ce soir, c'était pour passer du bon temps.

Elle continua donc à sourire et rentra lorsqu'on l'invita. Le père Livingston la regarda une dernière fois et se retira sans un mot, c'est alors que Marie descendit les escaliers et lui sauta au cou. Marlene resserra l'étreinte et dit :

"Mariiie ! Je suis trop contente de te voir ! On va passer une super soirée !"

Il n'était que 18h30, la soirée commençait à peine, la nuit n'était pas encore tombée et le soleil était encore dans le ciel bleu, elles avaient donc du temps, beaucoup de temps ! Ce soir là, Marlene se promit de se construire de nouveaux merveilleux souvenirs.
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MessageSujet: Re: Non, Maman, on ne sera pas couchées avant longtemps ! [Marly :D]   Non, Maman, on ne sera pas couchées avant longtemps ! [Marly :D] EmptyDim 27 Juin - 17:22

L'elfe de maison, Stock, arriva. Il était tout petit et tout moche, mais drôle, et dévoué corps et âme - s'il en avait une - aux Scott-Livingston, et même si ce n'était qu'une misérable créature, bonne simplement à faire le ménage, Marie ne pouvait s'empêcher de l'adorer. Il était si drôle ! Lorsque Marie et Marlene étaient plus petites, il jouait à Cache-Cache avec elles. Il était super fort, et trouvait souvent les deux petites filles en moins de deux minutes, alors que lui, elles avaient beau le chercher une heure, elles ne le trouvaient pas. Aujourd'hui, il avait six ans de plus - donc environ... 26 ans - mais adorait toujours autant jouer avec Marie et Marlene, qu'il se plaisait à appeler "Mademoiselle qui sent le pudding", sans que jamais personne n'ai compris pourquoi.

Le petit elfe attrapa la valise de Marlene, puis, avec difficulté, monta l'immense escalier de marbre, et disparut bientôt. Marie sourit à Marlene, puis lui proposa de boire quelque chose. Pré-Au-Lard était quand même loin de Londres, et même avec son super-camping-car dont elle vantait les qualités au près de qui voulait bien l'entendre, elle devait être un peu fatiguée - et puis même si elle n'était pas fatiguée, elle avait le droit de boire, non ? La jeune fille conduisit son invitée à la cuisine, même si Marlene en connaissait le chemin puisqu'elle était déjà venue des centaines de fois, et lui servit un verre de Jus de Citrouille. Les deux jeunes filles restèrent quelques minutes dans la cuisine, à discuter d'un peu n'importe quoi, puis elles se dirigèrent vers la chambre de Marie, deux étages plus haut. Sur le premier palier, elles rencontrèrent Ida, la mère de Marie, qui se montra beaucoup plus chaleureuse avec Marlene que ne l'avait été Henry avec elle.

- Marlene ! Quelle joie de te voir ici ! Comment vas-tu ?

Elle serra la jeune fille dans ses bras, puis discuta un peu avec elle de ses études - ah la la, les mères - puis, à l'attention de sa fille, elle ajouta :

- Marie, Stock a fait un lit à Marlene dans ta chambre. Le dîner sera servi à 19h00. Ne soyez surtout pas en retard, ton père a une sainte horreur de ça... J'espère que tu n'es pas allergique au saumon, Marlene ? La cuisinière te préparera autre chose, sinon...

- Très bien, Maman. On ne sera pas en retard, c'est promis.

Marie et Marlene continuèrent leur chemin jusqu'à la chambre de la première. Marie poussa la porte légèrement entrouverte et rentra dans sa chambre. Stock avait posé la valise de Marlene sur son lit, ouvert les fenêtres et posé un plateau rempli de cochonneries sur une petite table à côté du canapé Chesterfield sur lequel les deux jeunes filles s'avachirent. Il se passa un petit instant pendant lequel elles se gavèrent de plumes en sucre, de Chocogrenouilles et de Dragées de Bertie Crochue, tout en buvant de la Bièraubeurre. Puis enfin, Marie demanda à Marlene, d'une voix légèrement anxieuse :

- Alors...? Mon père a vraiment l'air désagréable, n'est-ce pas ? Il ne faut pas lui en vouloir, il... Il est toujours comme ça. J'espère qu'il ne restera pas muet comme une carpe pendant le dîner... Enfin, bref, tu as fait bon voyage ?
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MessageSujet: Re: Non, Maman, on ne sera pas couchées avant longtemps ! [Marly :D]   Non, Maman, on ne sera pas couchées avant longtemps ! [Marly :D] EmptyDim 27 Juin - 18:56

Oh...mais c'était le petit Steak...euh stock ! L'elfe de maison des Livongston, trop chouuuuuu, Marlene l'aurait bien embrassé mais bon, pas très...enfin voilà quoi. Marie lui proposa à boire et elles filèrent à la cuisine. A chaque fois que Marlene venait chez son amie, elle était toujours étonnée de voir à quel point cette maison était immense et belle, comme avait été la sienne ? Elle ne s'en souvenait même plus, le drame avait effacé tous ses souvenirs, du coup, elle ne savait pas. Cette demeure était un peu la maison de la jeune fille, elle y allait souvent, c'était un peu sa seconde famille...

Les deux filles discutèrent autour de la table et elles montèrent à l'étage, direction la chambre de Marie ! Sur le premier palier, elles croisèrent la mère de Marie, une femme très gentille qui elle, par contre ne ressemblait pas à sa propre mère, elle, elle avait quelque chose de....de maternel ! Et d'ailleurs, la jeune fille avait plusieurs fois failli l'appeler maman...lorsqu'elle la prit dans ses bras, un frisson la parcourut, quel bonheur.

"Madame Livingston, ravie de vous revoir. Je vais très bien, je vous remercie, mes études se passent bien oui, je rentre comme Marie en 7eme année l'an prochain."

Elle sourit et la mère de Marie annonça le repas pour 19h. Saumon ? Non, elle n'était pas allergique, pas à sa connaissance, elle répondit donc :

"Non, c'est parfait, je n'y ai jamais gouté mais je suis certaine que je vais adorer !"

Marie et Marlene se dirigèrent donc vers la grande chambre et y entrèrent, ça n'avait pas changé, toujours aussi....GRAND ! C'était super. Elles s'avachirent sur un canapé et mangèrent encore et encore, elles burent aussi de la Bièraubeurre mais cette fois-ci, elle n'allait pas être saoule, elle allait être normal ! Et c'était déjà pas mal...conneries, on arrive !
C'est alors que son amie lui posa la question...elle tenta d'y répondre sans trembler :

"Eh bien...je ne lui en veux pas, il doit avoir ses raisons, il ne m'a pas adressé la parole mais ce n'est pas bien grave...et, oui j'ai fais bon voyage ! J'ai demandé à Liah de me faire transplaner, elle a bien voulu !"

Bon, là l'ambiance était trop lourde, il fallait...trouver un truc à faire ! Y'avait qu'à demander...la jeune fille se leva et se dirigea vers sa valise, pas très grande mais...avec un peu de magie, ça peut contenir un tas de choses ! Elle l'ouvrit et sortit son pyjama, il était bleu ! C'était les vacances et plus question de penser aux différentes couleurs des maisons. Il était donc bleu avec une grande fleur de lys noire, pas très original mais c'était le seul potable qu'elle avait...
En un coup de baguette magique, elle l'enfila, argh ! Trop petit...bon, qu'avait-elle d'autre en stock ?

"Euh...Marie ? T'aurais pas un pyjama à me prêter, les miens sont un peu..."
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MessageSujet: Re: Non, Maman, on ne sera pas couchées avant longtemps ! [Marly :D]   Non, Maman, on ne sera pas couchées avant longtemps ! [Marly :D] EmptyLun 28 Juin - 16:39

Des raisons ? Non, pas vraiment. Marlene était pourtant le genre de personnes que le père de Marie avait l'habitude de côtoyer, et même parfois d'apprécier. Bon, il est vrai que le fait qu'il ne dise pas bonjour ne voulait pas dire qu'il n'aimait pas Marlene, mais quand même, il aurait pu faire un effort, ne serait-ce que parce que la politesse l'exigeait. Enfin bon, il n'allait pas gâcher la soirée parce qu'il n'avait pas salué Marlene, non ? Il était comme ça, un point c'est tout.

Marlene lui annonça aussi qu'elle était venue avec Liah en transplanant - Marie s'était trompée, elle n'était pas arrivée en super-camping-car comme elle avait pensé - et elle se rappela son premier transplanage : l'horreur. Tout bougeait autour d'elle, elle avait eu envie de vomir... Mais bon, à force, et s'y était habituée. Elle avait transplané des centaines de millions de fois, et maintenant, elle n'était plus malade en transplanant.

Marlene se mit ensuite en pyjama... Enfin, elle essaya, parce que c'était pas encore ça. Son pyjama était nettement trop petit... Ce qui était dommage parce qu'il était très joli. Lorsqu'elle lui demanda si elle avait un autre pyjama à lui prêter, Marie se leva de son canapé, et alla dans le dressing attenant à sa chambre - la claaaaaaasse ! - et revint quelques minutes plus tard, deux pyjamas dans les bras. Elle donna l'un des deux, un très beau pyjama rose pâle en soie, à Marlene, et alla enfiler l'autre - gris clair en soie lui aussi - dans la salle de bain.

- Ah ben ça va, il te va mieux celui-la !

Marie se rassit sur son canapé, invitant Marlene à venir elle aussi. Elles discutèrent quelques minutes, puis, dans un éclair de génie, Marie décida de faire une bataille de polochons... Elle attrapa deux énormes polochons, en donna un à Marlene, et elles commencèrent à se frapper, un peu n'importe où, n'importe comment. Elles faisaient un sacré bazar, elles mettaient la chambre si bien rangée sans dessus-dessous et faisait tellement de bruit que...

La porte s'ouvrit. Marie eut peur. Et si c'était son père ? Que dirait-il ? Est-ce qu'il la frapperait ? Tant de questions se bousculaient dans la tête de Marie, des questions auxquelles elle n'avait pas de réponses... Puis la porte s'ouvrit en grand. C'était Stock. Marie soupira de soulagement : Heureusement que ça n'avait pas été son paternel... Sinon... Qui sait ce qui se serait passé ?

- Mesdemoiselles... Madame m'envoie vous dire que le dîner est servi...

L'elfe de maison prononça sa phrase d'une petite voix criarde, puis tourna les talons et s'en alla. Marie attrapa vite les deux polochons, les posa sur son lit, puis se saisit d'une brosse et se recoiffa vite fait. Elle alla dans la salle de bain et enfila une robe noir, puis des chaussures à talons, noires elles aussi.

- Marlene ? Est-ce que t'as une robe ou un truc comme ça ? J'ai oublié de te le dire, j'avais oublié tout court même, mais quand mon père mange à la maison, il faut s'habiller bien classe et tout, sinon il va nous péter un plomb.

D'habitude, quand Marlene venait, Marie, elle et Ida mangeaient dans le canapé, en pyjama, les pieds sur les coussins, buvaient ce qu'elles voulaient et s'amusaient comme des imbéciles. Mais lorsqu'Henry était là... On mangeait à table, on restait à table au moins une heure, et on évitait de rire comme des dindes. Heureusement, ce soir-là, il y aurait Jane et Andrew, la soeur de Marie et son copain... Ces deux-là n'étaient pas d'une compagnie plaisante, mais au moins, ils parleraient avec ses parents... Et Marie et Marlene pourraient faire des bêtises (:DD). Marie prêta une robe à Marlene, se recoiffa encore une fois, et descendit à la salle à manger pour le repas. Jetant un coup d'oeil à l'énorme horloge au dessus de la porte qui menait à la cuisine, elle fut soulagée : 19h00 pile.

A table se trouvaient déjà Jane, ravissante dans une robe en soie rouge, Andrew, dans son costume habituel, Henry, lui aussi dans son costume, et Ida, dans une robe gris foncé. Marie et Marlene prirent place au bout de la table, côte à côte, et la bonne arriva, pour servir l'entrée.
Les conversations commencèrent, Andrew discutait de politique avec Henry, Jane et Ida de mode, et Marie regarda Marlene, puis lui dit :

- Je... Suis sincèrement désolée de t'imposer ça... Le dîner en famille, c'est pas la chose la plus agréable qui existe.

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MessageSujet: Re: Non, Maman, on ne sera pas couchées avant longtemps ! [Marly :D]   Non, Maman, on ne sera pas couchées avant longtemps ! [Marly :D] EmptyLun 28 Juin - 20:40

Marlene remercia son amie pour le super pyjama qu'elle lui avait prêtée et prit de nouveau place sur le canapé, et sans crier gare, elle se retrouva un polochon dans les mains et dans la tête aussi, la jeune fille, par pur reflexe, se leva, brandit son super polochon et BAM ! Que la bataille commence ! C'était le gros bordeeeeeeeel dans la chambre à Marie, mais en un coup de baguette magique, on pouvait tout ranger, donc, pas de soucis -Cool- et puis au pire, y'avait Steak....non, Stock ! Stock ! La jeune fille devait avoir faim...d'ailleurs, il venait annoncer que le diner était servi !

La brunette aurait pu sauter de joie et filer en courant vers le salon mais ce soir là, c'était...différent car le père de Marie était là, et ça changeait tout, alors que d'habitude, elles prenaient leur repas en rigolant, en parlant de tout et de rien, en évitant les sujets qui fâchent, elle allait être obligée de rester assise en face du père de Marie et elle avait peur de faire un faux pas, de dire quelque chose de déplaisant, et si elle faisait une erreur ? Elle n'avait plus l'habitude de ça et sa plus grande peur serait de comparer Henry à son propre père, d'être emportée par la rage qui restait encore en elle...mais...ne devait-elle pas pardonner maintenant ? Ses parents ne faisaient plus partis de ce monde, ils avaient peut-être même regrettés...ça faisait six ans maintenant et elle avait reconstruit sa vie. Savoir pardonner est une chose importante...

Marlene en parlerait peut-être avec Marie plus tard dans la soirée, mais avant, elle voulait vraiment s'éclater et faire un tas de bêtises ! Son amie partit se changer, oups...elle n'avait pas de robes. Heureusement, Marie en avait une ! Elle lui en prêta donc une belle et elles filèrent en direction du grand salon où était déjà attablés Ida, Jane, Andrew et...Henry. Les deux jeunes filles prirent place et Marie lui dit qu'elle était désolé, elle répondit avec un sourire sincère :

"Non, c'est pas grave, et puis tu sais, ça fait des années que je n'ai pas mangé à une table comme ça, et puis...Marlene baissa d'un ton et dit à voix basse...j'ai ma baguette, on a bien le droit de s'amuser un peu, non ?"

Elle la brandit en dessous de la table et lança un sort tout bas qui donna le hockey à Jane, un hockey très très fort, satisfaite, elle sourit et lança un clin d'œil à Marie, sous entendant un
"à toi."
Le repas se passa bien jusqu'à ce que la plus grande crainte de Marlene se produise...

"Papa, tu peux me passer le...commença t-elle, voyant les regards se poser sur elle, ben quoi ? Qu'est-ce qu'elle avait ? C'est alors qu'elle se rendit compte qu'elle avait fait une erreur, une grosse erreur. Gênée, ne sachant plus où se mettre, elle se leva de table et dit en baissant les yeux...je...excusez moi."

Elle monta les escaliers en courant, rouge de honte, mais bon sang quelle idiote !! Qu'allait-il penser d'elle à présent ? Et elle, pourquoi avait-elle dit une chose pareille ? Pourquoi ? Marlene se retrouva devant la porte de la chambre de son amie, elle entendit des pas derrière elle, sans doute Marie. Elle continua à lui tourner le dos et dit :

"Marie je...je suis désolé, je sais pas ce qui m'a pris, je me suis comportée comme une idiote, au fond...au fond je crois que je ne suis pas faites pour la vie de famille...je sais pas ce que ton père va penser de moi, je...je m'en voudrais terriblement si ça t'apporte des ennuis...moi, je ne fais que fuir, tout le temps sans jamais vraiment faire face mais si il le faut, pour une amie telle que toi, je le ferais."

Elle marqua une pause et ne voulant pas gâcher cette soirée qui se devait d'être mémorable, elle dit :

"Je veux passer une bonne soirée avec toi, m'amuser comme avant, me marrer, faire l'idiote, parler, ne penser à rien, alors...dès que je passerais la porte, j'aurais tout oublié, et je serais la fille souriante d'avant le repas, c'est une promesse."

Une promesse...la dernière fois qu'elle avait fait une, elle avait dix ans, elle avait promis à Liah de ne jamais l'abandonner et pourtant, c'est ce qu'elle avait fait mais maintenant, c'était différent. Elle entra donc dans la chambre, se retourna un grand sourire sur les lèvres et dit avec une voix enthousiaste :

"Boooon, on fait quoi ? Tu te souviens quand on cherchait des passages secrets dans ta maison ? On avait jamais réussi mais cette fois, on a une botte secrète....le petit stock...alors, partante ?"
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MessageSujet: Re: Non, Maman, on ne sera pas couchées avant longtemps ! [Marly :D]   Non, Maman, on ne sera pas couchées avant longtemps ! [Marly :D] EmptyLun 28 Juin - 22:15

Juste après que Marlene n'ai lancé un sort si discrètement que Marie n'en entendit pas la formule, Jane se mit à hoqueter, d'une force ! Elle avait beau boire de l'eau, se boucher le nez... Non, rien ne passait, elle hoquetait toujours. Finalement, elle s'y accommoda, et son hoquet se fit de plus en plus en plus discret, mais toujours aussi présent. Marie sentit que c'était son tour d'agir... Et si elle faisait suffoquer Andrew ? Non, ses parents risqueraient de s'alerter... Bon, pas grave, elle avait autre chose ! Sa baguette toujours sur elle, elle s'en saisit, et envoya sur Andrew... Un sort qui le fit péter. Et pas très discrètement en plus ! Non seulement, il faisait du bruit, mais en plus, l'odeur commençait à devenir insoutenable... Henry se tourna vers Andrew, le visage dégouté, Ida regardait Andrew elle aussi, au bord de l'évanouissement, Marie et Marlene se bouchaient le nez en rigolant, et seule Jane eut le courage, toujours en hoquetant, de demander à son petit-ami :

- Mon chéri... Hips ! Tu es sûr que ça Hips ! va ? Tu veux pas prendre quelque Hips ! chose ?

- Non... Je ne comprends pas ce qui m'arrive *pet* je n'ai rien mangé en particulier et je ne suis pas *pet* malade... lui répondit-il, livide, vraiment très embarrassé de la situation...

- Excusez-moi, Andrew, voulez-vous prendre quelque chose contre les flatulences ? Ne vous sentez-vous pas ballonné ? Je suis désolée de vous dire ça, mais... L'odeur est pestilentielle... dit aussi Ida, visiblement très gênée elle aussi.

Enfin, ce fut Henry, qui, d'une voix dégoutée, et sèche, trancha :

- Andrew, non pas que votre société ne soit pas agréable, mais je vais vous demander de sortir de la pièce. Je ne peux pas supporter cette odeur plus longtemps. Vous ne ferez le plaisir de revenir lorsque vous serez "guéri".

- Papa ! S'il te plait, tu vois bien que ce n'est pas la faute d'Andrew ! Enfin !

- Jane, tu es ridicule. Tu as envie de vomir, toi aussi. Andrew, je m'en excuse encore, mais, s'il vous plait, dehors.

Andrew, rouge de honte, quitta la pièce, emmenant avec lui ses gaz et ses odeurs. Le dîner reprit calmement, Caroline, la bonne, ainsi que Stock, amenèrent la suite du repas, des filets de saumons avec une multitude de légumes et de sauce, ainsi qu'un peu de désodorisant pour que la pièce retrouve une odeur convenable. Enfin, tout bas, Marie murmura un "Finite Incantem", et les bruits de pets venant de dehors s'estompèrent. Encore deux ou trois, et le bruit cessa complètement. Andrew revint, toujours honteux, murmura un "Veuillez m'excuser, je ne sais pas ce qui m'a pris", puis il s'assit. Marlene n'ayant pas annulé le sort sur Jane, celle-ci continua de hoqueter. Enfin, alors que les conversations avaient reprit, Marlene lâcha "Papa, peux-tu me passer le..." mais elle ne finit pas sa phrase.

Tous les regards se dirigèrent vers Marlene, à présent. Jane s'étrangla, et, comme par magie, son hoquet cessa. Andrew, qui s'était pourtant calmé, lâcha un énième pet sous l'effet de surprise, et Ida haussa les sourcils. Henry avait posé sa fourchette sur le bord de son assiette, ouvert de grands yeux, fixant Marlene avec étonnement. Marie, elle, fixait aussi son amie avec des gros yeux. Elle avait tant redouté ça... Elle avait encore plus redouté que Marlene identifie son père au sien. Elle savait que Marlene détestait son père. Si elle identifiait son défunt père à celui de Marie, cela voulait dire qu'elle devait le détester lui aussi, même sans le connaître.

Marlene, réalisant ce qu'elle venait de dire, se leva brusquement, bredouilla un "Excusez-moi", et s'enfuit. Marie la regarda partir, puis les regards de toute sa famille se dirigèrent vers elle... Super. Son père l'interrogea du regard. Il n'avait pas l'air en colère. Pas l'air surpris. Pas l'air déçu. Non, il avait l'air Henry. Cet air que lui seul avait. Un air mêlant tous les sentiments en même temps. Lorsqu'il avait cet air, on ne savait pas ce qu'il pensait. C'était un air neutre, mais bien à lui.

- Papa, avant que tu dises quelque chose... Je... On s'est amusées, toutes les deux, Marlene et moi, avant le repas, et...

- Oui, nous en avons profité. Ton amie n'a pourtant pas l'air idiote... Il ne faut pas se fier aux apparences, mais...

- Papa ! Je lui ai jeté...

- Ne m'interromps pas quand je te parle ! Qui est cette fille ? D'où sort-elle ?

- Henry ! Ne parle pas comme ça de Marlene ! C'est une jeune fille charmante ! Elle est très bien éduquée et très polie.

- Et je lui ai jeté un sort de confusion, mentit Marie. Je... Je vais aller la rejoindre.

Marie se leva elle aussi, et partit vers sa chambre, où elle savait qu'elle trouverait Marlene. Cette dernière y était effectivement, et après le petit discours qu'elle tint à Marie, elle avait en effet l'air vraiment désolée. Marie ne savait pas quoi faire... Prendre Marlene dans ses bras ? Non, ce serait mal approprié... En désespoir de cause, elle lui mit la main sur l'épaule, et lui dit :

- C'est pas grave, Marlene... Ne t'inquiètes pas pour moi, ni pour eux. Ce n'est rien. Tiens, prend une Chocogrenouille.

Elle dit la dernière partie de sa phrase en souriant, oui, c'était un peu stupide, mais les deux jeunes filles aimaient manger des chocogrenouilles quand elles avaient un coup de blues. Et c'est ce qu'elles firent pendant quelques instants, assises sur le canapé en cuir, elles se goinfrèrent de chocolats. Puis, lorsqu'elles eurent fini le paquet, Marlene proposa à Marie d'aller chercher des passages secrets, avec l'aide Stock. Bonne idée ! A cette heure, il devait s'ennuyer fermement... Marie appela donc l'elfe de maison, et ce dernier arriva, tout essoufflé, près des jeunes filles...

- Stooock, dis-moi, tu dors bien au grenier ?

- Oui Mademoiselle Marie, j'y dors.

- Pourrais-tu nous y conduire ?

Non, Marie n'avait jamais mis les pieds au grenier, parce que jusque là... Ca avait été une zone interdite. Jusque là.
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MessageSujet: Re: Non, Maman, on ne sera pas couchées avant longtemps ! [Marly :D]   Non, Maman, on ne sera pas couchées avant longtemps ! [Marly :D] EmptyJeu 1 Juil - 11:49

Aaaah le grenier ! Dans cet endroit, on pouvait trouver un tas de choses, des secrets, des trésors, des photos de familles peut-être, des souvenirs...mais Marie ne voulait peut-être pas, enfin, elle ne savait pas, de toutes façons, elles allaient voir. Les deux jeunes filles montèrent donc quelques étages pour se retrouver devant la porte du grenier, Marlene poussa la poignée, elle était poussiéreuse, cela devait faire un moment que personne n'était venu...après tout, c'était pas plus mal, comme ça au moins, rien n'avait été bougé et les trucs les plus intéressants devaient encore être là. Un grenier, en avait-elle un avant ? Sans doutes mais...y avait-elle déjà mis les pieds ? Elle ne se souvenait pas. Et puis que peut-il y avoir d'intéressant dans SON grenier ? Des souvenirs ? Mieux valait les brûler...

Bon, que les choses sérieuses commencent ! La pièce était encore plus poussiéreuse que la poignée ! Et c'était...le foutoir complet ! Des cartons, des livres, des photos, des babioles sans importances, eh ben, si elles ne trouvaient pas leur bonheur là dedans !! Elles entrèrent et Marlene poussa un cri :

"AAAAAAAAAH QU'EST-CE QUE...c'est que ça..."

Serpent en plastique. Elle avait l'air bien idiote du coup mais en même temps, que faisait-il là ?! Il fallait ranger un peu si elles ne voulaient pas se perdre là dedans...un coup de baguette et le tour est joué ! Marlene prononça tout d'abord un "Lumos" et ensuite, une formule pour ranger un peu ce désordre.

Parfait !

Satisfaite du résultat, elle s'engouffra dans la pièce pour voir un peu si il y avait des choses intéressantes, cartons, cartons, cartons partout ! Bon bah y'avait plus qu'à les ouvrir, elle chercha si éventuellement, il y avait des étiquettes mais non...rien.

"Alooooooors, que va-t-on trouver là dedans ?"

Marlene prit un carton au hasard, le posa par terre et l'ouvrit, des photos de famille, pas super super...bon, un autre. Des albums photos de familles...youhou...un troisième, oh mais...DES BOUTEILLES DE BIERAUBEURRE ?! Elle devait dater ! Mais la bieraubeurre, ça ne périme pas, ça vieillit même très bien...la jeune fille sourit, nooooooooooon non elle ne devait pas se saouler, mais un petit verre...

"Marie ? On en fait quoi ?" demanda-t-elle en souriant malicieusement

En attendant la réponse de son amie, elle vit une armoire, une grande armoire en bois sculpté, elle était belle, elle s'avança et tenta de l'ouvrir mais rien à faire, la porte résistait ! Elle brandit sa baguette et essaya quelque chose...

"Alohomora."

Oui, c'était une armoire mais quelque chose lui disait que ce n'était pas que ça...un passage secret peut-être ? OUI ! La porte venait de s'ouvrir ! Marlene invita son amie à la suivre et elles pénétrèrent dans l'armoire...ça lui faisait un peu penser à une légende moldue, enfin légende, une histoire plutôt, c'était des enfants qui découvraient une armoire qui les mena dans un monde étrange, magnifique et dangereux. Elle doutait fortement que ce soit à la même chose mais bon.

L'armoire était profonde et très sombre...quand est-ce qu'elles allaient tomber sur une pièce ? Si possible éclairée ? Cela faisait combien de temps qu'elles marchaient ? Dix bonnes minutes, au moins.

"J'en ai maaaaaaaaaarre, j'espère au moins que ça va nous mener quelque part !"





hj : à toi de dire ce qu'on découvre Cool
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MessageSujet: Re: Non, Maman, on ne sera pas couchées avant longtemps ! [Marly :D]   Non, Maman, on ne sera pas couchées avant longtemps ! [Marly :D] EmptyDim 4 Juil - 1:33

Le grenier, bien que l'on puisse en penser ce que l'on voulait, n'était pas, à proprement parler, un lieu fantastique. Il l'était certainement pour Stock, qui y passait, lorsqu'on ne lui attribuait pas du ménage à faire, le plus clair de son temps. Il dormait dans un des cartons qui encombraient la surface du grenier, un carton dans lequel il s'était organisé comme une chambre, avec un gros coussin qui sentaient l'humidité et dont la taie qui était à l'origine blanche avait tournée au marron, et une partie où il rangeait ses trésors : les pièces de 1 penny. Dans la demeure des Scott-Livingston, il n'y avait pas plus rare que de voir circuler des pièces de monnaie moldue. Et c'est ainsi que le petit elfe de maison s'était trouvé cette passion pour les pièces de monnaie anglaise et moldue, dont la valeur quasi-nulle dans le monde moldu était complètement nulle dans le monde sorcier.

Bref, pour revenir à nos moutons - huhu - Marie et Marlene commençaient à trouver le temps long. La poussière était omniprésente, l'odeur de renfermé et de moisi était insupportable... Et les recherches n'aboutissaient à rien. Qu'avaient-elles trouvé ? Des vieilles photos de famille, où l'on voyait Jane dans les bras de son père et Marie qui jouait avec une banane, ou encore des vieux articles de journaux déchirés et jaunis. Il y avait aussi de vieux déguisements de princesse et autres... Des souvenirs, en somme. Rien de bien intéressant. C'était là un grenier totalement ordinaire. Avec sa poussière, ses cartons et son odeur qui vous prenait à la gorge. Tous les cartons y passèrent, et dans un des cartons, Marlene dénicha quelque chose de nettement plus cool que le reste des trucs qu'elle avait trouvés : des bouteilles de Bièraubeurre.

Certes, la Bièraubeurre, une fois bue, ne présente pas un grand intérêt, mais une Bièraubeurre encore en bouteille en présentait, si peu soient-ils, comparé aux autres trouvailles. Néanmoins... Cette Bièraubeurre devait être en bouteille depuis des années, voir des siècles. Marlene tendit une bouteille à Marie, en lui demandant d'un ton malicieux ce qu'elles pouvaient faire, et lorsque Marie attrapa la bouteille pour l'examiner plus en détails, l'étiquette se déchira... Pile à l'endroit de la date limite de péremption. Et malheureusement, c'était la seule bouteille à encore porter la fameuse étiquette... Qu'à cela ne tienne ! Ce n'était quand même pas pour une dizaine d'années passées que cette Bièraubeurre allait être dégoutante ! D'ailleurs, Marie pensait comme Marlene : la Bièraubeurre ne se périme pas, et peut-être faisait-elle comme le vin : se bonifier avec l'âge. Marie haussa les épaules, l'air de dire "Qui ne tente rien n'à rien", et déboucha sa bouteille. Elle approcha son nez du goulot : une odeur de Bièraubeurre normale émanait de cette bouteille. Prête à tenter le tout pour le tout, Marie porta ses lèvres à la bouteille et en but une grande gorgée, à l'instar de Marlene.

La première gorgée n'était pas désagréable, et elle était même plutôt bonne. On retrouvait bien dans le liquide le goût de la Bièraubeurre, et Marie but une seconde gorgée... Nettement moins bonne, celle-la, quoique, encore buvable, et Marie pensa : "Allez, on ne va pas gâcher de la Bièraubeurre !" et elle porta pour la troisième fois la bouteille à ses lèvres. Quelle horreur ! Marie eut l'impression que sa bouche se décomposait, tombait en poussière... Le liquide avait prit le goût du jus de chaussettes... Immonde. La jeune fille recracha tout, et malheureusement pour Stock, la majeur partie de ce qu'elle recracha inonda son pauvre petit lit. "Bon, eh bien il aura un lit trempé ce soir !" Oui, c'était parfaitement égoïste, Marie ne pensait même pas à l'amertume qu'allait ressentir Stock lorsqu'il couinerait que Mademoiselle Marie et Mademoiselle Qui Sent Le Pudding avaient trempé son "matelas". Après tout, ce n'était qu'un elfe de maison ! Il était au service des Scott-Livingston, et n'avait certainement pas à se plaindre, s'il ne voulait pas se voir remettre un habit et quitter la maison.

Les deux Serpentard abandonnèrent leurs bouteilles presque pleines sur le carton où elles les avaient trouvées, et continuèrent leurs fouilles. Marlene s'approcha vers le fond du grenier et y fit une trouvaille assez étonnante : une énorme armoire de bois noir et brillant, aux poignées dorées. Noir et brillant, oui, le bois était en effet parfaitement lustré, et aucun grain de poussière ne se trouvait ni sur l'armoire ni sur ses poignées, comme si on l'avait recouverte d'un grand drap ou quelque chose comme ça - Narnia jusqu'au bout, en effet ^^' - et en parlant de drap, Marie aperçut une couverture immense, au pied de l'armoire. Pourtant, elle ne se souvenait pas d'avoir vu Marlene la retirer... Bon, ce n'était qu'un détail, après tout. Pour l'instant, il y avait une chose qui était bizarre : l'armoire n'était pas collée au mur, il y avait une distance d'environ cinq mètres entre celui-ci et l'armoire... L'armoire au fond étonnamment grand, par ailleurs.

Marie ne put poursuivre ses réflexions, car déjà Marlene essayait d'ouvrir la porte de l'armoire... Fermée, cette dernière. Heureusement, après avoir usé d'un peu de magie, la porte s'ouvrit et la jeune fille rentra dans l'armoire. Marie la suivit, allumant le bout de sa baguette magique grâce à un "Lumos", en prenant soin de fermer la porte, pour que de l'extérieur on ne voit pas qu'elle était ouverte mais pour qu'un rai de lumière puisse éclairer la sortie. L'intérieur de l'armoire était banal, lui aussi : manteaux de fourrures, capes... - mais où vais-je donc trouver toutes ces idées ? haha - et Marlene commençait à se plaindre de ne rien découvrir. Les deux Serpentard s'étaient séparé, et Marie, la baguette vers le haut, contemplait les "alentours". Quand tout à coup, elle trébucha, poussa un grand râle, de douleur et de colère. On lui avait pourtant répété : regarde où tu mets les pieds ! Mais elle n'en avait fait qu'à sa tête. Baissant sa baguette pour orienter le faisceau lumineux vers ce qui l'avait fait trébucher, elle éclaira... Un anneau.

Un anneau ? Mais que faisait-il là, dans cette armoire ? Marlene avait accouru au bruit du cri de Marie, et à l'aide de leurs deux baguettes, elles purent éclairer ce qu'il y avait autour de l'anneau de métal, froid et noir : une trappe. Un carré d'environ 50 cm, permettant le passage d'un humain, assurément. Marie regarda Marlene malicieusement et entreprit de soulever le panneau à l'aide de l'anneau. Elle y arriva, après moult efforts, et enfin apparut un escalier en bois, qui semblait fragile comme du verre. Tentant le tout pour le tout une seconde fois, elle descendit les marches de bois qui grinçaient en provocant un bazar infernal. En bas de l'escalier, et demanda à Marlene :

- Marlene ? Tu peux fermer la trappe s'il te plait ? Merci !

Et observa les alentours avec sa baguette... Non, elle ne voyait rien. Elle chercha un interrupteur ou quelque chose comme ça, et finit par appuyer sur quelque chose qui émit un déclic, et la lumière fut - je suis Dieu moi madame ! Quelle ne fut pas sa surprise quand elle découvrit un laboratoire ! Un laboratoire, qu'est-ce qu'il pouvait bien faire là ? Ils n'étaient pas médecins, pourtant, chez les Scott-Livingston ! Enfin, après réflexion, Marie dut admettre que Jane, si. Mais de toutes façons, en s'approchant plus des chaudrons et autres, Marie pensa que même s'ils étaient médecins, ils n'utiliseraient pas beaucoup de choses comme ça...

- Marlene, regarde dans les chaudrons ! Il y a au moins cinquante sortes de potions ! Et regarde sur les étagères ! Il est impossible de savoir combien il y a de fioles !

En effet, c'aurait été une tache ardue que de compter le nombre de bouteilles sur les étagères, tellement nombreuses que Marie avait du mal à s'y repérer... Bon ! Elles étaient là pour s'amuser, non ? Alors pourquoi pas tester une potion ? Marie s'approcha d'une étagère, et se saisit d'un flacon de liquide bleu, en but une gorgée, et donna le flacon à Marlene qui fit de même... Le résultat fut pour le moins... Surprenant !

(A toi de dire le résultat de la potion Razz)
(Et désolée pour le pavé u_u)

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MessageSujet: Re: Non, Maman, on ne sera pas couchées avant longtemps ! [Marly :D]   Non, Maman, on ne sera pas couchées avant longtemps ! [Marly :D] EmptyJeu 8 Juil - 0:17

Pendant que Marie et Marlene étaient séparées...

Marlene partit donc de son côté, baguette pointée devant elle en faisant attention de ne pas tomber, on ne sait jamais...elle parcourut une petite distance avant de déboucher sur une grande pièce éclairée par des dizaines de bougies, elle avança et remarqua au milieu de la pièce, un coffre, elle le regarda, et le détailla, il était en bois sculpté et vernis, sur le dessus, un dessin à moitié effacé...la serrure était en or mais bien sur, il n'y avait pas de clé...était-il magique ? Elle tenta de l'ouvrir grâce à sa baguette mais rien n'y faisait, bon...elle tourna le dos au coffre, prête à repartir quand tout à coup une lumière envahit la pièce, elle ferma les yeux par réflexe et se retourna, le coffre était ouvert ! Allez savoir comment...elle avança d'un pas hésitant et regarda à l'intérieur...un...bout de parchemin ? Et une clé ? Elle prit les deux et commença à lire...

Non, Maman, on ne sera pas couchées avant longtemps ! [Marly :D] Img-23134901nxm

Hein ? Marlene ne comprenait pas, qu'est-ce que ça voulait dire ? Elle réfléchit un instant et finalement, elle prit possession de la clé et du morceau de parchemin, elle le montrerait à Marie, elle saurait de toutes façons bien assez tôt ce que cela voulait dire...bon, elle devait maintenant rejoindre son amie, elle referma soigneusement le coffre et partit. Le chemin lui parut long mais elle trouva bien vite Marie qui venait de crier, elle accourut, ouvrit la bouche pour lui demander ce qu'elle avait mais elle n'eut pas besoin, elles pointèrent leurs baguettes et....une trappe ? Que cachait donc cette armoire ? Elles n'étaient pas au bout de leurs surprises ! Marie et elles descendirent, Marlene ferma la trappe et...et quoi d'abord ? On ne voyait rien là dedans !

Son amie trouva enfin un interrupteur, enfin en tout cas, la lumière fut ! Cool C'était.....WAOUH ! Un laboratoire ! Un laboratoire dans une armoire !! Des chaudrons partout, des fioles à perte de vue !

"C'est tellement....énorme ! lâcha-t-elle en voyant tout ça...elle prit une fiole que Marie lui tendit...en essayer ? Pourquoi pas après tout, elles étaient là pour s'amuser ! Cul sec !"

Elle porta la potion à ses lèvres et la but...une sensation étrange la parcourut...frisson...puis plus rien, ben...il s'était rien passé...

"Pffff trop nul, ça n'a rien.....euh....."

Mais, qu'est-ce que....elle parlait hyper fort et sa voix avait changée ! Et pour Marie....Marie ? Où était-elle ? Disparue ! Bon sang...elle parcourut la pièce, fouillant partout, appelant son amie avec sa...voix forte et très bizarre mais rien, elle n'était plus là. Elle remarqua la fiole qu'elle avait prise, elle regarda l'étiquette, elle était blanche...c'est alors qu'elle vit....MARIE ?! Elle était dans la fiole ! Marlene la vit taper à travers la potion, elle ne put s'empêcher de rire...c'était moche à entendre, d'ailleurs la fiole se brisa entre ses mains. Elle rattrapa Marie de justesse et s'excusa.

Bon, et maintenant ? Combien de temps allaient-elles rester ainsi ? Apparement plus très longtemps car son amie commençait à grandir, grandir, grand...fini, elle avait atteint le plafond...-référence à Alice maintenant Cool- Marlene, par contre, se sentit rétrécir...

"Quoi ? Qu'est-ce qui se passe ? Oh...ma voix est redevenue nor
male..."

Marlene se sentit bizarre, non seulement elle rétrécissait mais en plus, sa vue se brouillait, elle n'entendait plus rien...BOUM ! Le vide total.

Marlene venait de se transformer en moule.





hj : à toi de continuer, moi je suis une moule, je suis plus capable de rien xD la clé et le parchemin sont tombés par terre, récupères les Wink
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MessageSujet: Re: Non, Maman, on ne sera pas couchées avant longtemps ! [Marly :D]   Non, Maman, on ne sera pas couchées avant longtemps ! [Marly :D] EmptyVen 9 Juil - 18:37

En 1865, Lewis Carroll, de son vrai nom Charles Dodgson, écrivit un conte pour enfants, "Les Aventures d'Alice au Pays des Merveilles". Ce livre, bien que pour enfants, Marie l'adorait. Combien de fois avait-elle demandé à sa mère, ou à Jane, de lui lire, le soir avant de dormir ? Combien de fois l'avait-elle lu, à l'ombre de l'immense chêne du jardin ? Et combien de fois avait-elle cherché le fameux Pays des Merveilles ? Elle avait cherché des trous, des terriers de lapin qui l'emmèneraient voir la Reine Rouge ou le Chapelier Fou. Elle avait espéré apercevoir le Lapin Blanc, vêtu de son gilet en velours, sa montre à gousset dans la main, s'écriant qu'il allait être en retard. Elle avait même rêvé se transformer en Alice et tomber dans le trou sans fin, boire la potion qui faisait rapetisser et manger le gâteau qui faisait grandir... Et présentement, elle avait bu la potion qui faisait rapetisser. Et la même potion l'avait aussi fait grandir. Elle avait, tout comme Alice les avaient vus, disparaître ses pieds. Elle s'était même demandé si elle resterait toujours comme ça. Elle ne voyait même plus Marlene, maintenant. Elle n'osait même pas bouger un pied, de peur d'écraser Marlene, qui d'ailleurs, ne répondit pas quand elle l'appela, à voix basse, ce qui équivalait quand même à parler fort pour une personne normale. Désespérée, elle chercha des yeux une potion pour la faire rapetisser. Enfin, elle trouva la fameuse bouteille "Bois-moi", la même que celle sur la table dans "Alice au Pays des Merveilles". Elle en but le contenu... Et vit le plafond disparaître au fur et à mesure qu'elle retrouvait sa taille initiale.

Sa taille initiale ? Non, loin de là. A présent, si elle mesurait dix centimètres, c'était bien tout. Elle ne voyait rien autour d'elle, perdue dans son immense robe. Elle était perdue dans les plis du tissu noir, perdue au fond de sa chaussure dont le talon était plus haut qu'elle-même... Elle râla, ce qui ne produit aucun bruit, et essaya de se fabriquer une robe avec l'étole qu'elle portait au cou quelques minutes plus tôt. N'ayant pas de ciseaux à sa taille, elle déchira le pauvre morceau de soie avec ses mains, s'aidant de ses dents. Avec sa baguette magique mille fois trop grande pour elle, elle aussi, elle assembla tous les morceaux, et après s'être perdue dans les plis et replis de sa robe, elle en trouva la sortie. Elle chercha Marlene des yeux, mais ne la trouvant pas, elle cria :

- Marlene ? Où es-tu ? Eh oh ! Marlene ? T'es encore là ? Y'a quelqu'un ?

N'obtenant pas de réponse, Marie se mit en quête plus approfondie de Marlene, et elle chercha dans toute la salle où avait bien pu se dissimuler son amie. Mais il n'y avait personne d'autre dans la salle... A part une curieuse moule nacrée, blanche, avec un petit trou, comme un trou de serrure. Marie leva un de ses minuscules sourcils, et s'approcha pour observer plus en détail la-dite moule. Alors qu'elle faisait glisser ses toutes petites mains sur la coque blanche, elle remarqua une petite clé - qui mesurait quand même presque sa taille - et s'en approcha. C'était une jolie clé, dorée, et dont la forme correspondait parfaitement à la serrure sur la moule... Se saisissant de la clé, Marie se rapprocha de la moule, et, avec beaucoup de mal, elle enfonça la clé dans la serrure...

- Oh... Marlene, que tu es jolie ! Tu peux parler, au moins ?

Marie riait aux éclats devant la moule, qui s'était ouverte à l'introduction de la clé, et qui produisait une douce musique... Une moule à musique, en quelques sortes. Marlene, elle, était métamorphosée en ballerine, et tournait sur elle-même, serrée dans un tutu rose pâle, et affublée d'une couronne de roses rose pâle et blanches ainsi que de petits chaussons de danseuse, dont les liens de satin rose clair remontait jusqu'aux genoux de Marlene. Marie regardait Marlene, incrédule. Elle aussi avait un petit air loufoque, dans sa robe bleu pâle "cousue à la baguette", dont le style était quelque peu... Original.

- Marlene, qu'est-ce qu'on est censée faire ? Je ressemble à Alice, et toi, à une ballerine, et tu es bloquée dans cette moule, je mesure moins de dix centimètres et toi tu en mesures à peine deux... Oh !

Marie, en levant les yeux, venait de voir, sur un guéridon en verre, près d'elles, une petite boîte, qui, elle en aurait mit sa main au feu, contenait des gâteaux sur lesquels étaient écrit "Mange-Moi"... Mais comment faire pour monter là-haut, alors qu'elle n'avait pas de balai, rien du tout ? Heureusement que ça existe, la magie ! Marie se mit à courir le plus vite qu'elle put, vers sa baguette magique, et, l'attrapant, elle se retourna vers la table, et calmement, elle dit :

- Accio gâteaux ! Ah ! Au secours !

Elle aurait mieux fait de faire un Accio boîte à gâteaux, parce que les gâteaux, au nombre de sept, foncèrent droit vers elle, et l'ensevelirent sous une avalanche de crème pâtissière, de fruits confits et de chantilly. La jeune fille se releva tant bien que mal, et regarda tous les gâteaux avec attention... Ils avaient tous l'air si bons ! Finalement, ne voulant pas paraître mal élevée, elle décrocha un morceau d'un gâteau rose, sur lequel était bien écrit "Mange-moi" en crème au beurre, et le donna à manger à Marlene. Et le gâteau eut l'effet escompté : il fit grandir Marlene, qui explosa la moule au passage, la petite musique cessa, et elle cessa elle aussi de tourner sur elle-même. Toutefois elle gardait encore son air stupide de danseuse, et Marie en profita pour se moquer d'elle, alors qu'elle ne valait guère mieux. Puis, se saisissant à son tour d'un autre gâteau, blanc celui-là, où était écrit en raisins secs "Mange-moi", elle croqua à pleine dents dedans...

Non, elle ne s'était pas agrandie. Elle était juste devenue... Un charmant épouvantail sans cervelle. - Dorothée et le Magicien d'Oz cette fois ^^ -
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MessageSujet: Re: Non, Maman, on ne sera pas couchées avant longtemps ! [Marly :D]   Non, Maman, on ne sera pas couchées avant longtemps ! [Marly :D] EmptySam 10 Juil - 22:06

Plus rien, elle n'entendait plus rien, ne voyait plus rien, ne sentait plus rien, elle n'était plus rien..enfin si, une moule mais elle ne le savait pas, elle ne savait pas non plus qu'elle dansait en tutu rose et qu'elle avait l'air complètement idiote...elle était dans le néant, elle ne ressentait plus rien, aucune émotion, c'était comme si elle n'existait pas...quand tout à coup, CRAAC ! hein ? Quoi ? Que s'était-il passé ? Où était-elle ? Que....ah oui ! Le grenier, l'armoire, le laboratoire, et la potion ! Elle avait bu une fiole qui avait augmenté considérablement le son de sa voix et qui l'avait par la même occasion rendue ridicule, ensuite elle avait commencée à rétrécir pour devenir euh....qu'avait-elle fait tout ce temps ? Combien de temps était-elle "partie" ? Ben zut alors...elle ne se souvenait plus ! Bon, tant pis, au pire elle demanderait à Marie qui...se moquait d'elle ?

"Eh bien quoi ? Qu'est-ce que j'ai ? Arrête ! Aie....j'étouffe, mais qu'est-ce que...nom d'un troll, c'est quoi cette tenue ?! "

Tutu rose complètement ridicule, une couronne de roses, des chaussons de danseuses, aaaaaaaaaaaaaah ! Quelle horreur ! De plus, c'était trop petit, beaucoup trop petit...sa baguette, vite ! On dit que le ridicule ne tue pas mais si elle restait une minute de plus ainsi, elle finirait asphyxiée. Elle la trouva alors sur le sol, elle la ramassa et prononça une formule qui lui rendit ses vêtements initiaux. Bon, et maintenant ? Ah ben...

"Marie ? Marie ?"

Raaaaaaaaah mais quand est-ce que cette aventure toucherait à sa fin ? En même temps...c'était assez marrant, et en prenant du recul, Marlene se rendit compte qu'elles avaient passées en revues deux comptes moldus, Alice au pays des merveilles et le monde de Narnia, en rentrant dans l'armoire magique au fond très grand...et ce n'était pas fini ! Elle venait peut-être de retrouver son amie, elle était devant elle, c'était un épouvantail....euh....le magicien d'Oz ! Eh ben ! Elle ne connaissait pas beaucoup ce compte...c'en était un ? Bon, la question était : que faire pour que Marie retrouve son état normal ? Elle regarda sa baguette...elle tenta quelques formules mais rien à faire, Marie restait un épouvantail...elle ne savait vraiment plus quoi faire...

La jeune fille s'assit et attendit quelques instants, on ne savait jamais hein, les effets de la potion s'estomperaient peut-être...elle repensa à ce qui s'était passé pendant le repas, elle aurait mieux fait de l'oublier mais elle ne pouvait s'empêcher d'y penser...Marie lui avait dit de ne pas s'inquiéter et que faisait-elle ? Elle s'inquiétait ! Si son amie la voyait dans cet état...bon ! Elle secoua la tête comme pour laisser cette vilaine pensée s'estomper dans l'air, dans le cas présent, elle devait trouver une solution pour redonner à Marie son aspect, et sa cervelle par la même occasion ! Elle se releva et se mit en quête de trouver quelque chose d'intéressant.

Le laboratoire était vraiment grand. Elle remarqua la clé qu'elle avait trouvée dans le coffre, elle la ramassa et s'engouffra encore plus dans le laboratoire mystérieux, elle observa tout, elle vit que sur l'étiquette d'une potion, il était écrit : "je ne suis qu'une boisson mais je suis capable de rendre son aspect à celui ou celle qui aura croisé le vide..." Marlene réfléchit un instant, le vide ? Aaaaaaah ! Elle venait de comprendre, l'épouvantail n'avait pas de cervelle ! Bon alors il fallait lui faire boire ça ? Autant essayer ! Elle se redirigea donc vers son amie et lui fit boire la potion qui était en fait du thé d'après l'odeur qui en émanait. Quelques secondes s'écoulèrent et l'épouvantail à la cervelle plus mince que celle d'un poisson reprit la forme de son amie Marie à la plus grande joie de Marlene.

"Eh ben...tes vêtements...à moi de me moquer maintenant ! T'es ridicuuuuuuuule ! J'en peux pluuuuuuus....hum...pardon, on fait quoi maintenant ? On retourne dans ta chambre ? Je commence à fatiguer...enfin, je veux dire que je commence à m'ennuyer, car je compte bien m'amuser toute la nuit ! Je suis là pour ça, n'est-ce pas ?"

Elle sourit et les deux jeunes filles se dirigèrent vers la sortie, quelle aventure...lorsqu'elles furent revenues dans la chambre de Marie, elles se regardèrent et explosèrent de rire...des rires...c'était de ça qu'elle voulait se souvenir pour toujours...des souvenirs heureux pour assurer un avenir heureux.


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MessageSujet: Re: Non, Maman, on ne sera pas couchées avant longtemps ! [Marly :D]   Non, Maman, on ne sera pas couchées avant longtemps ! [Marly :D] EmptyDim 11 Juil - 23:56

En terme de mode, il est vrai qu'après sa transformation en humaine, Marie n'était pas au top : vêtements déchirés, troués, tachés... Une horreur ! De plus, ses vêtements sentaient la paille, odeur qu'elle ne pouvait supporter, et il lui semblait que dans ses cheveux se dissimulaient quelques brins de paille par-ci par-là. Marlene proposa de remonter, et Marie hocha la tête puis se dirigea vers la sortie, son amie sur les talons. Les deux jeunes filles remontèrent l'escalier, prenant soin de refermer la trappe, retrouvèrent au bout de recherches plus ou moins longues le chemin de la sortie, refermèrent ensuite la porte de l'armoire, rejetant sur la-dite armoire l'espèce de drap-tissu-couverture, et revenant sur leurs pas, elles sortirent du grenier. Après avoir descendu les escaliers qui menaient sous les combles, elles rentrèrent dans la chambre de Marie et fermèrent la porte à double-tour.

Marie alla se changer dans la salle de bain, prenant une douche pour effacer l'horrible odeur de foin et de paille de son corps, puis elle revêtit de nouveau son superbe pyjama gris qui lui, sentait, pour on ne sait quelle raison, la fraise à plein nez. A vrai dire, Marie n'aimait pas spécialement cette odeur, mais comparé à l'odeur de ferme qu'elle avait sur elle quelques minutes plus tôt, elle l'adorait à ce moment précis. Enfin, elle revint dans la chambre, et, s'affalant sur le lit, elle repensa aux évènements passés : oui, elles s'étaient bien amusées toutes les deux, au grenier, même si se transformer en épouvantail n'était pas agréable, et que se métamorphoser en moule à musique ne devait pas l'être non plus, mais au final, elles avaient bien rigolé ! Et d'ailleurs, comme venait de le dire Marlene, elles étaient bien là pour ça ce soir, et tant mieux si ce soir changeait des autres que Marie passait, assise dans le canapé, à lire des livres de Molière en français, langue que sa mère voulait à tout prix qu'elle parle couramment, comme si ça ne suffisait pas de parler anglais !

Ca, elle le savait, la nuit allait être longue et riche en rebondissements, mais pour l'instant, les deux jeunes filles s'ennuyaient un peu, et la faim commençait à se faire ressentir, car de temps à autres, leurs estomacs grondaient. Marie appela Stock, et fit monter dans la chambre de quoi manger pour tout un régiment : des BN, ces biscuits moldus que Marie avait tant de mal à obtenir, mais qui étaient si bons et dont les deux Serpentard raffolaient, de la jelly, cette curieuse gelée qui tremblait, rose, à la fraise-framboise, jaune, au citron, et verte, à la menthe, dont tous les Anglais raffolaient, du chocolat chaud avec de la guimauve... Un vrai festin de roi - Cool -, et tout ça pour elles ! Puis après s'être bourrées de toutes ces délicieuses cochonneries, Marie rappela Stock qui emporta un plateau vide - enfin, il était remplis de bols vides quoi - et elle regarda Marlene - qui avait par ailleurs de grandes moustaches en chocolat mais Marie se garda de lui dire histoire de rire un peu (ouh la méchante !!) - et lui demanda :

- Bon, on fait quoi ? Oh, j'ai une idée ! Viens, suis-moi, on va... Embêter Jane et Andrew !

Elle énonça son court programme à Marlene, la saisit par la main et l'entraina vers la cuisine. Là, elle fabriqua quelques glaçons avec l'eau dans la carafe qui était posée sur le comptoir, elle prit aussi des tomates, qu'elle posa sur le plan de travail en marbre de la cuisine, et, d'un air mi-sérieux mi-rieur, elle lui demanda :

- Marlene ? Tu peux écraser ces tomates en la bouillie la plus dégoutante possible ? Si tu veux d'autres choses à ajouter au mélange... Tu sais où se trouve la réserve !

Disant ça, elle attrapa, quand à elle, une pomme, dans laquelle elle s'appliqua à planter des clous de girofles (pour faire comme un hérisson !! :DD)
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MessageSujet: Re: Non, Maman, on ne sera pas couchées avant longtemps ! [Marly :D]   Non, Maman, on ne sera pas couchées avant longtemps ! [Marly :D] EmptyMar 13 Juil - 16:36

Mmmmh pleins de bonnes choses à mangeeeeeer ! Marlene et Marie se jetèrent sur la nourriture et se goinfrèrent -enfin surtout qui vous savez...- elles parlèrent en même temps, rigolèrent, et réfléchirent à un plan d'attaque...et oui, il fallait passer aux choses sérieuses ! Elles n'avaient pas encore fait de bêtises à proprement parler. Marie parla alors, elle avait quelque chose en tête ?

Oooooh quelle excellente idée ! Embêter le petit couple Jane/Andrew...oh bien sur, Marlene les aimaient bien, ils étaient sympathiques mais la jeune fille voulait vraiment que cette soirée soit mémorable, et faire des bêtises étaient le meilleur moyen...quand elles s'y mettaient à deux, elles faisaient des ravages. Marie la prit par la main et elles se dirigèrent vers la cuisine.

"Des tomates ? Ok ! Je vais voir si je peux trouver quelque chose dans la réserve..." répondit-elle en la regardant malicieusement.

Elle se dirigea donc vers la grande réserve et attrapa des ingrédients au hasard, des légumes, des fruits...une fois ceci fait, elle regagna la grande cuisine puis disposa tout ça sur le plan de travail, elle saisit un saladier, déposa tous les ingrédients dedans et enfin, elle attrapa sa baguette. Hop là ! Une bouillie à la couleur douteuse ! Les deux jeunes filles disposèrent tout ça sur un plateau afin de le porter plus facilement et elles filèrent discrètement vers la chambre des amoureux. Marlene, entre temps, eut une idée, elle demanda à son amie de l'attendre et retourna en vitesse dans la chambre de celle-ci. Elle fouilla dans sa valise et trouva des morceaux de parchemins vierges. Elle les prit et à l'aide de sa baguette, elle dessina des flèches. Elle rejoignit Marie et lui dit à voix basse :

"Excuses moi, j'ai eu une idée supplémentaire...tout d'abord, comme on a prévu, on entre dans la chambre, on dépose la bouillie et les glaçons dans leur lit, et on aura juste à déposer ces flèches au pied de leur lit, ça les mènera à...tu verras après, je te montrerais."


Elle réprima un fou rire et les deux amies entrèrent sans un bruit dans la chambre, seulement il y avait quelque chose qu'elles n'avaient pas vraiment prévu...UN BÉBÉ ! Le bébé de Jane & Andrew ! Si il se réveillait...elles étaient mal. Marlene demanda à Marie de poser le plateau par terre, c'est parti...

Il y avait un grand saladier, dans lequel était écrabouillés les tomates, les poivrons, les poireaux, les...légumes quoi, ainsi que des fruits, du sirop, des biscuits et pleins d'autres choses, qui, mélangées ne font pas bon..ménage ? Enfin bref, c'était bien dégoutant. Il y avait aussi les glaçons. Marlene prit une nouvelle fois sa baguette et fit voler le saladier jusqu'au lit des amoureux, et glissa le tout dans le grand lit. Marie quand à elle fit de même avec les glaçons...attention Jane...Andrew, quand vous bougerez...

Bon, maintenant il fallait mettre le plan de Marlene à exécution. Tout d'abord, elle mit une flèche devant le lit, puis une à coté de la porte, et les autres...elle demanda à Marie de les placer dans les escaliers, puis jusqu'à la réserve de nourriture, mais elle ne devait pas y entrer car c'était à eux de s'y faire enfermer avec une odeur de fromage atroce...

Une fois ceci fait sans encombres, elles devaient trouver le moyen de les réveiller sans qu'on les voit...leur regard se porta sur le bébé...

"Marie ? Si on arrive à le faire pleurer et qu'on sort..."
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